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 Drink to forget, babe.

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MessageSujet: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 12:38

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Drink to forget, babe.




Cette journée fut rude pour Faith. Elle s'était levée tôt, comme d'habitude, mais bizarrement elle s'était trompée de chemin en allant au lycée, tournant au mauvais croisement, s'arrêtant en pleine rue, attendant qu'un feu de signalisation invisible passe au vert. Ce n'est qu'au milieu d'une rue inconnue où elle s'était arrêté qu'elle s'est rendu compte qu'elle avait emprunté l'itinéraire qu'elle qu'elle prenait en Louisiane, pour aller à son ancien collège. Ça ne lui était jamais arrivé auparavant, et, à cause de ce petit contretemps, toute sa journée avait été décalé. Elle était arrivée en retard, n'avait pas pu apporter son café à Son Altesse, de ce fait, n'avait pas mangé à la table royale de la cantine, et, de cause à effet, elle avait juste grignoté un sandwich dans les toilettes mal lavés du lycée. Elle avait aussi raté toutes ses cibles au club de tir à l'arc. Mais le pire c'était la boule dans le ventre qu'elle avait eu toute la sainte journée. Un mélange de nostalgie, de mélancolie et de profond chagrin. Une mauvaise journée comme celle-là devait se solder par un verre. Non qu'elle ait l'habitude de boire, mais c'est ce que faisait Bee quand quelque chose l'avait contrarié fortement. Elle entra dans le bar, inspirant profondément ses effluves de tabac froid, d'alcool bon marché et d'after shave de business man en mal d'amour juvénile. Elle se dirigea tout droit vers le bar et s'assit sur un tabouret en skaï rouge défraîchit. D'une voix molle et désespérée commanda sa modeste boisson: "Trois tequilas s'il vous plait".



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Dernière édition par Faith E. Delletto le Mer 18 Avr 2012 - 15:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 13:21

→ Bois pas ça comme si c'était de l'eau.


    Une nouvelle journée pour de nouvelles histoires. Un bruit assourdissant dans mes oreilles me fit lever la tête « Putain mais à quoi je pense sérieux … » dis-je à voix haute – pour moi tout seul – en balançant le réveil à travers la chambre. Bruit de fracas, il devait surement avoir atterit dans la salle de bain, dans l’évier emmenant avec lui bouteilles de parfums et autre tube de dentifrices. Je me redressais dans mon lit, épuisé par la journée d’hier. Fichue soirée. Il fallait peut-être que j’arrête d’enchainer les soirées la semaine, surtout lorsqu’elles se déroulaient chez moi.
    Dix minutes plus tard je descendais les marches encore pleine de gobelets en plastiques vides, d’autres à moitié pleins – ou a moitié vide, à vous de voir. Je me dirigeais vers la base de mon téléphone fixe qui ne cessait de clignoter, j’appuyais sur le bouton et regrettais aussitôt, la voix nasillarde de ma mère – adoptive – résonna dans toute la maison vide : « Juuuuuuujuuuu, mon chéééri, comme se paaasse ta semaine ?? Haaaa je suis paas sur que tu m’enteeendes hein, je suis obligéée de crier mais je suuuis sur le poont du bateaaaau, on ne m’enteeend pas avec le veent. Breef fais atteeention à la maison, gros bisous mon canaard en sucre. » J’aurais préféré qu’elle se taise. J’aimais mes parents adoptifs, ils m’offraient un toit, et de l’amour aussi. Mais bien que ma « mère » m’appelle toutes les semaines, ils n’étaient pas présents – jamais là, toujours en voyages d’affaires, ou voyage tout court. Mais faut dire que je me complaisais dans cette situation. J’organisais les plus grandes soirées de la ville – en fait on me surnommé le « King’s party » et je n’avais pas de parents sur le dos. Mais j’avoue que parfois, j’aurais bien aimé rentré chez moi, avoir ma mère dans la cuisine entrain de nous mitonner un bon petit plat et un père, dans le salon, entrain de lire le journal, pouvoir parler foot avec lui. Des parents qui viendraient me voir aux matchs de Football américain …

    Ce ne fut qu’après avoir pris ma douche que je réalisais que nous n’étions pas encore en week-end, non, nous étions vendredi, c'est-à-dire un jour de lycée. Je regardais ma montre et m’aperçut alors qu’il était déjà quatorze heures de l’après-midi. J’avais complètement zappé l’heure. Il faut dire que je m’étais couché à l’heure où je me lève d’ordinaire. A quoi cela servait que j’aille en cours à cette heure-ci ? Plus à rien à présent.

    Sept soirs par semaine, soit sept jours sur sept, je me rendais sur mon lieu de travail. Un bar branché, qui, le vendredi et samedi soirs, faisait boite de nuit à partir de minuit. L’ambiance était tamisé, assez electro’, avec des projecteurs de partout, des tromboscopes qui te faisaient mal aux yeux à la fin de la soirée, et ne parlons pas des baffes, qui diffusaient la musique dans toute la pièce, j’en avais mal au crâne rien que d’y penser. Mais si je n’aimais pas cette sensation qui vous submerge dès que la musique se met en route, cette irréprésible envie de bouger son corps en rythme, cette douce sensation que ça vous procure quand les basses vous font vibrer de l’intérieur. Ce que j’aimais aussi c’était voir les corps collés les uns aux autres, sentir la luxure suinter par tous les pores de ces badaux qui dansent aux rythmes des « boumboum ». C’était mon lieu de travail. Mais travail ne rime pas toujours avec corvée, et encore heureux.

    « Salut Jo’. Je suis venu un peu plus tôt aujourd’hui, pas d’problèmes ? » mon chef me mit une petite claque derrière le crâne, comme à son habitude, un geste qui se voulait amical : « Fais comme chez toi p’tit. » Après m’être changé – enfin après avoir quitté ma veste et posé mes affaires dans le casier à mon nom – je vins me poster derrière le bar, mon endroit. C’était mon domaine, et personne d’autre mis à part moi ne venait derrière le comptoir. J’avais tout organisé de sorte à m’y retrouver et je ne supportais pas qu’on vienne foutre le bordel dans mon espace. De toute manière, si j’étais seul ce n’était pas pour rien, si Jo’ ne me connaissait pas, et ne savait pas à quelle vitesse je bossais, jamais il ne m’aurait foutu seul, derrière un énorme bar pour servir vingt personnes à la fois.
    Je me mis donc en route pour une longue soirée et commença à faire quelques coktails en avance. Je savais ceux qui partaient vite. Soudain, alors que je secouais frenétiquement mon sheker, une voix que je connaissais m’interrompit : « Trois tequilas s'il vous plait.» Je me retournais, le sheker en main et fis face à la jolie demoiselle que je m’amusais à taquiner pendant de longueurs heures. Depuis la disparition de Brittany, je m’étais en tête de dévergonder la beauté qui lui avait servi de caniche. C’était une véritable sainte nitouche, mais elle n’allait pas le rester bien longtemps. « Bonsoir beauté fatale, tu me suis ou quoi ? Tu cherches le contact ? » Je m’accoudais au comptoir, face à elle et me mis à rire : « Tu vouvois tous les mecs qu’tu croises ? » J’aimais la mettre mal à l’aise, peut-être cela était sadique, mais dans un certain sens ça m’excitait.

