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 Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]

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MessageSujet: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeMer 7 Mar 2012 - 21:56

Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Tumblr_lut7fxmZ6A1r01m55

    « Je vais juste garder les yeux fermés, parce que c'est comme ce moment le matin, quand tu viens juste de te réveiller et que tu es encore à moitié endormi et que tout semble... Les choses sont possibles, les rêves semblent vrais.. Et pendant ce moment entre l'éveil et le sommeil tout peut être réel. Et puis tu ouvres les yeux et le soleil te frappe et tu réalises que... Je vais juste garder les yeux fermés. »

Je me réveillais avec les paroles d’Izzie – de Grey's Anatomy – en tête. Elle avait tellement raison. J’avais cette envie de garder les yeux fermer, de me replonger dans mon rêve, ne pas retourner à la réalité … Cela faisait à présent trois, quatre jours … ou non peut-être cinq jours, j’avais perdu la notion du temps, que je n’avais plus de nouvelles de Nick. Depuis sa fuite. Depuis nos aveux mutuels … Et pour tout dire, depuis ce moment, sous la pluie, étalée dans la boue, j’étais dévastée. Enfin, un part de moi sautillait de joie, se disant que Nickolas Ainsworth éprouvait des choses pour moi. Mais l’autre part – qui occupait en ce moment même les trois quarts de la place – était anéantie. Il était parti en courant, me laissant plantée là sous la pluie. C’était même Shayan qui m’avait rentré à la maison. J’étais trempée, congelée, meurtrie, mais il avait pris soin de moi, m’avait fait laver par Meadow puis m’avait mise dans mon lit, où je venais de passer trois jours entiers. Enfermée, cloitrée. Je n’avais bougé que pour me nourrir – et encore, seulement de pommes et d’eau – pour me laver et saluer les autres rapidement. Puis j’avais enchainé les films plus déprimants les uns que les autres – très adolescente en mal d’amour, je sais. Puis ce matin là, Shayan et Meadow débarquèrent dans ma chambre, ouvrirent les rideaux en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le soleil étincelant m’éblouie, brulée je replongeais, aussi vite qu’un vampire touché par un rayon du soleil, sous ma couette. Puis Shayan se mis à me hurler dessus, c’était rare de le voir crier ce garçon, mais quand il s’y m’était c’était assez motivant : « Non mais Hazou, tu fous quoi là ?! Allez bouge toi. T’as entrainement aujourd’hui en plus. Allez ! Puis de toute manière j’ai envoyé un message à ton briseur de cœur … T’as rendez vous avec lui au Red Light à vingt heures… » Il se tut quelques secondes puis Mead’ laissa échapper un petit rire avant qu’il ne reprenne « J’pense que tu devrais bouger ton joli petit derrière sweet. » J’écarquillai alors les yeux, dans le noir, plongée sous ma couette. Je n’en revenais pas. Avait-il vraiment fait ça ?! Avaient-ils vraiment monté un coup dans mon dos ? Non. « SHAYAN ! » Venais-je de crier tout en émergeant de dessous ma couette de quinze tonnes. Mais je le vis sortir de la chambre en chantonnant. Il avait réussi son coup. « Allez chérie, je t’ai préparé une tenue… » Elle leva alors un cintre, sur lequel se trouvait un débardeur noir et un short taille haute, gris, que je ne connaissais pas. Visiblement elle avait fait des empletes pour moi. Puis elle se baissa afin de ramasser, je le vis après, ma paire fétiche de Louboutin. Je secouais la tête avec frénésie. « Mais… Comment veux-tu … j’ai encore affreusement mal aux pieds … » Mead’ se mit à rire. Non qu’elle prenne ma douleur à la rigolade – je n’avais rien fait pour retirer les bouts de verre. Oui vous pouvez m’insulter – mais elle savait déjà ce que j’allais lui dire. « Faut souffrir pour être belle … » Elle se jeta alors sur ma couette, et la tira vers elle. Je me retrouvais alors en petite culotte, dans l’air frais de la chambre. Je haïssais Meadow, je détestais Shayan … en gros, j’avais la haine envers le monde entier.

