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 Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack

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MessageSujet: Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack   Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 10:13

Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack Tumblr_m3bvlzG1V31rv0soro1_500

Un feu rouge apparut devant nous, et je m'y arrêtai. J'en profitai pour me tourner vers Mackenzie, la jolie rousse que j'avais rencontré au Tommy's Diner et qui m'avait sorti d'une situation des plus délicates, et lui répondit tout en lui adressant un sourire que je n'avais aucune idée de l'endroit où nous allions. Et c'était la vérité. La jeune femme et moi nous étions revus une fois après notre étrange conversation au bar, qui avait très mal commencé pour finir en beauté. Je m'étais rendu compte que je ne m'étais pas trompé, le courant semblait très bien passer entre nous deux, et tout ce dont j'avais besoin, c'était d'une nouvelle amie qui ne me jugeait pas, et qui n'avait pas connaissance des conneries que j'avais pu commettre auparavant. J'étais fatigué de devoir supporter ces étranges regards supérieurs, lorsque les gens découvraient mes bras couverts de tatouages, ma cigarette à la bouche, mes vêtements peu communs. Mackenzie ne semblait pas avoir de problèmes avec la différence, du moins je n'avais pas encore senti ses yeux sur ma peau scruter mes tatouages comme avaient l'habitude de le faire beaucoup de personnes prétendant être mes amis. J'arrivais parfois à oublier le fait que Brittany ait été sa soeur. Quand nous discutions, elle était Mackenzie, juste Mackenzie, simplement elle. J'imaginais le manque de tact des gens, lui demandant sans cesse des choses inutiles concernant sa soeur disparue. Je l'admirais d'avoir tenu, d'avoir résisté à l'envie de leur envoyer son poing en plein visage, ce qu'ils auraient amplement mérité. Pour toutes ces choses et sans vraiment la prévenir, j'avais débarqué chez elle pour lui annoncer que nous partions quelques jours loin de la ville, sans demander l'avis de ses parents, dont je me fichais complètement. Elle était mineur, j'étais majeur, je n'étais pas certain qu'ils auraient accepté que leur jeune et maintenant unique fille parte ils ne savaient pas où en compagnie d'un gars bizarre avec des tatouages, sentant la cigarette à plein nez. Je n'étais pas du genre à respecter les règles, ma réputation, bien que fondée sur des rumeurs et des ragots, était bien présente et connue de tous. Pour ces raisons, j'avais décidé de zapper cette étape là pour aller à l'essentiel. Nous avions sauté dans la voiture, et étions parti en direction de la sortie de la ville, sans réels projets, sans réelles envie. Lorsque le feu passa au vert, j'appuyai sur l'accélérateur, ce qui entraîna un bruit de casserole infernal et plutôt inquiétant pour celui qui n'avait pas l'habitude de l'entendre.

La musique de fond ne nous empêchait absolument pas de discuter. Cela faisait un quart d'heure que nous étions partis de chez elle, et j'entendais dans sa voix de l'excitation, mais pas d'inquiétude. Elle me faisait confiance. Peut-être que cela était une erreur de sa part, je ne savais pas où j'allais, je roulais sans but précis, nous pouvions nous arrêter dans dix kilomètres comme dans cent. Tellement de choses pouvaient se passer durant ce voyage, j'en avais l'estomac noué. Mais l'adrénaline que j'éprouvais en m'engageant vers l'inconnu en compagnie de Mackenzie valait bien le peu d'anxiété que je ressentais au fond de moi. Je continuais toujours tout droit, sans me poser plus de questions. J'empêchai mon esprit de divaguer parmi de lugubres pensées et ne me concentrai que sur le route, ainsi que sur les paroles de Mackenzie. Je sortis une énième connerie, et ne pus m'empêcher de la contempler rire, appréciant le son cristallin allant si bien avec ses longs cheveux roux, et son visage quelque peu angélique. Je ne me rendis plus compte de ce que je faisais. Ce fut comme si je ne contrôlais plus rien. Je sentis ma main gauche auparavant posée sur la fenêtre entrouverte donner un grand coup dans le volant. Le véhicule fit une impressionnante déviation pour quitter la route. Lorsque je me rendis compte de ce que je venais de faire, j'essayai du mieux que je pus de reprendre le contrôle de la voiture, mais il était bien trop tard. Je fermai lâchement les yeux, attendant avec appréhension le choc qui allait venir. Et je ne m'étais pas trompé. Ma tête, et mon corps tout entier décollèrent du siège sur lequel je m'étais cramponné pour s'étaler sur l'air bag qui venait de se déployer. Une grande douleur apparut au niveau de mon cou. Mais sans prêter attention à cela, je sortis en vitesse de la voiture, fit le tour de celle-ci sans même regarder son état et ouvrit la porte du passager où se trouvait Mackenzie. Avec un profond soulagement, je la découvris consciente et sans visible blessure. Je l'aidai à sortir, et l'auscultai presque, anxieux.