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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 17:32

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Drink to forget, babe.




Trois tequilas. Mais pourquoi autant d'alcool d'un coup pour une jeune fille qui savait pertinemment qu'elle ne tenait pas la route quand il s'agissait de boire? Non décidément cette commande devait être rectifiée. Elle prendrait en soda, le boirait gentiment, sans parler aux personnes louches qui traînent misérablement dans cet endroit de débauche, rentrerait chez elle et plancherait sur une stratégie bien ficelée pour rentrer à nouveau dans les bonnes grâces de Son Altesse bis. Elle ne voulait surtout pas passer le reste de ses années de lycée dans l'espace exigüe qu'étaient les toilettes. Elle allait ouvrir la bouche pour changer sa commande quand le serveur, d'une pirouette gracieuse, se retourna, sheker en main, sourire mielleux plaqué sur son visage de requin qui avait trouvé sa proie pour la soirée "Bonsoir beauté fatale, tu me suis ou quoi ? Tu cherches le contact ?" . Oh non, pas lui! C'est vrai, bon sang de bois, il travaillait ici, mais ce n'était pas ses horaires! Que fallait-il faire? C'était quand même le meilleur ami de Bee à l'époque mais maintenant qu'elle n'était plus, Faith n'avait plus à avoir un comportement aussi respectueux que durant le premier règne.

Plusieurs choix s'offraient à elle. Petit un: partir en courant. Défendu, bien sur, même si son cerveau lui criait de prendre ses jambes à son coup. Petit deux: faire comme prévu, prendre une boisson plus recommandable pour une adolescente mineure, la boire en vitesse et filer à l'anglaise, discrète jusqu'au bout. Le problème avec cette option c'est qu'elle passerait encore pour un bonnet de nuit, ennuyant et sans intérêts, aucun. Donc non. Et finalement, petit trois: jouer le jeu, rire bêtement, s'enfiler des shots jusqu'à perdre raison et rentrer chez elle à pas d'heures par le mystère du saint esprit. Mouais… Pas très intelligent, au gout discutable, mais la seule qui restait valable dans cette situation. Bon, la trois, mais léger, léger. Le jeu est lancé, rire bête et on se lance à corps perdu dans la partie. À son tour. "Tu vouvoies tous les mecs qu’tu croises ?" Mais il est imbécile sur les bords et au milieu ou quoi? "Ha. Ha. Ha. Hilarant. Non, je ne te suis pas, c'est juste qu'ils ne vérifient pas les cartes d'identités ici, et en plus ce ne sont pas tes horaires, il me semble…?" Silence gênant. Enfin pour moi. Lui avait toujours son petit sourire de prédateur. "Je pourrais avoir mes tequilas, s'il TE plait?"



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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeMar 17 Avr 2012 - 22:39

→ Bois pas ça comme si c'était de l'eau.


    « Ha. Ha. Ha. Hilarant. Non, je ne te suis pas, c'est juste qu'ils ne vérifient pas les cartes d'identités ici, et en plus ce ne sont pas tes horaires, il me semble…? » Je pris un verre et y versais le coktail que je préparais, y glissais une paille, des glaçons et une brochette de bonbons. Avant de le lancer sur le bar et de crier à mon collègue : « Pour la cinq, la blonde. » Je déposais une nouvelle fois mon regard sur la jolie brune. J’aimais beaucoup son style, simple mais recherché à la fois. Elle était jolie, avec des traits fins. C’était un canon comme on dit, mais tout le monde la voyait comme le caniche de service. Moi j’aimais l’imaginer en total bombe, balayant Liz’ d’un coup de hanche, après tout elle aurait pu en être capable. Elle ressemblait quelque peu à Brooklyn qui était un véritable aimant à mec. Je me calais contre le rebord du plan de travail, m’essayant les mains avec mon torchon : « Faith … Si tu ne me suis pas … alors comment expliques-tu le fait que tu connaisses mes horaires de taff ? » Lui lançais-je avec un clin d’œil. Oui j’avais commencé plus tôt mais en quoi cela concernait la jolie brune assise en face de moi ? Et elle, que faisait-elle toute seule dans un bar où les mecs sont de véritables chiens. Elle cherche le viol ou quoi ? C’était comme si elle avait écris en gros sur son front : Vierge et libre Et dans son dos une pancarte qui disait : Je suis super gentille, et je fais tout ce que vous voulez. Ha et je ne me rendrais pas compte tout de suite que vous me voulez du mal. Dans un verre et demi je suis complètement saoule et donc à votre merci… faites vous plaisir. Je secouais la tête de desespoire, il fallait vraiment que je lui apprenne tout puisque les filles qui l’entouraient se jouaient d’elle. «Oui j’ai commencé plus tôt étant donné que j’suis pas allez en cours aujourd’hui. Et toi alors, j’peux savoir ce que tu fous dans un bar, seule ? » Je n’étais pas son père, mais je n’avais certainement pas envie que cette fille se fasse attraper dans une ruelle sombre, si vous voyez ce que je veux dire.

    Un « silence » - car tout est relatif dans une boite de nuit - s’installa. Je gardais cependant mon sourire de prédateur que j’aimais tant. Puis sa voix surpassa le bouboum de la musique : « Je pourrais avoir mes tequilas, s'il TE plait? » Je ris et me penchais pour prendre trois shooter, me retournais en une petite pirouette et me saisis, à l’aveuglette, de la bouteille de tequila. Je sortis un citron du frigo et me mis en quête d’un couteau pour y découper des tranches.
    Après deux minutes de découpage et de versage, je glissais les trois shooters devant Faith, ainsi que l’assiette qui contenait le citron en morceau et pour finir une salière. « Pressée de se saouler Faithsey ? » C’était un surnom que j’aimais lui donner, elle avait besoin d’une bonne claque sur le cul, il fallait qu’elle se décoince, qu’elle retire l’énorme lampadaire qu’elle avait dans le derrière. « Un petit tekpaf, coquine ? Aussi fougueux que toi … » Je ris une nouvelle fois tout en prenant trois autres shooters, mon patron n’aimait pas les employés boivent lors de leurs services, mais il m’avait déjà vu à l’œuvre. En tant que barman, je suis souvent amené à me faire offrir des verres, et allez refuser un verre offert par un client … Mais il ne faut pas oublier que je suis l’organisateur des plus grandes soirées de Middle Fawkes, comment croyez que j’arrive à surveiller que ma maison n’est pas entrain de flamber quelque part ? Juste parce que je tiens affreusement bien l’alcool. Je me versais à mon tour la tequila, léchais le dessus de ma main, la peau entre le poignet et le pouce, où j’y avais versé un peu de sel. Je levais un premier verre : « A ta libération ! » lui dis-je avant de boire cul sec mon shooter. Je pris une tranche de citron et suçais le jus. Quoi de mieux pour tout nettoyer …


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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 17:18