Trois heures plus tard je me retrouvais à la patinoire de Middle Fawkes. Il fallait que je m’entraine, j’avais une compétition très prochainement mais cela faisait bien deux semaines que je n’avais pas été sur la glace. Je me demandais comment j’allais bien pouvoir remporter le trophée en n’ayant pas bossé mes enchainements… Mais je retrouvais la sensation des patins sous mes pieds, le bruit du patin tranchant la glace … ca m’avait terriblement manqué. C’était ça la liberté, cette impression de voler, tel un cygne. Je fermais les yeux puis enchainais deux, trois figures à la suite. J’aimais cette sensation de bien être qui m’habitait alors. J’évoluais, tranquille sur la piste, seule, gracieuse. C’était une chose que jamais on ne pourrait m’enlever.

Après avoir patiné pendant plus de quatre heures, mangé un morceau vite fait en ville, seule, sur un banc du parc, je rentrais à la coloc’ histoire de faire un peu de rangement, de nettoyage puis prendre des nouvelles des jeunes. J’étais restée pendant plus de trois jours dans ma caverne, telle un ours, ressassant l’épisode avec Nick, pensant aux réactions que j’aurai pu avoir. Ca n’avait servi à rien, à part me plonger dans une profonde déprime. En rentrant, je retrouvais mon portable sur la tale du salon. Je me jetais dessus, allais directement dans ma conversation avec Nick et y lisais « RDV au RedLight à 20h. » rien d’autre. Ce n’était pas mon écriture, bien trop froide, sans expression, sans sentiments. Puis regardais la réponse de Nick, qui l’avait envoyé une demie heure plus tard, pas du tout son genre « J’y serai. » Juste « J’y serai. » rien de plus, rien de moins. Lui aussi avait été froid et finalement je ne regrettais pas de ne pas avoir eu mon portable avec moi de toute la journée.

Dix-neuf heures trente sonnèrent. J’étais prête, vêtue de ma tenue, coiffée par Roksana, comme toujours. Je m’étais maquillée rapidement, sans trop en rajouter, j’avais laissé mes cheveux libres, comme Nick les aimait. Mon cœur tambourinait comme un marteau piqueur dans ma cage thoracique, je devais respirer, me calmer, comme avant mon entrée sur scène. Inspirer, expirer … Je devais y aller.
Le trajet jusqu’au RedLight fut court, peut-être même trop court. Je poussais la lourde porte, et entrais. Plus très sûre de moi. Que faisais-je ici ? Comment allais-je pouvoir le regarder en face ? Sans fondre en larmes ?! « Bonsoir Mademoiselle Monroe. La table du fond comme toujours ? » Je lui souris. Il connaissait mes habitudes. Ce n’était pas vraiment l’endroit le plus calme pour parler. Ce lieu suintait la luxure, le désir, la fougue. De ma table, nous avions vu sur la piste de dance, où les couples – ou pas – dansaient. Leurs corps collés. Je pensais à autre chose, et m’assis. Tout en croisant les jambes je me mis presque à espérer qu’il ne vienne pas. Car au final je savais parfaitement que j’allais craquer, pleurer encore… Mais son visage, son odeur, tout chez lui me manquait. J’avais besoin de sa présence. Je jetai un coup d’œil à mon portable, 20h12, il n’allait pas venir, lui pourtant si ponctuel. Je baissais la tête tout en me mordant la joue intérieure. Devais-je partir tout de suite, ou attendre encore ?
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» age : 37
» emploi/étude : Architecte & Agent immobilier, prof de maths particulier et Pompier Volontaire
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Nickolas D. Ainsworth
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Nick'orette, Arrêtez de fumer!
MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeMer 21 Mar 2012 - 13:20

« For else we'll play, play, play all the same old games
And we wait, wait, wait for the end to change
And we take, take, take it for granted
That will be the same
But we're making all the same mistakes
Yeah, yeah, that's what crazy is
When it's broken, you say there's nothing to fix
And you pray, pray, pray that everything will be okay
While you're making all the same mistakes »