« Je suis tellement désolé ... Tu n'as rien, tu vas bien ? Tu as mal quelque part ? Je peux faire quelque chose pour toi ? Si tu as envie de me gueuler dessus, ou de me frapper vas-y, défoule-toi, je suis vraiment con ... »

Je passai une main tremblante dans mes cheveux tout en jurant de façon vulgaire. Je me fichais complètement de ma voiture qui venait de s'encastrer dans le panneau annonçant que nous arrivions à Middle Fawkes. Tout ce que je voulais, c'était que Mackenzie ne soit pas blessé. Et qu'elle ne m'en veuille pas trop, accessoirement.


Dernière édition par Shayan DeFonteino le Dim 10 Juin 2012 - 15:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack   Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack Icon_minitimeSam 2 Juin 2012 - 11:53

Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack Tumblr_m1jzfkfNiO1rq47k0o1_500

J'étais tranquillement installée devant la télé ce jour là. Je ne demandais rien à personne et pourtant, je suis là, maintenant, avec Shouss. Avec ce jeune serveur aux multiples tatouages que je trouve si attachant et tellement drôle...Je l'ai rencontré quelques semaines auparavant, et, on peut dire que notre première impression n'était pas si bonne que ça ! Elle était même très mauvaise...Mais, comme on dit souvent, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ! Et heureusement, nous nous sommes très vite rapprochés et nous avons sympathisés jusqu'au moment ou le patron de Shayan avait débarqué et ou je l'avais, plus par chance que par mérite, envoyé balader en inventant une histoire invraisemblable mais qui avait fonctionné, comme par miracle. Bref, j’étais affalée sur le canapé, des chaussons roses aux pieds et portant encore ma robe de chambre alors qu’il devait être aux alentours de onze heures ! Mais, ma mère fit son apparition, et je fus contrainte de monter à l’étage pour m’habiller. Enfin, elle ne m’y obligea pas, mais je préférais faire ma toilette que de rester dans la même pièce qu’elle plus de cinq minutes ! C’est donc en traînant les pieds que je gravissais les escaliers et me rendais à la salle de bain ou je pris une longue et bonne douche bien chaude. Puis, je m’arrêtai devant mon dressing pour choisir un à un les futurs composants de ma tenue. J’hésitai longuement avant de dénicher les vêtements parfaits pour le temps superbe qu’il faisait dehors ! Une robe assez simple mais très belle à fleurs et afin de casser le côté kitch de la tenue, je tenais à enfiler par-dessus une veste en jean qui sublimerait le tout. Je chaussai enfin des talons aiguilles et me maquillai légèrement, sans en faire trop. Ensuite, je brossai consciencieusement mes longs cheveux roux et les attachai en un gros chignon. Une fois cela fait, je suis descendue avec l’intention de continuer mon feuilleton vue que ma mère est montée elle aussi prendre sa douche comme d’habitude, mais là, je vois un jeune garçon au visage familier. C’était Shouss lui-même ! Je l’avais vu par la fenêtre et un sourire s’était immédiatement dessiné sur mon visage. Je lui avais fait un bref signe de la main et j’accourrai déjà en sa direction. J’ouvrai doucement la porte pour ne pas que ma mère nous entende et la refermai aussi discrètement que possible. Puis, une fois sûre qu’aucune oreille indiscrète ne puisse nous entendre, je pris Shouss dans mes bras et lui plaquai un baiser sur la joue. « Alors ! Qu’est ce qui t’amène par ici ? » Il m’expliqua la raison de sa venue et sans hésiter, je montai avec lui dans la voiture, direction l’inconnu ! Une fois confortablement installée sur le siège du