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"Faith… Si tu ne me suis pas… alors comment expliques-tu le fait que tu connaisses mes horaires de taff?" Oups, grillé. Les joues de l'intéressée rosirent. Allait-elle lui révéler un de ses petits secrets qu'elle cachait, une de ces bizarreries qui faisaient qu'elle s'intégrait pas à Middle Fawkes? Le doute dû se lire sur son visage car son interlocuteur lui fit un clin d'oeil. Faith pesât le pour et le contre, finalement dans un élan de courage suicidaire - ou peut-être était ce les effluves d'alcool du bar qui lui montaient déjà à la tête? - elle décida de montrer au barman son petit carnet noir où elle consignait toutes les infos qu'elle considérait importantes: "Là, tu vois?" En petite écriture d'enfant de CM2 était écrit: Jules McDowell, travaille dans un bar miteux, horaires…

D'ailleurs, c'est vrai qu'il était un peu miteux cet endroit. Les lumières stroboscopiques cachaient les peintures écaillés mais, attablée au bar, Faith remarquait ces petits détails. De plus, la population était constituée à 80% d'hommes, tous la trentaine, lignes de bronzage à l'annulaire gauche, déjà bien alcoolisés en dépit de l'heure, et pour couronner le tout, ils mataient sans exception les seules filles présentes, Faith inclue. Cette insistance la rendait encore plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà. Elle se retourna sur son tabouret, face à Jules qui reprit de plus belle: "Oui j'ai commencé plus tôt, étant donné que j'suis pas allé en cours aujourd'hui. Et toi alors, j'peux savoir ce que tu fous dans un bar, seule?" Cette question n'appelait pas de réponse pour Faith qui se l'était déjà posé une bonne dizaine de fois. Elle réclama donc ses tequilas d'une voix qui lui parut trop agacé pour être naturelle. Sous ses yeux ébahis de jeune provinciale qui ne savait rien faire, le barman préparât les shots malheureusement tant désirés de Faith avec brillot, et les disposa devant la jeune fille.

"Pressée de te saouler Faithsey?" Comme pour acquiescer, la-dites Faithsey s'enfila son premier verre. "M'appelle pas comme ça!" s'exclama la jeune fille en un hoquet, mi choquée, mi amusée. "Un petit tekpaf, coquine? Aussi fougueux que toi…" Hop, deuxième verre. Le problème avec Faith, c'était les "paliers de l'alcool". Chez les personnes normalement constituées ça ce passait comme ça: joyeux, pompette, saoul, bien ivre et totalement déchiré. Chez Faith, les effets étaient beaucoup plus simples et rapides: totalement déchirée. Elle n'avait déjà plus les idées claires en buvant son troisième verre, pourtant espacé du premier de deux minutes à peine. Son interlocuteur, à l'inverse, était frais comme la rosée alors qu'il la suivait dans ses consommations "A ta libération!". Faith avait la tête d'une fille qui s'était collé deux grammes dans chaque oeil. Ce qui n'empêcha pas le maudit "Une autre tournée, mon brave!"



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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeJeu 19 Avr 2012 - 21:36

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    Ses yeux s’écarquillaient à chaque gorgée, ce qui me fit lever le sourcil. Avait-elle l’habitude de boire de la Tequila ? Ca m’étonnait grandement. D’ailleurs elle ne devait pas souvent boire. Surtout seule, dans un bar miteux, entourée de pervers tous plus affamé les uns que les autres. Cette fille était incroyable. Je me demandais sans cesse pourquoi elle ne se libérait pas du joug des blondes du groupe. Il fallait qu’elle cesse de faire le caniche jappant à chaque demande des reines. Je savais qu’elle était capable de faire sa propre place dans notre clan. Et j’étais prêt à l’aider d’ailleurs. Une fille avec une personnalité pareille c’était rare car de nos jours toutes les filles se ressemblaient, voulant faire partie de la même classe sociale. Nous ne trouvions plus que des blondes peroxydée, cons comme leurs orteils coincés dans des escarpins trop petits pour eux – ou trop grands … Des filles qui couraient sans cesse avec le footballeur du lycée, à glousser comme des pintades à chaque « blague » et à ne manger que trois branches de brocolis et une feuilles de salade : « Parce que c’est pour ma liiiigne. » Te répondent-elles en cœur quand tu leur demandes pourquoi elles ne mangent pas de viande comme tout le monde, ou même un plat de pâtes ou je ne sais quoi.

    « Là, tu vois? » Me répondit elle en me plaçant sous le nez un petit carnet où étaient inscrits des tonnes de renseignements sur tous les membres de la Bee’s team. Je fus impressionné. Alors elle faisait comme ça pour tout savoir de chacun de nous ?! Voilà comment elle répondait aux exigences de la « reine des abeilles » - je l’avais déjà entendue dire ça pour citer Liz – et de ses suivantes. Si ce n’était pas énorme tout ça. Cette fille débordait de ressources plus étonnantes les unes que les autres. Il fallait absolument qu’elle se fasse un nom – comme on dit. Mais je ne révèlerais rien de son petit secret. Pour lui faire comprendre que j’allais être muet comme une pierre, je lui fis le signe de la fermeture éclaire sur la bouche et jetais la clé derrière moi, comme les enfants. Après tout j’étais encore un grand gamin, mais qui ne l’est plus ?!

    Un badaud s’approcha de ma jolie brune. Je savais que ça allait arriver à un moment ou un autre, fallait dire qu’elle faisait vibrer toutes les braguettes de l’assemblée avec son slim noir moulant – qui lui faisait un cul d’enfer si vous voulez mon avis – et son débardeur blanc comme la neige qui lui faisait un décolleté vertigineux. Et pour tout vous dire, j’avais faillit me noyer dedans déjà dix fois, je savais que ça n’allait pas être la dernière fois que je plongeais mon regard dedans. Elle l’avait fait exprès, ne dites pas le contraire ! Non ! Ne la défendez pas … bien au contraire, elle avait compris mes allusions, elle se lâchait et s’affirmait – mais si je résonnais avec la « logique » des filles, elle ne pouvait pas s’habiller « femme » ou du moins avec des fringues plus moulantes, alors qu’elle ne faisait pas partie du groupe, elle se ferait gicler à peine arrivée près de Liz. « Alors ma jolie. T’es seule ce soir ? Tu veux que je te tienne un peu compagnie ? » Lui dit-il tout en approchant sa main de la cuisse de la demoiselle. Je dû me faire connaitre en tapant du plat de la main sur le bar avec un petit sifflement – vous savez, quand un homme plisse les lèvres, fait un truc chelou avec sa langue, il siffle fort là … bon on s’est compris – et lui dis : « Ni compte pas garçon ou le Danny va te tenir compagnie… » L’harceleur – ça se voyait à sa tronche – se retourna vers moi, et tenta de me fixer dans les yeux tout saoul qu’il était. Visiblement il ne m’avait pas compris : « Danny … le grand black … oui, celui là qui se balade avec un cuteur et qui connait tous les arts martiaux possibles … celui là même avec qui tu fricotes pour rentrer quand t’es déjà « engnolé » … » C’est seulement après ces quelques explications qu’il semble comprendre, et descendit du tabouret, titubant. Je jetais un regard à ma petite apprentie et lui lançais un baiser.