Same Mistakes – One Direction

Nickolas avait mal au crane depuis trois jours. Il avait appelé sa stagiaire, Brooklyn, pour lui demander d’annuler ses gros rendez-vous, et de s’occuper de ses plus courts. Elle avait été très contente, elle, d’enfin pouvoir faire ses preuves, sans vraiment se soucier du pourquoi du comment, et ça arrangeait bien le Russe. La dernière chose qu’il avait envie de faire, c’était d’en parler, et surtout pas à Brooklyn, aussi gentille soit-elle. Elle avait tout de même 17-18 ans, ce qui signifiait lycéenne, ce qui signifiait rumeur. Et Nickolas n’avait pas DU TOUT envie que des rumeurs courent sur l’agent immobilier-pompier-professeur particulier d’histoire de la ville. Il n’avait pas envie que des mots détournés arrivent aux oreilles de Hazel. Il n’avait pas envie qu’elle sache que il noyait son malheur dans des culs-secs de vodka-ice tous les soirs depuis 3 jours, et terminait immanquablement avec une nouvelle nana dans son lit. Quelle connerie, l’Amour, sérieusement. A peine posait-il ses lèvres sur celles de sa partenaire nocturne, aussi enivré fusse-t-il, que ses pieds retouchaient le sol, et il réalisait l’énorme connerie qu’il était en train de faire. Malgré cela, une petite voix lui disait « Oui mais … Tu vas l’oublier un peu, ne serait-ce que pour quelques minutes, quelques heures … » Alors il faisait l’amour. Ou plutôt non, il baisait, ou il couchait, pour rester politiquement correct. Parce que la seule fille avec qui il ferait l’amour serait Hazel, s’il ne l’avait pas perdu à cause de ses conneries. Il n’y avait qu’une personne en ville qui savait ce qui s’était réellement passé. C’était Aaron, son meilleur ami. Il l’avait écouté, le soir même de … l’événement, et Nickolas avait déballé tous ses sentiments, toute l’histoire. Ca avait permis de clarifié un peu tout le bazar. Et il avait dit qu’il avait bien fait, qu’il le soutenait. Qu’il l’admirait d’avoir autant de contrôle sur lui-même, et blablabla. Des paroles d’ami qui essaye de le réconforter dans ses choix. Nickolas aussi savait, qu’au fond, ne pas avoir couché avec Hazel avait été une bonne chose, compte tenu des circonstances. Mais l’avoir laissée, meurtrie sous la pluie, le visage ruisselant de larmes l’avait tué, ou presque, l’avait en tout cas laissé en état de loques.

Il avait été réveillé par le vibrement de son portable à 10 heures du matin. Il s’était retourné dans son lit, tournant le dos à une énième fille brune (les blondes lui donnait la nausée), et il lu un petit message, court, qui fit chavirer son cœur. RDV au Red Light 20h. Vous vous attendiez à quoi, coquinous ? Et puis, ''chavirer son coeur'' … Comme si ce n'était pas déjà fait, depuis trois ans, comme si son cœur ne semblait pas vouloir sortir de sa poitrine à chaque fois qu'il croisait le regard de Hazel, comme s'il n'était pas sur le point de s'arrêter de battre tellement il l'aimait, hein ? Cette expression est stupide. Ou ne lui convenait pas, en tout cas. Bref, il sentit l'émotion grandir en lisant le message. Devait-il y aller ? Que lui dirait-il ? Etait-elle dans le même état que lui ? A quoi cela allait-il les mener ? Avait-elle même envoyé ce message, qui semblait malgré tout si froid, qui ne lui ressemblait pas ?
Après avoir tergiversé une bonne demi-heure, Nickolas répondit qu'il irait.

Il se leva, avala un Doliprane 1000 pour son mal de crâne et se jeta sous le jet tiède de sa douche. Il y passa une bonne demi-heure, à se masser les tempes et à culpabiliser. Et à se débarrasser de l'odeur des effluves sexuelles qui trainaient encore sur sa peau. Il avait couché avec cinq différentes brunes, qui n'étaient pas de Middle Fawkes. Une par nuit. A chaque fois, en se réveillant, il avait l'impression de s'être passé lui même le coeur au rasoir, et qu'à ce rythme là, il allait finir aussi gros qu'un petit point, et aussi dur que de la pierre. Peut-être était-ce ce qu'il y avait de mieux, après tout, non ?