véhicule, je demandai à Shouss ou nous allions, mais, il me répondit qu’il n’en avait absolument aucune idée. Autrefois, cette conduite m’aurait déplu et j’aurai toute de suite paniquer, mais là, je me sentais en sécurité ! C’est dingue quand même ! Je n’avais vu ce garçon qu’une seule fois dans ma vie et je partais avec lui vers je ne sais ou sans en prévenir personne ! Et pourtant, j’étais rassurée, j’étais persuadée que rien ne pouvait m’arriver avec lui ! Je ris aux éclats avant d’ajouter :« C’est parti mon kiki ! » Et je me mis à chanter à tue tête sur les morceaux qui passaient à la radio. Pendant toute la durée du trajet, on rigola, on se raconta tout et n’importe quoi, on s’amusa ! Bref, c’était juste GE-NI-AL ! Je ne regrettai pas une seule petite seconde d’être montée avec Shouss ! Au contraire ! Si j’avais refusé, je m’en serai voulu à mort et je ne me le serai jamais pardonnée ! Tout à coup, alors que Shouss avait sorti une autre connerie dont il avait le secret et que j’éclatai encore une fois de rire, on heurta quelque chose, ou quelqu’un….Je n’en sais rien ! Tout ce que je sais, c’est qu’on avait dévié de la route principale et qu’on était mal barrés ! Tout mon corps bascula vers l’avant, je n’avais pas vu le choc venir, c’était arrivé si rapidement ! Il n’avait fallu qu’une seule seconde d’inattention de Shouss pour qu’on en arrive là ! J’avais un mal à la tête affreux et je vis Shayan descendre de véhicule pour accourir à mon secours ! Il me fit d’un air totalement affolé : « Je suis tellement désolé ... Tu n'as rien, tu vas bien ? Tu as mal quelque part ? Je peux faire quelque chose pour toi ? Si tu as envie de me gueuler dessus, ou de me frapper vas-y, défoule-toi, je suis vraiment con ... » J’esquissai péniblement un léger sourire, même si j’avais terriblement mal à la jambe et que je craignais une fracture ou autre chose de ce genre. Je lui répondis en tâchant de me monter rassurante : « Ne t’inquiète pas pour moi Shouss, je vais bien ! Et tu n’as rien à te reprocher d’accord ? » J’essayai alors de me lever et constatai avec soulagement que rien n’était cassé ! Juste une petite douleur à la cheville mais c’est tout ! Je regardai anxieusement la voiture de Shouss qui était vraiment dans un sal état ! « Oh ! Ta voiture….Je suis vraiment désolée Shouss ! Tout ça c’est de ma faute ! Si seulement j’avais pas rigolé comme une débile mentale rien de tout cela ne serait arrivé ! » Puis, je me reconcentrai sur Shayan et aperçus une blessure au niveau de son cou, je m’approchai doucement de lui et avançai délicatement ma main vers la plaie : « Mais Shouss ! Tu saignes ! T’es sûr que ça va ? »
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MessageSujet: Re: Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack   Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 17:11

Malgré les paroles de Mackenzie, paroles qu'elle s'efforçait de rendre rassurantes, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour elle, pour sa santé, et de ce qu'elle pouvait bien penser de moi, et de ma stupide idée de voyage improvisé qui prenait la tournure d'une véritable catastrophe. Je me sentais tellement coupable ... Si l'impact avait été un peu plus violent, si la voiture s'était encastrée dans le panneau du côté du passager, si le pare brise avait volé en éclat ... Peut-être que Mackenzie n'aurait pas survécu, peut-être que je l'aurais tué en voulant jouer le gars cool. A cette pensée, et en entendant Mackenzie dire que je n'avais rien à me reprocher, et que tout était de sa faute, je l'attrapai par les épaules ;