    Après avoir bu à mon tour mes shooters et fais tout le bordel du tekpaf, j’entendis Faith me lançer, comme jamais je n’avais entendu une jeune femme le dire : « Une autre tournée, mon brave! » Elle m’arracha un secouement de tête suivit d’un rire rauque. Cette fille était exceptionnelle. « Hé, ça se boit pas comme d’l’eau la tequila … » Lui dis-je tout en lui servant de nouveau trois shooters. Ca ne me dérangeait pas de voir une fille complètement Out, mais ce que je n’aimais pas c’était quand elle se mettait à vomir de partout, tout de suite moins bandant et franchement rebutant. Mais je l’arrêterais à temps. Pour l’instant j’avais envie de m’amuser, sans qu’il ne lui arrive rien. « Alors ma jolie, tu as prévu de faire quoi ce soir ? Te bourrer la gueule toute la nuit ou … » Lui lançais-je alors, après un nouveau shooter, toujours la hanche callée contre le plan de travail.



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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeVen 20 Avr 2012 - 17:43

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En rangeant son carnet dans son sac, Faith vit un homme marcher dans sa direction. Dans un élan d'innocence alcoolisé, la jeune fille crut que c'était pour commander un énième verre au barman, mais non. L'homme en question s'assit maladroitement sur le tabouret le plus proche de Faith, et d'une nonchalance étonnante, dégainât sa plus belle phrase d'accroche: "Alors ma jolie. T'es seule ce soir? Tu veux que je te tienne un peu compagnie?" A ce moment de la soirée, bien que sa bonne éducation l'empêchait de le dire à voix haute, Faith pensa très fort "Je préfère me faire prendre en tournante par six rhinocéros aérophagiques plutôt que de tenir compagnie, espèce de taré". Mais la jeune fille avait été élevée dans le vieux Sud, alors elle alla pour poliment répondre qu'elle était flattée, mais pas intéressée, quand Jules le rembarra à sa place: "Ni compte pas garçon ou le Danny va te tenir compagnie…" Faith se retourna vers le barman en même temps que l'énergumène à côté d'elle, ne comprenant pas la menace. "Danny … le grand black … oui, celui là qui se balade avec un cuteur et qui connait tous les arts martiaux possibles … celui là même avec qui tu fricotes pour rentrer quand t’es déjà « engnolé » …" Faith jeta un regard à l'entrée, gardée par une armoire à glace, 1m90 à vue de nez, regard je-mange-des-poussins-vivants collé sur le visage. Même Faith qui n'avait pas grand-chose à se reprocher se sentit minable. Le badaud dû ressentir la même chose car il se retourna à sa table, piteux. Se retournant sur sa chaise, Faith vit Jules lui lancer un baiser, et elle sourit, le remerciant.

Pour fêter cette victoire par K.O., la jeune fille commanda une deuxième tournée, bien décidée à perdre connaissance ce soir. En lui versant le liquide âpre dans les verres, son barman préféré riat de bon cœur. Elle pu sentir son odeur. Une odeur musquée et sucrée. Un mélange de douceur et d'innocence. A cet instant là, si elle n'avait pas été beurrée comme un petit Lu, Faith aurait remarqué combien Jules était beau. Elle aimait les belles choses, les belles images. La photographie, la peinture, le cinéma… Ce qui expliquait sa fascination pour Bee et Liz. Mais Jules n'était pas beau au sens commun du terme. Il n'était pas bodybuildé, pas typé américain, pas le genre de mec que tu retrouvais dans les pubs d'Abercrombie&Fitch. Non, il était brun, avec des yeux tout aussi sombres, souvent mélancoliques mais un éclat y passait parfois sans raison apparente. Avec ses muscles finement dessinés et sa barbe de trois jours, Jules était finalement beau pour un étain genre fille. Il était beau pour celles qui avaient envie de sortir de cette ville, pour celles qui voulaient danser au son des tambours à Rio, nager à Bali dans la mer turquoise, faire la fête dans les bars à Barcelone, manger des pizzas dégoulinantes de fromage à Naples, boire des margaritas sur la plage à Mexico, passer un hiver blanc à Moscou… Et non celles qui rêvaient de travailler dans une agence immobilière, retrouvant son pavillon de banlieue chic le soir pour ouvrir leurs commandes de vente par correspondance. Oui, en cet instant, Faith aurait pu trouver Jules beau si elle y avait prêté attention, au lieu de s'enfiler son quatrième verre.

"Hé, ça se boit pas comme d’l’eau la tequila …" "Oui je sais, mais plus j'en bois, plus c'est bon!" dit la jeune fille ivre dans un éclat de rire. Le pire c'est que c'était vrai. Plus le liquide amer coulait dans sa gorge comme du petit lait, plus elle en appréciait le gout. "Alors ma jolie, tu as prévu de faire quoi ce soir ? Te bourrer la gueule toute la nuit ou …" Ah oui, c'est ça! Le petit détail ô combien important qu'elle avait oublié. Se redressant sur sa chaise, les yeux grands ouverts comme un Looney Tunes, elle s'écria:" Je peux pas rentrer chez moi, ou mon père va m'enfermer dans la cave jusqu'à ce que mort s'en suive!" Elle croisa les bras sur le bar et plongea la tête dedans. Ces réactions exagérées et infantiles étaient dûes aux cinq shots qui lui coulaient dans les veines, mais c'était hélas vrai, elle devait passer la nuit à boire, ou à dormir dehors. Elle engloutissat son sixième verre. "Foutu pour foutu… Jamais deux sans trois, n'est-ce pas?" articula-t-elle en souriant.



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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeLun 23 Avr 2012 - 15:45

→ Bois pas ça comme si c'était de l'eau.


    Je connais les filles, et rares sont celles qui tiennent bien l’alcool – même Hell, qui pourtant se trouve dans toutes les soirées possibles et inimaginables, ne tient pas l’alcool. Et pour tout vous dire, elle a une arme secrète : moi. On la sert, elle boit une gorgée, me file son verre discretos que je m’empresse de boire, ni vu ni connu, rapide comme l’éclair, et je lui rends. « oui oui elle l’a bu comme ça, hop cul sec. Ronde ?! Naaan elle tient super bien l’alcool Hell Anderson. » Haha sacré menteurs. Et cela permet à Hell de rester la reine des soirées et de ne pas passer pour une pauvre fille qui ne boit pas car elle ne tient pas l’alcool. Mais bien sur ça reste entre nous. Vous connaissez Hell, c’est la meilleure dans le domaine de la tromperie. Et puis il faut l’avouer, une fille totalement morte pilo, affalée sur une chaise, la bouche béante, ce n’est pas glamour. Enfin tout dépend de la fille, car il y a deux types de fille bourrée :
    - la première, la bombe qui, une fois transformée en poche à gniole, devient vulgaire et vomis de partout après avoir essayé de t’embrasser en faisant le poisson lave vitre.
    - le deuxième genre : la fille, tout aussi bombe que la première, mais qui après avoir bu trois petits verres retombe en enfance, celle qui rit puis pleure, puis se remet à rire avant de refondre en larmes, qui tombe amoureuse de toi puis de ton ami. Ce genre de fille bourrée là fait craquer tout homme qui se respect. Les autres, tu n’as qu’une seule envie, les laisser se faire un shampoing au vomis.