Non. Il ne pouvait pas faire ça à Hazel, il ne pouvait pas se faire ça à lui-même non plus, c'était impossible, il l'aimait trop ! Il ne pouvait pas laisser 3 ans d'amour derrière lui. Il lui devait la vérité, que la vérité et rien que la vérité, n'est ce pas ? Et il se la devait aussi, la vérité. Par Zeus, Nickolas se posait des milliers de questions. Il sortit de la douche, l'air hagard. La fille dont il ne se souvenait même plus le prénom lui fit un regard aguicheur. Il murmura, froid :

    « Dégage »


Elle voulu tenter de le récupérer, s'approchant de lui, roulant son corps comme une chatte, mais les lèvres serrées et les yeux noirs de Nickolas la firent se raviser, elle récupéra ses fringues et son sac, et sortit de l'appartement en trombe. Le Russe avait la nausée. Comment avait-il osé faire ça à Hazel, hein ? COMMENT ? Il se passa à nouveau les mains sur le visage. Il avait désespérément envie d'une verre de Brandy. Mais il ne fallait pas. Il voulait être sobre, pour le soir venant. Il se tenait devant son miroir, une serviette autour du buste. C'était à peine s'il osait se regarder en face. Il se détourna alors, après avoir passé dix minutes à essayer de remonter ses yeux vers leur reflet dans la glace, et se choisit une tenue. Un boxer rouge feu, sanguinaire, moulant, son habituel pantalon en cuir noir, qui commençait à être sale, m'enfin il pouvait encore se permettre de le porter un jour ou deux. Et puis, il boutonna une chemise en lin noire, simple et manche longue, dans laquelle il n'aurait pas très chaud et qui convenait à ce qu'il fallait porter au Red Light pour ne pas avoir l'air d'un plouc. Il enfila des chaussettes, sa paire de derbies en cuir brun clair, et sa veste noire.

On était fin février, et pourtant Nickolas crevait de chaud, dans les rues de Middle Fawkes. Il fonça à son office, adressa un micro sourire à Brooklyn, et s'occupa de reprogrammer tous ces rendez-vous annulés. Il essaya ensuite de se concentrer sur un nouveau projet, tâche perdu, il passa donc 3 heures à tapoter avec son stylo sur la table en bois. Il congédia Brooklyn vers 19h, et plongea sa tête entre ses bras. *Ca va bien se passer, ça va bien se passer, ça va bien se passer*, se répétait-il en boucle. Il était tellement absorbé par cette ''phrase'' qu'il en oublia l'heure, si bien qu'à 20h, il se ruait en courant dans la rue, en retard. *Pitié qu'elle m'ait attendu, pitié*. Il poussa la porte du bar, et la chercha des yeux. Il savait où était sa place habituelle. Une table cosy d'où on pouvait voir les couples danser sur la piste. Il se dirigea vers le bar :

    « Deux Mojito Andy s'il te plaît »
    « Ben dit donc, t'as pas bonne mine beau-gosse, j'espère que Haz et toi allez conclure ce soir, qu'elle te débarrasse de cette face de rat !  »
    « Classe mec … File les Mojitos »


Le barman gay roula des yeux, et se mit à la tâche. Nickolas faisait machinalement trembler sa jambe droite. Il attrapa les boissons quand elles furent prêtes, et se dirigea vers la table, sans même avoir vérifié avant que c'était bien Hazel qui était assise là bas.