« Mackenzie, arrête ! Ne pense pas que tu es responsable de ça, s'il te plait ! Je m'en bas les couilles de ma voiture, tout ce que je veux c'est que tu ailles bien. Tu aurais pu mourir par ma faute, je suis désolé ... »

Je ne me souvenais pas avoir eu si peur, durant toute ma vie. Je ne pus m'empêcher de contempler la jeune femme encore et encore, et lorsque je fus sûr qu'aucune goutte de sang lui appartenant avait coulé, je poussai un profond soupir de soulagement. Elle porta une main à mon cou, et je sentis un picotement dérangeant. Lorsqu'elle repoussa sa main, et que je découvris celle-ci couverte de sang, je fourrai une main dans ma poche pour en sortir un mouchoir en papier froissé. Je tapotai ce dernier sur la plaie, que je ne pouvais pas voir mais que je pouvais très, très bien sentir. Je plaquai le mouchoir sur mon cou, sans faire attention au rapide rougissement du papier auparavant blanc. Je murmurai que ce n'était rien, en essayant tant bien que mal d'effacer les traits tirés par la douleur de mon visage. Ce fut à ce moment là que je me rendis compte à quel point mon cœur tambourinait dans ma poitrine, comme s'il souhaitait s'en délivrer. Ma vue se brouilla de tâches noires inquiétantes. Je fermai les yeux et posai une main sur la portière ouverte de ma voiture, afin de ne pas m'écrouler. Ce fut comme si l'anxiété déjà bien présente en moi se multipliait par dix. Je manquai de m'évanouir, tellement la douleur de ma tête, que j'avais ignoré jusqu'à présent pour me préoccuper au mieux de Mackenzie, était grande. Je plaquai une main moite sur mon front, et attendis, les yeux fermés, que la douleur passe. J'espérais qu'elle allait passer, du moins. Je n'avais plus aucune conscience de ce qu'il pouvait bien se passer autour de moi. J'avais oublié Mackenzie et l'accident, pour me focaliser sur la douleur. Lorsque celle-ci me sembla définitivement insupportable, je laissai échapper un long gémissent. Puis, aussi vite qu'elle était arrivée, la douleur disparut. Lentement, prudemment, je rouvris les yeux. Cet affreux manège n'avait duré qu'une minute à peine. Et pourtant, j'avais eu l'impression d'agoniser durant des heures. Je relevai la tête et fus presque surpris qu'elle tienne encore sur mes épaules après ce qu'elle venait de subir. Je fus comme surpris de retrouver Mackenzie, comme si celle-ci serait partie en courant pour aller mener une vie d'amazone dans la forêt de Middle Fawkes. J'avalai ma salive. Et me jetai dans les bras de la jolie rousse. Je fus soulagé de pouvoir la serrer, elle n'était pas une illusion, elle était bien là. Je lui murmurai à l'oreille que j'étais désolée. Je dû le lui répéter une bonne dizaine de fois avant de la lâcher progressivement, et de la laisser respirer. Je me laissai glisser sur le sol, en m'adossant à la voiture. Je jetai un regard autour de nous. Des champs, des arbres, des étendues d'herbes vertes, un réseau bien trop faible pour pouvoir passer un coup de fil. Et aucune voiture, à part la nôtre qui n'était absolument pas en état de rouler. Nous étions surement dans le coin le plus paumé de Middle Fawkes. Je me tournai vers Mackenzie, et d'une voix plate, comme si on venait d'aspirer toutes mes émotions, je dis ;

« Et maintenant ? »
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MessageSujet: Re: Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack   Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack Icon_minitimeSam 23 Juin 2012 - 11:31