    Et lorsque je vis Faith me faire un grand sourire, dévoilant ses dents blanches, je su tout de suite qu’elle faisait partie du second type de fille. Celle qui te regarde avec de grand yeux brillants, un sourire d’enfant accrochés aux lèvres, celle qui te parle de ses peines de cœur avant de fondre en larmes en te disant, entre deux sanglots : « tu veuuux paas sooortiiir avec mooooi ? » Bien sur je sais que Faith n’est pas comme ça, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais ces filles là me font rire et bien que je sois un véritable connard, il faut dire les choses telles quelles sont, je n’aime pas les laisser seules, livrées à elles mêmes, dans ces jungles que sont les soirées étudiantes – ou ailleurs même. Ces mêmes étudiants déchainés, en plein âge con qui se croient libre de mettre leur engin où bon leur semble (oui, même dans une bouteille de vodka, oui il est resté coincé dans cette même bouteille de vodka à moitié pleine, oui il avait le kiki tout bleu, oui il a pissé dedans vingt fois en hurlant « J’vais peeerdre ma biite putaain Juuules ! », oui je l’ai emmené à l’hôpital quand j’ai enfin réussis à différencier le bouton « ON » de la radio et la pédale d’accélération.)

    Je bus mon shooter fixant Faith d’un regard malicieux quand soudain mon patron passa derrière moi en me bousculant sans me prêter attention. Je me tendis, pensant que j’aller avoir le droit à une remarque, ou bien même qu’il allait me passer un savon. Un barman parle avec ses clients mais ne s’installer pas en se tapant une bouteille, tranquille quoi, comme je le faisais. Je fis un signe à Faith pour lui dire d’attendre deux petites secondes, puis fis volte face pour me retrouver aux côtés de mon boss. « Hep Jo’… » lui lançais-je, comme si de rien n’était. « Yo gamin … te tracasses pas … tu crois que je vais t’foutre dehors parce que tu parles à la d’moiselle en te sifflant une bouteille de teq ? » Il se retourna rapidement pour jeter un œil à Faith qui était pratiquement affalée sur le comptoir : « Ouais, t’as bien raison gamin, la laisses pas seule, elle a l’air ronde comme un coin. » je ris tout en lui donnant une tape sur l’épaule. Après avoir rapidement préparé une commande, je revins vers la jolie brune qui répondit à ma question : « Je peux pas rentrer chez moi, ou mon père va m'enfermer dans la cave jusqu'à ce que mort s'en suive! » Elle écarquilla les yeux, et dessoûla presque un peu – oui presque un peu, car ça n’était pas une frayeur assez importante pour lui faire évacuer les vapeurs d’alcool qui embuaient son cerveau. Puis elle tomba tête la première dans ses bras croisés sur le comptoir. Je ris de nouveau, cette fille était un véritable bout en train. Elle releva la tête rapidement - ce qui me donna mal au crâne pour elle, car personnellement, quand j’étais saoul comme elle, je ne pouvais pas faire de choses trop rapides, comme lever la tête, tourner la tête, au risque d’avoir l’impression qu’une vieille locomotive s’amuse à faire des allers-retours dans mon crâne – et elle bu rapidement son dernier shooter, je fis de même avant de lui dire, tout en posant une main sur la sienne : « Fessée, tu sais très bien que ce n’est pas un problème, ma maison … mon lit est toujours ouvert pour toi … » lui dis-je d’un air taquin.




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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 10:47

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Drink to forget, babe.




Faith était bourrée. C'était clair, net et précis pour tout le monde. Assise sur son petit tabouret elle vit le monde clairement pour une fois. Elle était toujours engoncée dans son petit costume étriqué de fille parfaite/soeur parfaite/amie dévouée… Grace à l'alcool, ce déguisement s'envolait. Peut-être Jules avait gagné. Peut-être pas. Demain elle redeviendrait Faith, le petit toutou attendrissant. Mais ce soir avec tous ces verres dans le nez, elle était Faithsey, l'ado de 17 ans qui trainait dans les bars. "Fessée, tu sais très bien que ce n’est pas un problème, ma maison … mon lit est toujours ouvert pour toi …" Elle ne se défendait même pas face à ce sobriquet ridicule. Ce soir elle était cette fille: "Oui bien sur je sais que ton lit est ouvert à n'importe qui Jules, mais ce soir, qui sait, c'est peut-être ton jour de chance…"

Pourquoi avait-elle dit ça? Elle ne pourrait rien donner à Jules ce soir, mais elle voulait s'amuser. Faire comme toutes les filles qui séduisaient, charmaient, celles qu'on désirait, celles que Faith regardait et admirait sans jamais en être. Elle voulait danser. Ses jambes gigotaient au son des basses et même si le DJ ce soir semblait avoir eu ses platines dans un kinder surprise, elle voulait danser bordel. Ne tenant plus, elle s'élança sur la piste de danse, bien décidée à perdre trois kilos au rythme de la musique. Arrivée au milieu de la piste, elle se déhancha en rythme, ce qui lui sembla être ridicule mais tellement libérateur. Elle pria secrètement le ciel pour qu'aucune tête connue ne passe la porte à ce moment. Plus Faith dansait, plus la musique devenait entrainante. Un sourire s'épanoui sur ses lèvres quand un garçon plutôt faisable se colla contre elle. Elle avait réussi. Réussi à être séduisante, à attirer un spécimen du sexe opposé qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Mignon qui plus est. Satisfaite, elle retourna à son siège, en manque d'oxygène. Ou d'alcool. Ou des deux. "Bon on arrête les shots hein? C'est quoi ta spécialité, tavernier?"

Elle ne se ressemblait plus. Comme si ces traits avaient changé, laissant les grands yeux larmoyants et les rondeurs pouponnes au placard. C'est fou l'effet qu'avait la tequila sur elle. Ironiquement, elle restait Faith, gentille et douce, comme un chaton pelucheux sous somnifère. Peut être était-ce le moment de tirer la sonnette d'alarme. La désinhibition avait une emprise sur Faith tel Hadès sur les morts.

Dans un élan de lucidité, elle se rendit compte de son comportement. Pas du tout les manières qu'on lui avait inculqués étant petite. "Oh mon dieu, je devais avoir l'air d'une prostitué polonaise en manque!" murmura-t-elle pour elle-même. Il fallait qu'elle parte de ce trou ou elle avait fait la chaudasse. Mais elle était coincée. Elle ne pouvait partir sans Jules, hors il travaillait ici. Mais quelle heure était-il? Elle ne put même pas lire sur sa montre. Son regard était embué d'alcool, de dégoût de soi et de tristesse. Elle était triste d'avoir toujours à à faire ça pour se faire remarquer, triste d'avoir à hurler pour se faire entendre, triste d'être seule. Finalement, l'alcool n'avait pas aidé et elle revenait au point de départ, la boule au ventre.