Il s'assit sur la banquette, posa les verres, et leva enfin les yeux, qui croisèrent le regard triste de la femme qu'il aimait plus que tout. Il les baissa tout de suite, le coeur battant, et murmura :

    « Bonsoir Hazel ... »


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MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeJeu 22 Mar 2012 - 21:35

Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Tumblr_lut7fxmZ6A1r01m55

Cette sensation de froid qui m’envahie soudain, ce picotement dans ma nuque, ce frisson qui me parcourait le corps … je connaissais cette sensation. Et lorsque je levais discrètement les yeux, je le vis. Lui, le plus bel homme de l’assemblée. Je regardais une dernière fois mon portable – qui affichait vingt heures vingt cinq – puis baissais de nouveau la tête, tout en respirant du mieux que je pouvais, tentant de retenir les larmes qui pointaient au coin de l’œil. Jamais Nick n’avait été autant en retard. Je savais qu’il y avait un souci entre nous. Ce malaise qui flottait, je le sentais. Et ca me ruinait totalement.

D’ailleurs ce matin, en sortant de mon oublie de moi-même de quatre jours, j’avais trouvé la ville changée. Ma vie aussi d’ailleurs. Ou alors n’était-ce qu’une impression ?! Peut-être tout cela était dû au fait que j’avais le cœur écrasé en des milliers de petits éclats, sur lesquels on – du moins Nick – s’était amusé à passer avec un dameur, histoire de les éclater encore un peu plus. Ouais c’était ça que je ressentais en réalité. J’avais cette impression que Nick s’était bien joué de moi. Enfin, je ne savais plus quoi en penser en réalité. Je ne savais plus si ses sentiments étaient réels ou fictifs – une bonne marrade en clair. Mais bien qu’étant totalement perdue, je restais sous son emprise. Il me possédait, un seul de ses mots suffisait pour que je lui appartienne … si seulement il se décidait. Je priais en silence pour que tous ses aveux soient vrais. Qu’il ne m’avait pas menti. Que lorsqu’il m’avait embrassé fougueusement c’était parce qu’il en avait réellement eu envie, parce que je l’attirais, parce qu’il m… parce qu’il m’aimait.

Une ombre passa devant moi, une main apparut dans mon champ de vision, tenant un verre contenant un liquide incolore accompagné de feuille de menthe, un Mojito, une boisson que je ne buvais qu’avec Nick. «« Bonsoir Hazel ... » me dit-il de sa voix sensuelle. Hazel … c’était rare lorsqu’il m’appelait par mon prénom … Il s’assit en face de moi, sur la banquette. Je me risquais à lever mes yeux vers lui. Nos regards se croisèrent et je ne sus décrypter le sien. Je me sentis soudain impuissante, comme si je ne connaissais plus Nickolas, comme s’il ne s’était jamais rien passé entre nous : « Dis moi que ce n’était pas un rêve … » les mots s’échappèrent de ma bouche, sans que je puisse les retenir, je n’y pouvais rien. Soudain, alors que je venais de lui adresser la parole, je me pris à me demander si j’étais assez sexy dans ma tenue et surtout si je lui plaisais … quelle débile parfois. Si je lui plaisais encore il ne m’aurait certainement pas saluée aussi froidement. Avais-je un raisonnement d’adolescente pré-pubère ?