Shouss m'attrapa soudainement par les épaules et s'entêta à dire que tout était de sa faute, que j'aurai pu mourir à cause de lui et qu'il s'en contre-fichait de sa voiture, pourtant bien amochée. Tout ce qui lui importait, c'était de me savoir en vie et je crois qu'il culpabilise beaucoup, même si rien n'est arrivé. Je passai alors mes deux mains dans les siennes et les serrai fort, comme si c'était la dernière fois qu'il m'était donné de le toucher. Je m'efforçai de paraître calme pour le rassurer, pour qu'il arrête de dire n'importe quoi sur ce qu'il venait de se passer mais je crois que mon jeu n'était pas bien convaincant. J'avais eu très peur à ce moment là, lorsque la voiture a dévié du chemin normal et qu'elle s'est encastrée contre un mur. Mais, une chose est sûre, je n'ai pas vu ma vie défiler devant mes yeux, non. Ça, c'est que des conneries ! Quand t'es à deux doigts d'y passer, tu penses pas à ta mère, à ton père, ou à ton chien non ! Tu penses à ta petite personne, et à celle qui est à côté de toi, point barre. Et justement, j'avais eu terriblement peur pour Shouss, ce jeune serveur tatoué que j'apprécie tellement et que je venais tout juste de rencontrer. Je n'aurai pas pu me le pardonner si il lui était arrivé quoi que ce soit, parce que, pour moi, j'étais aussi fautive qu'il ne l'était. Il avait suffi d'une seconde d'inattention, d'un petit moment de faiblesse pour que tout s'enchaîne...Et que l'accident tant redouté pointe le bout de son nez...Tout en resserrant mon emprise sur ses mains, je murmurai : « Tout va bien Shouss, tout va bien...Je n'ai rien, et tu n'as absolument rien à te reprocher, crois moi ! Tout ce qui importe maintenant, c'est que tu ailles bien, d'accord ? » Puis, doucement, je défi l'entrelacement de nos doigts et reculai de quelques pas. Et c'est à cet instant précis que je vis une petite trace rouge sur le cou de Shouss. D'un geste hésitant, j'avançai ma main vers la plaie pour ensuite découvrir avec horreur du sang coulant sur toute la surface de ma main encore tremblante. Mes yeux fixaient tour à tour ma main et le visage de Shayan. J'étais totalement désemparée, j'essayai de parler, mais je ne faisais que bégayer, aucun son clair ne sortait de ma bouche. Quelques secondes plus tard, je réussis enfin à articuler une phrase toute bête mais remplie d'appréhension. Mais Shouss ! Tu saignes ! T’es sûr que ça va ? Pour toute réponse, le principal intéressé sortit de sa poche un mouchoir tout froissé qu'il tapotait sur la plaie en assurant que ce n'était rien. « Quoi ?! Ça c'est rien ? Mais t'es malade ou quoi ! T'as pas bien vu le sang qui coule sur ma main hein ?! » Comme pour démontrer mes propos, Shouss posa une main sur la portière de sa voiture et ferma les yeux, son visage crispé par la douleur. Je me précipitai à sa rencontre et lui pris le bras pour éviter qu'il ne tombe si sa douleur augmentait. Mais, seulement quelques secondes après, il était rétabli et ouvrait les yeux. Tout à coup, il se jeta dans mes bras et me répéta encore et encore qu'il était sincèrement désolé. J'accueillis son étreinte avec chaleur et murmurai : « Tais toi et ne me fais plus jamais une frayeur pareille ! J'ai bien cru que t'allais y passer Shouss...» Le stress tomba d'un coup et je laissai couler les larmes que je retenais depuis tout à l'heure. Puis, une fois que je fus calmée, Shouss me relâcha peu à peu et s'adossa à la voiture. Je lui rejoignis et déposai ma tête sur son épaule. Et maintenant ? Me fit-il. Je réfléchis quelques instants puis répliquai : « On est tout seul, perdu au beau milieu de nul part, le réseau ne capte pas et faut bien patienter le temps que quelqu'un se mette à notre recherche ! Alors maintenant, tout ce qu'il nous reste à faire c'est d'explorer un peu les environs tout en discutant ! Notre journée n'est peut être pas encore fichue après tout ! » Et pour illustrer mes propos, je me levai d'un bond et lui tendis la main pour l'aider à se redresser.
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MessageSujet: Re: Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack   Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 15:09