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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 21:37

→ Bois pas ça comme si c'était de l'eau.


    « Oui bien sur je sais que ton lit est ouvert à n'importe qui Jules, mais ce soir, qui sait, c'est peut-être ton jour de chance… » J’étais sur à cent pour cent que la jolie demoiselle Delletto avait le cerveau qui baignait dans la tequila car jamais elle n’aurait été aussi docile. « Détrompes toi mon chou, mon lit n’est certainement pas ouvert à tout le monde – c’est plutôt le lit de tout le monde qui est ouvert à moi. » lui répondis-je, presque vexé. Son tabouret ne cessait de tanguer, elle n’arrêtait pas de se trémousser dessus, elle ne tenait plus en place comme toute personne bourrée qui se respect un tant soit peu. Alors que je faisais une nouvelle commande pour tout une table, je la vis se lever, partir comme une balle – ou du moins à une vitesse plutôt rapide pour quelqu’un qui est pleine à raz-bord. Faith avait eu la super idée d’aller se déhancher sur le « dance floor », super, là où je ne pouvais pas la surveiller. Elle se mit à onduler, comme jamais je ne l’avais vue auparavant, bien qu’elle fût déjà venue à mes soirées. On aurait pu dire qu’elle avait fait ça toute sa vie. Elle se laissait envahir par le rythme de la musique, bougeant au gré des basses, et elle irradiait le désir de plaire, tout comme Hell et ça me rendit jaloux. Je ne savais même pas pourquoi j’avais envie de buter chaque mec qui posait son regard sur elle. J’aimais Hell, la seule personne capable de me rendre jaloux était bien elle. Mais sans savoir pourquoi, à ce moment précis, j’avais envie d’aller chercher Faith par la peau du cul et de l’enfermer dans la réserve jusqu’à ce qu’elle dessaoule et qu’elle se rende compte de ce qu’elle était entrain de faire.
    Et alors que j’avais baissé les yeux cinq microminutes, au moment précis où je relevais les yeux, quelle surprise de la voir danser collée serrée avec un jeune nigaud tout juste sortis des jupes de sa mère, il ne savait même pas faire… je me calmais en buvant, à grande lampée, un verre de vodka.

    « Bon on arrête les shots hein? C'est quoi ta spécialité, tavernier? » me lança-t-elle comme tout bon routier qui se respect après être revenue s’asseoir sur son tabouret. Je secouais la tête, comme exaspéré, qu’allais-je donc faire d’elle ce soir ? Encore une fois, j’allais devoir faire attention à ce qu’elle ne s’étouffe pas avec son vomi pendant la nuit, haha. Je pris derrière moi la bouteille de rhum, versais quelque centilitre dans mon shaker, puis me munissais de la vodka pour faire de même, ainsi que du malibu et du curaçao bleu et pour finir j’ajoutais le jus d’ananas. Je mis à secouer le shaker avec vivacité et sentais déjà ma main s’engourdir à cause des glaçons. Lorsque je sentis que le cocktail était prêt je le versais sans un verre, ajoutais de nouveau des glaçons ainsi qu’une brochette de bonbons. Je fis glisser le verre jusqu’à la demoiselle tout en lui disant « Cadeau. C’est mon préféré. »

    « Oh mon dieu, je devais avoir l'air d'une prostitué polonaise en manque! » j’acquiesçais avec un signe de tête tout en faisant le tour du bar. Une fois arrivée à côté d’elle, je posais une main sur la sienne en lui disant : « Pire que qu’une pute polonaise en manque … on aurait dit un tolar venant à peine de sortir de prison après trente ans fermes … » Je fis signe à Jo’ qui leva la main, accompagnant son geste d’un « Vas-y mon garçon. » Ouais ouais compte sur moi Jo’… quel camionneur celui là. J’attendis qu’elle ait bu quelques gorgées de son verre avant de la tirer par la main en direction des cuisines, l’entrainant après moi : « J’t’emmène ailleurs Fessée… là où tu pourras endosser ton rôle de péripatéticienne polonaise sortant tout juste de taule. » J’allais l’emmener dans la meilleure boite de la ville, là où nous pourrions bouger nos corps sans avoir l’air de jeunes en manque de sexe.





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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeMer 25 Avr 2012 - 14:30

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"Détrompes toi mon chou, mon lit n’est certainement pas ouvert à tout le monde – c’est plutôt le lit de tout le monde qui est ouvert à moi. " Faith riat, mais elle sentait bien qu'elle l'avait vexé. Elle le laissa travailler et alla danser. En revenant elle commanda la spécialité de jeune homme. Encore une fois elle resta coite devant le spectacle qu'il offrait. Elle aurait voulu apprendre comment il faisait, elle qui ne savait qu'ouvrir la bouche pour dire oui et non. Il lui donna son cocktail d'un bleu profond, surmonté d'une brochette de friandises. "Cadeau. C'est mon préféré." La jeune fille sourit "Trop bien! Des bonbons!" Elle engloutissat les douceurs comme on mangeait une dinde de Thanksgiving, voracement. "Il s'appelle comment? Au fait, combien je te dois?" S'en suivi des lamentations pathétiques sur son comportement tout aussi minable. Jules contourna le bar pour la rejoindre. "Pire que qu’une pute polonaise en manque … on aurait dit un tolar venant à peine de sortir de prison après trente ans fermes …" Elle leva le nez de son verre, les yeux ronds comme des billes, la bouche ouverte de stupéfaction "Mais!" Exclamation enfantine de la demoiselle qui changeait de comportement aussi vite qu'elle buvait. Soudain, Jules lui prit la main et l'entraina dans son sillage "J’t’emmène ailleurs Fessée… là où tu pourras endosser ton rôle de péripatéticienne polonaise sortant tout juste de taule." "Attends, j'ai pas fini!" Mais trop tard, le jeune homme passait déjà la porte des cuisines, puis la porte de derrière, conduisant sur un parking. Jules se dirigea vers une moto. Sans se poser de questions, Faith s'assit sur l'engin derrière lui, l'alcool aidant cette confiance aveugle. Elle alla pour demander la destination, mais déjà le bruit de moteur couvrait tous les bruits. Elle sourit, se sentant libre. Personne ne savait ou elle était et, mieux encore, personne n'aurait pu croire qu'elle était là, sur le siège arrière d'une moto, avec un garçon, selon les standards, peu fréquentable, partant vers une direction inconnue.

La moto s'arrêta dans un coin de Middle Fawkes qu'elle ne connaissait pas. Ça ressemblait à une zone industrielle abandonnée. Un peu glauque comme ambiance mais Faith, totalement docile à ce stade de la soirée, demanda toute guillerette: "Alors? On va ou?" Jules s'approcha d'une porte blindée de ce qui ressemblait à une cave. Il toqua, et l'écho de sa force se fit entendre. Un grand molosse ouvrit la porte, encore plus effrayant que "le Danny". Jules et lui échangèrent trois mots que Faith ne pu entendre, et il rentra à l'intérieur, la jeune fille sur ses pas. Elle se faufila dans l'espace exiguë qu'était en fait un escalier descendant. Au bout des marches se trouvaient une porte capitonnée, d'où s'échappait un bourdonnement. Jules ouvrit la porte.