Andy passa près de nous, me jetant un regard au passage qu’il accompagna d’un clin d’œil encourageant du genre « vas-y ma poule, fonce, tu vas l’avoir. » La blague, s’il savait un peu celui là. Je vis ensuite son regard aguicheur envers Nick. Ha, l’homme de mes rêves faisait même chavirer les mâles … Voyez la chance…
Je reposais de nouveau mon regard sur Nick, toujours aussi craquant avec ses cheveux en bataille et cette chemise qui lui allait … Nouvelle ?! Je ne l’avais encore jamais vu. Il en avait déjà beaucoup d’autres, s’était-il acheté une chemise exprès pour cette soirée ?! Cela m’aurait étonné. Les seules raisons qui obligeaient un homme à racheter des chemises étaient : soit parce que toutes les autres étaient foutues – ce qui n’était pas possible, Nick était bien trop soigneux. Ou parce qu’il avait besoin de changer sa garde robe – encore une fois pas possible, nous étions allez faire les magasins il y avait de cela à peine deux semaines. Soit parce que les boutons de ses autres chemises avaient été arrachés, la seule chose qui pouvait découdre des boutons, était la force d’une femme, la fougue, la rage, le désir d’une femme … ce qui était probable. Car je ne voyais que cette possibilité là. Et cette femme n’était pas moi. Je fus soudain très énervée et me levais en direction du bar. Prenant mon temps pour marcher jusqu’à lui, roulant des hanches, je savais que Nick me regarderait – du moins j’espèrais – et je voulais qu’il voit ce qu’il loupait … Sadique ou plutôt tête de mule. Nick était à moi. Je ferais tout pour savoir avec qui il avait passé ses nuits … Bon ok, non je n’allais pas le faire, car après tout Nickolas Ainsworth et moi n’étions pas en couple, certes il m’avait avoué son amour, mais je me posais encore trop de question à propos de cela. Accoudée au bar, cambrée, le postérieur en arrière, j’attendis qu’Andy, mon gay favoris, vienne me voir. Ce qu’il s’empressa de faire : « Alors ma poufiasse, tu vas conclure avec ton donjuan ? Fais gaffe parce que si tu le remmène pas ce soir, j’vais m’en occuper, ça sera pas la même je pe… Ho t’en tires une de ces gueule … Ca va pas ? Vous tirez la même tronche tous les deux haha. » Je frappais de la main sur le bois « Tagueule Andy … et touches pas à son petit cul … bref. Réserve nous une bonne bouteille et bouge ton cul pour venir prendre notre commande, au fait … » je me reculais un peu et tournais sur moi-même : « J’suis comment ? Je te fais bander un peu ou pas ? » je ris, j’aimais bien être vulgaire, mais je ne l’étais pas avec tout le monde, et ne le serais surement pas avec Nick. Andy s’empressa de me répondre « Si j’étais de l’autre bord, j’aurais craqué mon fut, mais j’pense qu’y’en a un autre à qui tu fais de l’effet. Il t’a pas lâchée des yeux … Bfiou, j’pense que s’il pouvait te bouffer sur place … » Ses paroles me rendirent le sourire, et je risquais alors un petit coup d’œil furtif en direction de Nick … Je devais rassembler mon courage et retourner lui parler. Ce que je fis.

Je revins m’asseoir sur ma banquette, le sourire accroché aux lèvres, j’espérais que ça allait détendre l’atmosphère. « Sacré Andy … » Je me mordis de nouveau la joue intérieur avant de tenter de retenir son regard tout en buvant une gorgée de mon Mojito. « Merci pour le verre … mais il faut que tu saches que ce n’était pas mon idée pour ce soir … enfin, je veux dire, … le sms n’était pas de moi. J’avais envie de te voir hein, mais je … enfin, ils l’ont fait dans mon dos, sans que … sans que je m’en rende compte, ils m’ont piégé quoi … et je … tu n’étais pas obligé d’accepter, j’aurai pu … comprendre ! » Mon monologue avait été un peu brouillon mais j’espérais que Nick m’ait compris. Je ne voulais pas être la fillechiantedeservice à ses yeux.

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Nick'orette, Arrêtez de fumer!
MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 22:41

    « Dis moi que ce n’était pas un rêve … »


Si ce n'était pas un rêve, qu'était-ce, alors ? La réalité ? Vraiment ? Ce qu'il s'était passé trois, quatre jours plus tôt, il ne savait plus très bien, avait été réel ? Voilà la question qu'il avait essayé d'éluder depuis cette après-midi trop pleine d'émotions. Lui avait-il vraiment rendu visite ? Lui avait-il vraiment inventé cette histoire rocambolesque comme quoi il avait été avec London la soirée d'avant, sous-entendant n'importe quoi, pour évaluer sa jalousie ? Et avait-il vraiment vu les larmes gagner ses yeux, son teint rougir de colère ? Avait-elle vraiment cassé cet objet en verre, marché dessus pieds nus ? Était-elle vraiment allée dans la cuisine en furie ? L'y avait-il vraiment rejoint ? L'avait-il vraiment embrassé ? Avait-il vraiment senti leurs lèvres se coller, cette chaleur les envahir, ses frissons le prendre d'assaut ? Et puis, avait-il vraiment tout interrompu pour partir en courant parce qu'il était trop lâche pour la confronter ? Vraiment ? Avait-il vraiment fait ça ? VRAIMENT ? Nickolas était dans une telle colère contre lui même... Il avait fait quelque chose de si puéril, de si lâche, de si … Honteux, même ? L'avait-il vraiment laissé pleurer sous la pluie, les pieds en sang, après lui avoir avoué qu'il l'aimait ? C'était d'un pathétique énorme. Ce n'était pas un rêve, non … C'était un cauchemar, un cauchemar... Il baissa alors les yeux vers le centre de la table, et dit, d'une voix rauque :