Tous les deux, adossés à une voiture qui n'était plus en état de rouler et ne le serait surement plus jamais, la nature nous entourant, comme pour nous garder prisonnier, nous offrions un spectacle digne d'un film catastrophe, où la maquilleuse avait fait un merveilleux travail pour dessiner l'entaille sur mon cou. Je levai les yeux au ciel. Comment pouvais-je songer à quelque chose de si absurde, quelques minutes après un accident qui m'avait semblé violent ? Mackenzie me sortit de mes stupide rêveries. Le moins que l'on puisse dire était que mon projet de week end loin du stress de la vie quotidienne avait foiré, complètement, et j'allais surement passé un sale quart d'heure lorsque les parents de Mackenzie allait apprendre que par ma faute, leur fille avait bien faillit être blessée, voire pire encore. Si j'avais su, si j'avais su qu'elle n'aurait jamais du me faire confiance, si je m'étais rendu à l'évidence en avouant que je n'étais qu'un bon à rien incapable de finir les choses sans scandales, je ne me serais jamais rendu chez elle, et ne nous ne trouverions pas dans la merde jusqu'au cou. Malgré cela, les paroles de la jolie rousse réussirent à me convaincre de ne pas rester ici à me morfondre, et à me plaindre quant à mon sort et au sermont qui m'attendait chez les Forbes. Je n'allais pas remonter dans leur estime, c'était certain, mais l'important était que leur fille ne m'en veuille pas. Je n'avais pas l'intention de sympathiser avec la mère Forbes, de toute façon. Je me levai donc d'un bond. Ce que fut une très mauvaise idée puisque ma tête me tourna durant dix secondes. J'étais toujours un peu sonnée, mais si la douleur que j'avais ressenti quelques minutes auparavant avait disparu. Je tendis la main à Mackenzie et l'aidai à se relever. Je fis un tour sur moi-même. Les bois, la route, ou cette étendue d'herbes hautes. Je questionnai la jeune femme du regard et nous passâmes un accord muet.

Nous nous dirigeâmes vers ce qui, devant nous, s'étendait à perte de vue, un énorme champs surement abandonné depuis des années, où des herbes vertes tirant sur le jaune étonnement hautes avait pris posession des lieux. Nous ne pouvions qu'apprécier la beauté de ce paysage, tandis que le soleil bien présent réchauffait agréablement notre peau. Nous descendîmes la légère butte qui séparait ma voiture cabossée de cette étendue, et nous nous enfonçâmes dans ce qui ressemblait maintenant à un labyrinthe un peu spécial, séparant l'herbe en donnant de petit coup de jambe afin de pouvoir se frayer un chemin sans pour autant tout écraser sur notre passage. Alors que j'allais lancer une vanne sur la façon dont nous marchions, et à quel point nous paraissions débile, je sentis mon pied droit s'enfoncer, s'enfoncer ... Sachant très bien ce qui venait de se passer, j'écarquillai les yeux et baissai la tête. Comme je l'avais deviné, je m'étais enfoncé dans un énormissime bouse de ... de quoi d'ailleurs ? Quel animal avait bien pu pondre une merde pareille ? Dégoûtée par l'odeur et par le fait que cette chose répugnante se trouvait en ce moment même collé sous ma chaussure, je poussai un long gémissement qui prit la forme d'un "Beuuuuuuuurk" explicite. J'entepris de frotter mes pieds contre le sol, ce qui fut impossible à cause de ses fichus herbes hautes que j'avais trouvé si belle quelques minutes auparavant. Je ne pus me retenir, et je vous jure que j'avais vraiment essyé. Je jurai ;

« Meeeeeeerde, putain sa mère la catin, fait chier, pourquoi ces choses-là n'arrivent qu'à moi ? »

Après cette plainte très classe, je décidai d'enlever mes chaussures qui laissaient échapper une odeur ignoble. Je les pris du bout des doigts et les balançai le plus loin possible de moi, là où l'odeur n'allait pas pouvoir m'atteindre. Je poussai un soupir de soulagement lorsque je pus enfin respirer de nouveau normalement. Alors, ce fut comme si je me rappelais enfin que Mackenzie était ici, au milieu de ce champs à mes côtés. Et bien sûr, elle n'avait pas raté une miette de mon petit manège plutôt comique pour celui qui ne le vivait pas. Je me plaçai à côté d'elle et me rendit compte, alors que j'étais en chaussette et qu'elle était en talons aiguilles, que je devais lever un tantinet la tête pour la regarder dans les yeux. Cela me fit sourire , et je dis ;