C'était impossible. Comment ce lieu pouvait-il exister à Middle Fawkes? La boite n'était en réalité qu'une pièce, très haute de plafond, faite de parpaings et de ciment brut. Un coin avait été aménagé pour le bar et le DJ, mais le reste n'était qu'un terrain vague, plafonds et murs en plus. Des lumières noires et stroboscopiques rendaient le blanc des vêtements de l'assistance flou. La musique qui se déversait des amplis, branchés sur réacteur d'avion, était hypnotique, sensuelle, inquiétante. C'était le centre du monde. Pour la première fois de sa vie, Faith se sentait à sa place. Elle sentait l'adrénaline couler dans ses veines, son coeur qui battait à l'unisson avec la musique. Elle sentait des odeurs de rouille et de sucre. Comme du sang et du miel. Tout se mélangeait. Vie et mort. Danger et innocence, encore. Elle prit la main de Jules et l'emmena au milieu de la piste. Le centre du centre du monde. Elle ferma les yeux et commença à danser. Un sourire extatique plaqué sur le visage, elle n'avait plus peur, s'abandonnait. Comme si l'endroit lui murmurait "Nous te comprenons. Nous avons les mêmes rêves, les mêmes ambitions." Était-ce réel?

Elle dansait depuis ce qui lui paraissait des heures. Ou alors quelques secondes. Elle ne savait plus. Instant et infinité. Tout se mélangeait. Quelqu'un lui prit soudain le poignet. Réveilles toi.



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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeLun 27 Aoû 2012 - 13:54

→ Bois pas ça comme si c'était de l'eau.


      A peine étions nous arrivés dans la ruelle où se trouvait la boite souterraine, que je sentais déjà les basses résonner dans mon corps. Je garais la moto plus loin et pris le casque des mains de Faith. L’empressement s’emparait de mon corps. J’avais envie de sentir tout mon être vibrer au rythme des boumboum. C’était une boite que j’affectionnais tout particulièrement car on ne trouvait pas les petits friqués de Middle Fawkes, mais plus les mecs dans mon genre. Les bad guys, les personnes pas fréquentables, les junkies, appelez ça comme vous voulez. Mais cette boite vendait réellement du rêve. C’était un endroit qui vivait vraiment, et où l’on pouvait être nous même sans même avoir besoin de se faire passer pour quelqu’un que l’on est pas. Le videur, que je connaissais très bien – parce qu’à force de me voir tous les week-ends, il m’avait pris sous son aile, comme on dit – me salua, puis me taquina sur Faith. « Tu tapes dans le jeune maintenant ? » Je ris, ce mec avait toujours les mots pour détendre l’atmosphère, non qu’elle soit tendue à ce moment précis hein. « Je te rappelle que je ne suis pas bien vieux non plus. » Il me donna une bourrade dans l’épaule et me dit avec un clin d’œil : [color:cd1c=darkslategray ] « T’inquiètes je ferme les yeux . T’es l’un de nos meilleurs clients, on va pas faire d’histoire maintenant. » Je hochais la tête et pris la main de Faith, si petite dans la mienne. Puis le molosse nous ouvrit la porte et nous descendîmes les escaliers en fer, les mêmes que l’on trouve dans les usines. Je sentais que Faith était un peu tendue au bout de mes doigts. N’était-elle jamais allée en boite ? Ca serait une première.

      Ce que j’aimais dans cette « discothèque » c’est qu’elle n’était pas comme toutes autres, avec un décor méga swag et tout le bordel, avec des DJ’s connus, des lumières de partout, des rideaux et des sofas pour le carré VIP. Non, cette boite là ressemblait plus à un entrepôt, avec des spots vieux comme le monde, mais qui marchaient encore à merveille. On sentait que le sol était usé par des milliers de personnes ayant dansé dessus. Les murs avaient une peinture, mais cette dernière s’était écaillée avec le temps et était recouverte de centaines de tags et autres graffitis, mais ça ne faisait pas crade. On s’y sentait bien. Et il fallait l’avouer, c’était le repère des dealers et autres junkies, mais tout se passait très bien car le patron veillait toujours, tapis dans le noir. Le bar par contre était rutilant – ce qui détonnait un peu – et pourvu de toutes les bouteilles d’alcool inimaginable. On ne manquait de rien. Voilà ce qu’on attendait d’une vraie boite de nuit.

      A peine venions-nous d’arriver dans la pièce sombre, que je voyais déjà des yeux se lever vers nous, détaillants Faith de la tête aux pieds, levant des mains dans ma direction, des regards lubriques se poser sur la jeune brune qui m’accompagnait. Je soupirais, ce soir on avait le droit aux dalleux, super. J’allais devoir garder un œil permanant sur ma petite protégée. Mais Fessée ne semblait pas les avoir remarqués, elle me saisit la main et m’entraina au milieu de la piste de danse. Les gens s’écartèrent sur son passage, puis se refermèrent sur nous. Pris au piège dans cette marrée humaine. Puis son corps se mit à bouger, et à chacun de ses coups de bassin au rythme de la musique je sentais que mon cœur défaillait petit à petit. Ho damn, qu’on m’enlève cette tentatrice de sous les yeux. Mon appel fut entendu car je sentis un corps chaud se coller à mon dos. Puis la blonde fit le tour pour écraser son bonnet D contre ma cage thoracique. Ok. « Alors Jules, tu m’as laissée en plan la dernière fois … » Me susurra-t-elle à l’oreille de sa voix sensuelle. Puis elle décida de m’entrainer vers le bar, et sincèrement je n’avais pas trop le choix. Je m’accoudais donc au comptoir et la regardais d’un air Qu’est-ce que tu me veux encore ? Mais elle se fichait, elle continuait de jouer : « T’es parti sans que j’ai pu te remercier, Jules… » Me dit-elle en passant un doigt dans mon jean. Ok, elle allait vite redescendre sur terre celle-là. Mais pour l’instant je n’avais pas que ça à foutre. Faith dansait toujours comme une chaudasse au centre de la piste, je ne voyais plus que sa petite tête s’agiter. Puis je fis quelqu’un s’approcher d’elle. Je me redressais pour mieux voir qui c’était, et ce qu’il lui voulait. A côté de moi, la blondasse s’excitée toute seule : « Hé, tu m’écoutes beau brun ?! » Euh là tout de suite, Non. Il fallait que j’aille voir ce qui se tramait, Faith était encore innocente et bien naïve, si je l’avais entrainée ici, ce n’était pas pour qu’elle perde sa virginité en se faisant violer dans une tournante. La blonde me saisit le bras, je me retournais et lui lançais l’un de mes regards glacial avant de tirer mon bras d’un coup sec. Ses mains tombèrent mollement contre son corps et elle me regarda bouche bée. Quoi ? Ferme la bouche on dirait un mérou.. Les gens se poussèrent sur mon passage et j’arrivais près de Faith juste au moment où l’homme lui saisissait le poignet. J’interceptais son geste, lui faisant lâcher prise et soulever son bras jusqu’à sa tête et lui disant, les dents serrées et le regard noir : « Tu comptais faire quoi mec ? » Je ne fus pas le seul à voir rouge, car il commença à me pousser après avoir récupéré son bras : « Quoi, c’est ta copine ? Tu d’vrais faire gaffe mon gars, elle chauffe les mecs en dansant comme une pouffiasse. » Je me mordis la lèvre et me mis à secouer la tête . Mon bras alla chercher le corps de Faith, et sans un regard, je la fis glisser derrière moi, comme pour la protéger. « Et tu as cru que t’allais pouvoir la baiser comme ça, connard ? » Ca devenait chaud. Et je n’attendais que ça, de me battre, mais pas avec Fessée dans les parages.