    « Ca dépend ce que tu appelles rêve, alors … »


Ce qui se passa ensuite, était un peu étrange. Il sentit le regard de la jeune fille se poser sur lui. Il releva alors le sien, croisant son décolleté au passage, ce qui lui fit sauter quelques terminaisons nerveuses, et il tenta de croiser ses yeux. Ce n'était pas une tâche facile. Elle semblait … Déboussolée, pour il ne savait quelle raison. Tellement déboussolée que ses yeux semblaient bruler à chaque fois qu'ils se posaient sur quelque chose. Il semblait à Nick qu'elle observait sa nouvelle chemise, comme si quelque chose n'allait pas. Et bien quoi ? Qu'est ce qu'elle avait, cette chemise, elle était neuve, la plupart des autres étaient sales où avaient les boutons explosés par des filles trop pressées. Quoi ? C'était ça ? Était-elle en train de deviner quelque chose ? Impossible, il n'y avait rien à deviner de toutes façon, mettre une chemise était quelque chose d'anodin, tout comme faire l'amour, pas vrai ?
Non … Pas vrai. Baiser toutes les soirs une nana différente n'était pas anodin. Nickolas était toujours dans une rage folle quand il se réveillait dans les bras d'une nana autre qu'Hazel, ce qui arrivait malheureusement beaucoup trop souvent. Il se sentait sale, il se sentait animal, il se sentait félin qui suivait des pulsions sexuelles cycliques, qui baisait instinctivement, sans aucun sentiment, sans espoir ni même envie de vie commune, sans rien. Comme s'il ne pouvait pas se contrôler. Il avait toujours méprisé les hommes hommes qui ne réfléchissaient qu'avec leur estomac et leur phallus. Et voilà qu'il en était devenu un, de la plus belle espèce. Il avait tellement honte, tellement honte. Et Hazel, dans son esprit si … clairvoyant l'avait deviné, alors ? De toutes façons, qu'est ce que ça changeait, si elle le savait ? Peut-être comprendrait-elle enfin qu'il ne la méritait pas ? Parce que c'était ça, le truc, en réalité. Hazel méritait tellement mieux qu'un connard incapable de lui dire ne serait-ce que la vérité sur qui il était. Les mensonges qu'il lui avaient servis étaient trop nombreux pour les compter sur les doigts d'une main … Et puis surtout, par dessus tout, par dessus l'Amour parfois même, se disait-il, il y avait cet énorme mensonge qu'il avait gardé, protégé aux yeux de tous. On dit que tout le monde à un secret. Et bien c'était vrai. En tous cas pour Nickolas. Il avait un secret qui le rongeait tous les jours de l'intérieur, et qu'il n'avait avoué à personne. Pas même à Aaron, malgré leur amitié. Pas même à Hazel, malgré l'amour qui lui portait. Donc, à la suite de tous ces mensonges futiles, générés par la non diction de ces trois mots qui pouvaient résumer 3 ans de sentiments, qui en anglais font : I Love You, il y avait cet autre mensonge. Génial. Absolument génial.