« Ouais enfin je me sens trop minable à côté de toi maintenant ... »

Après cela, nous continuâmes notre escapade. Le temps était absolument parfait, le soleil tapait mais un petit vent était présent pour que la sensation de chaleur ne soit pas trop forte. Malgré ce qui venait de nous arriver, je me sentais étrangement bien, comme vidé, mes pensées ne divaguaient plus, non, je vivais l'instant présent, sans me poser plus de questions. Nous débouchâmes sur un carré, de deux mètres sur deux mètres, où l'herbe semblait plus souple, plus nombreuse, et plus courte. Voyant, cela, je me stoppai net et je me mordis la lèvre inférieure en plissant les yeux. Mon côté enfantin ne pouvait que ressortir lorsque je voyais quelque chose de si alléchant. L'herbe semblait irresistiblement moelleuse, et formait un parfat lit naturelle ... Je me tournai vers Mackenzie.

« Franchement, quand tu vois ça, tu n'as pas juste envie de ... »

Je ne finis pas ma phrase et préférai illustrer mes propos. Sans prendre d'élan, je sautai sur ce tas d'herbe, me réceptionnai sur mon bras gauche pour ensuite m'installer sur le dos et adresser un clein d'œil à Mackenzie, l'invitant à me rejoindre. Je ne m'étais pas trompé, cet endroit était vraiment confortable, le seul inconvénient était peut-être que nous étions en plein soleil, ce qui brouillait un peu la vue. Lorsque la jolie rousse fut installée près de moi, je me tournai vers elle en soutenant ma tête grâce à mon bras droit, dont le coude s'enfonçait dans l'herbe. Je pris le risque de plomber quelque peu l'ambiance afin de lui poser une question qui me trottait dans la tête.

« Tu penses que tes parents vont t'interdire de me voir quand ils seront au courant pour l'accident ? »

Je passai une main dans mes cheveux afin d'enlever les petits bouts d'herbes qui s'étaient accrochés à ma tignasse brune, tout en attendant avec appréhension cette réponse qui pourrait me faire très mal si elle s'avérait être positive.

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MessageSujet: Re: Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack   Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack Icon_minitimeMer 11 Juil 2012 - 10:22