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MessageSujet: Re: Drink to forget, babe.   Drink to forget, babe. Icon_minitimeLun 27 Aoû 2012 - 17:31

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Faith, ouvrit enfin les yeux. Elle ne connaissais pas la personne qui lui avait agrippé le poignet mais Jules arrivait déjà à son secours et repoussa l'homme qui se trouvait maintenant surpris face à la situation qui, certes, portait à confusion. Remarquez, il pouvait l'être - surpris - Jules avait des airs de taureau face à un tauréador espagnol tout de rouge vêtu. Il faisait même peur à la jeune fille, qui n'avait jamais vu cette expression sur son visage, lui qui semblait si détacher de tout. "Tu comptais faire quoi mec ?" "Quoi, c’est ta copine ? Tu d’vrais faire gaffe mon gars, elle chauffe les mecs en dansant comme une pouffiasse." Faith vu rouge à son tour. L'alcool montât à ses tempes, elle les sentit battre sous la colère et l'indignation, et, pour la première fois de la soirée, elle dit ce qu'elle avait à dire. "Ca va pas, espèce de malade? D'abord, on parle pas des gens à la troisième personne quand ils sont a coté de toi. Mais à ce que je vois, la mauvaise éducation c'est inhérent chez toi. En plus, t'as chaud pour me traiter de pouffiasse? Et puis même si je l'était d'ailleurs, t'aurais pas une chance. Regarde ta gueule, t'es rose comme un cochon t'es en rut ou bien? T'es habillé comme un plouc, tu sens la sueur et l'aftershave à 50 centimes, t'as des trucs bizarres dans les dents, t'as les cheveux gras dégueulasses, j'ai envie de vomir rien qu'en posant les yeux sur toi. Alors maintenant tu remballes ta gaule, et tu vas sniffer le silicone des seins des morues ailleurs, sinon j'éclate ta tronche de vieux pervers mal dégrossi sur le sol. Vu?" Faith regretta ses mots juste après les avoir prononcés. Ça, ça allait faire le tour du lycée le lundi suivant si Jules le répétait à n'importe qui. En plus le porcinet ne semblait pas être content qu'une fille d'un mètre soixante les bras levés, dix kilos toute mouillée lui parle comme ça. C'était pas bon, pas bon du tout. Alors pour faire bonne figure suite à son petit speech, Faith leva les bras à son visage, serra les poings et assena une droite dans le gros nez de l'importun. Ce que personne ne savait, ici à Middle Fawkes, c'est qu'avant de se mettre au tir à l'arc, Faith avait pris pendant longtemps des cours de boxe. Elle adorait tous les sports de combats, les sports de "mec", ceux que Brittany regarderait avec un air de dédain et de dégout le plus profond. Petite, elle regardais les combats de mixed martial art avec son père et son frère, le sport le plus violent car tout les coups étaient permis, mis à part les coups derrière la nuque. L'UFC était l'événement des samedis soirs, et si elle le ratait, elle le regardait sur internet le lendemain.

À terre, le nez de l'homme saignait à flot répandant sur sa chemisette des taches rouges et coagulés. Le problème fut qu'il se relevât bien vite, Faith, avec toute la volonté et l'expérience du monde faisait poids plume à coté du sumo. Les expressions sur le visage gonflé et tuméfié de l'individu oscillaient entre la honte, la colère et l'envie de disparaitre sous terre. Finalement la colère l'emporta, au grand dam de Faith. Elle eu un petit rire nerveux, et parti dans la direction opposée, jouant des coudes pour passer parmi la foule qui s'était compacté autour du grand blessé. Elle trouva laborieusement la porte de sortie, se rappelant que maintenant la présence de Jules. Elle se retourna et le vit juste derrière, un peu essoufflé, un peu autre chose aussi mais Faith ne savait pas quel était se regard. Elle en profita pour jeter un dernier coup d'oeil sur le hangar qui faisait office de boite de nuit. L'agitation s'était dissipé, l'assistance s'était remise à danser comme avant, comme elle le ferait toute la nuit, et toute les nuits sans la jeune fille. Ce monde ne s'arrêterais pas de tourner. Faith regretta cette altercation, elle aurait pu passer une nuit formidable, à ne rien faire que s'enivrer de la musique, d'alcool et de lumières. Mais le destin en avait malheureusement décider autrement, et elle remonta l'escaliers quatre à quatre, pressée finalement de s'éloigner des hommes qui l'avaient déçu se soir, une fois de plus. Elle se jura que plus jamais elle ne retournerais se souler la tronche comme elle l'avait fait… Du moins pas tout de suite. L'alcool redescendait, mais pas l'adrénaline, doux nectar qui coulait à flot dans ses veines. Elle se sentait prête à frapper, à déchiqueter, à écrabouiller tout ce qui se trouvait sur son chemin… Mais pas l'armoire à glace de l'entrée, se dit-elle en passant devant le videur, le tête baissée . Sur le parking, éloigné de la porte d'entrée de la boite, elle ramassa une tige de fer rouillée qui trainait, et s'acharna sur un poteau de signal téléphonique, qu'elle faisait tanguer - bon ok, vibrer - quelques personnes n'aurait pas forcement de téléphone ce soir, de plus qu'il avait l'air vachement délabrer ce poteau. Elle frappa plusieurs coups, de toute sa maigre force, puis lâcha la barre d'un geste brusque, car elle était en fait bardé de clous rouillés et tordus, enfoncé semblait il de force dans le métal tendre. Finalement c'était peut être une arme de fortune qu'un sans domicile avait construit puis laissé la quand mieux c'était présenté, et Faith dans sa grande idiotie, l'avait prise à l'envers, les clous dans les mains. Elle baissa les yeux vers ses paumes piquetés de trous peu ragoûtants et inondés de sang noir dans la pénombre du parking. Elle leva enfin les yeux vers Jules, qui la regardait comme si elle venait d'assassiner toute sa famille - ou toute la ville vu son expression. L'adrénaline, fidèle au rendez-vous, effaçait toute douleur comme par magie et c'est dans un rire dément qu'elle s'adressa au jeune homme: "Heureusement que j'ai mon rappel de vaccin pour le tétanos hahaha".





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