Cet accident avait tout bouleversé. Tout ce que je pensais, ressentais, tout avait changé. Mes sentiments à l'égard de Shouss, jeune serveur que je venais pourtant de rencontrer, tout était chamboulé. Mais, peut être pas dans le mauvais sens après tout...Shayan devait penser que notre amitié en avait pris un sacré coup mais, pas du tout en fait ! Il m'avait encore une fois prouvé que rien ne se passait normalement avec lui, que la vie n'était que rigolade et, la leçon que je tire de toute cette histoire est : "Vis ta vie à fond, profites du moindre moment de bonheur que la vie t'offre, vis au présent, ne pense pas au futur et oublie le passé." Et ça, c'était le plus beau cadeau que quelqu'un puisse me donner...Sans le savoir, mon nouvel ami m'avait ouvert les yeux, je comprenais à présent l'importance d'exister, de respirer, de rire, de pleurer et de toutes ces petites choses qui semblent dérisoires quand on n'y réfléchit pas assez. Un tas de citations me viennent à l'esprit en ce moment même..Comme : "la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.", ou encore : "La sagesse de la vie consiste à voir l'extraordinaire dans l'ordinaire"...Ces hommes là ont tout compris. Beaucoup devrait s'inspirer d'eux, et c'est désormais ce que je décide de faire ! Tel un aveugle sans repères, je vais marcher vers l'inconnu, tel un aveugle, je vais me laisser guider au gré du vent, tel un aveugle, je vais fermer les yeux et me concentrer sur ce qui est vraiment important, tel un aveugle, je vais prendre conscience de la chance que j'ai d'être en vie, tel un aveugle, je vais me fier à d'autres sens que celui de la vue, ne me fiant plus aux apparences...Je viens de citer plusieurs fois le mot : "aveugle" comme vous l'avez sans doutes remarqué, mais c'est parce qu'ils me méritent ! Un aveugle est naïf, si on le souhaite, on peut le faire tomber rapidement, un aveugle ne peut compter que sur son chien de guide, c'est tout ! Et moi je dis : bravo, car je sais qu'ils sont courageux ! Je sais aussi que si, par malheur, je devenais aveugle, j'aimerai que quelqu'un les représente, que quelqu'un parle de leurs souffrances, de leur vaillance ! Donc voilà, je porte un toast au nom des aveugles du monde entier, et je leur dis : Félicitations pour ne pas baisser les bras. Shouss m'aida alors à me relever, je lui saisis la main avec vigueur et me retrouvai aussitôt sur mes deux jambes. J'époussetai mon derrière rapidement pour enlever toute trace de poussière et remerciai Shouss de m'avoir soulevée. On se dirigea alors vers un énorme champ qui s'étendait à perte de vue quand soudain, j'entendis une lourde plainte provenant apparemment de Mr Shayan Defonteino. Je me retournai directement et éclatai de rire en voyant la chaussure de Shouss foutue et recouverte de bouse de vache. Hahahahahaha ! T'as du bol toi dis donc ! Attend, si c'est le pied gauche, ça porte chance alors te plains pas ! Je continuai mon chemin tout en continuant à rire, décidément, Shouss me mettais de bonne humeur aujourd'hui ! Tandis qu'il regardait mes talons, je fis : T'as vraiment un problème avec mes talons toi ! Tu serais pas un peu obsédé par les pieds ? Dis-je sous le ton de la plaisanterie. Mais, il répliqua tout de suite qu'il se sentait minable à côté de moi. Qu'est ce que tu crois ? C'est ça de marcher à côté d'une Forbes ! Shouss balança sa chaussure au loin et j'ajoutai : Bon débarras ! On entama notre marche et je vis bientôt une vaste pelouse à la vue si envoûtante que c'en était impossible à décrire. Une note pour moi même : Y aller avec Jordan. Mais, là n'était pas la question ! J'étais en ce moment même avec Shouss et rien ne pouvait être plus agréable que sa compagnie ! Il s'étala de tout son long sur ce qui semblait être un lit des plus confortables ! Il tapota la place à côté de lui, m'invitant ainsi à le rejoindre, ce que je fis avec plaisir. Je m'allongeai à ses côtés et posai ma main sur son épaule, regardant le ciel, pensive, quand il posa LA question qui fâche. Je me relevai un petit peu, m'asseyant sur la pelouse et tripotant les brins d'herbes, soucieuse. J'inspirai profondément avant de répondre : Tu sais quoi Shouss ? Il n'y a aucune raison qu'il le sache, et si il advenait qu'ils en entendent parler, je m'en contre-fiche ! Mon père est parti comme un lâche, et ma mère, on peut pas dire qu'on soit en bon entente en ce moment ! Donc s'ils m'interdisaient de te voir, promet moi que tu me kidnapperais ! Dis-je en souriant. Tout ce que je venais de dire était vrai...Mon père s'était enfui comme un bon à rien, nous laissant ma mère et moi dans la mouise plus que totale, et pourtant, cette dernière le prenait bien, elle continuait à vivre sa vie normalement, comme si de rien n'était ! Non mais ! ALLOOO ! Qui va payer le loyer le prochain mois ? Qui va faire rentrer de l'argent ? Qui ? Personne ! Je compte pour du beurre moi ? Ça y est, Britanny est partie donc mon père n'a plus de raisons de rester ? Mais je comprend tout à fait, c'est sa petite fille adorée, chérie, qu'il aime plus que tout au monde ! Qui suis-je pour me plaindre hein ?! Je ne suis rien ni personne, voilà tout...J'essayai tant bien que mal de cacher mes sentiments mais je sais très bien que Shouss parvenait à lire sur mon visage, ce n'était pas bien difficile...J'essuyai une larme perlant sur ma joue d'un geste rapide et fis : Si seulement je pouvais rester là indéfiniment...Le bonheur que ce serait ! Je me sens tellement bien avec toi...


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Profitons de ces petites choses, car nous nous rendrons compte qu'elles étaient grandes ; ft. Mack

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