Hazel s'était levée en vitesse. Elle portait ses Louboutins qui lui faisaient des jambes infinies, et qui remontaient ses fesses au point que s'en n'était même pas décent. Ses jambes étaient parfaitement épilées, il pouvait presque sentir leur douceur. Elles étaient douces d'ailleurs. Inhabitées par la cellulite. Comment le savait-il ? Et bien, Hazel était une adepte du minishort, et ils étaient allés mille fois au Lac ensemble. A la plage, aussi, une fois ou deux, après que la blonde l'ai supplié de l'y conduire … Et au Lac, ou à la plage, Hazel était en maillot. C'était l'extase des sens de Nickolas, ces moments là ! De trop courtes heures où il pouvait observer à sa guise, derrière l'écran noir de ses Rayban Wayfarer mordorées les courbes de sa belle plongeant dans l'eau lisse du Lac. Et puis un maillot un peu trop petit laissait découvrir une fesse parfaite, ou un sein d'une rondeur et d'un maintient irréel. Nickolas pouvait rester des heures à s'extasier ainsi. Ces faux moments de bonheur semblaient vrais, parfois. Il oubliait tout, il se concentrait juste sur ce grain de beauté bien placé sur sa fesse droite, ou cette chair de poule qui la recouvrait quand elle sortait du lac, qui faisait divinement pointer ses tétons. Mais d'autre fois, il n'en pouvait plus de pensées érotiques, il voulait du vrai, du réel, du puissant, et se détestait de ne pas lui dire la vérité. Mais elle arrivait toujours, plus naturelle qui jamais, semblant ne ressentir que de l'amitié, essorant ses cheveux près de lui, riant de ses coups de soleils qui arrivaient trop vite à cause de son teint clair, ou l'aspergeait d'eau glacée. Rien ne semblait aller dans la direction de l'Amour. Et pourtant. Si Nickolas croyait ce que Hazel lui avait dit trois jours plus tôt, elle l'aimait tout comme lui l'aimait. Mais y croyait-il ? Non. Elle ne pouvait pas l'aimer, non, pas depuis trois ans, ce n'était pas possible. Ils n'avaient pas pu gâcher trois ans de bonheur, non, ne dites pas ça …

Elle tourna sur elle-même, là bas, près du bar. Des regards d'hommes s'étaient posés sur elle. Il n'aimait pas ça. Il entendait presque leur pensées. « Elle est bonne hein, j'me la taperai bien, hein, hein, hein ! » On ne se tape pas Hazel Monroe. On lui fait l'amour, tout au mieux. Et puis de toute façons, aucun d'eux ne la méritaient, aucun d'eux n'avaient même le droit de poser un regard malsain sur elle. Ça, ça lui était réservé. C'était lui qui l'aimait, pas ses bouffons. Qu'ils tiennent leur pénis éloignés, ou leurs testicules ne serviraient plus que comme décorations pour l'arbre de Noël.

Nickolas n'avait pas vraiment compris pourquoi elle était partie au bar, et surtout ce qu'elle y avait fait, puisqu'elle était revenue s'assoir les mains vides. Elle pronconça quelques mots, lui expliquant que ce n'était pas elle qui lui avait envoyé ce sms, lui donnant rendez-vous. Il sourit. Il l'avait deviné. Il releva les paupières, qu'il posa d'abord sur ses mains aux ongles parfaitement vernis, œuvre d'une de ses colocs probablement, puis, furtivement, rapidement sur son décolleté, puis sur son visage, et enfin, plongea dans ses yeux.

    « J'avais deviné. Mais je remercie Shouss. » Il avala un grand trait de Mojito, à la paille, puis continua, les yeux à nouveau plongés dans le liquide translucide agrémenté de feuilles de menthe... « Je suis désolé, Hazel, pour l'autre jour, tellement, tellement désolé … J'aurais pas dû, te dire ça, que … »
    « Bon, alors, je vous sers quoi les bibous ? Comme d'hab, la pizza Royale ? »


Autant, parfois il adorait Andy, autant d'autre fois, il pouvait le tuer. Il lui lança un regard froid, glacial même, lâcha un « C'est ça », et le pauvre barman s'enfuit dans les cuisines donner la commande. Cet échange avait un peu reveillé le russe, qui tourna vivement la tête vers Hazel, attrapa ses mains, détendit ses traits, et dit :

    « J'aurais pas dû te dire que j'avais passé une soirée avec London, parce que, déjà, c'était un mensonge complètement con qui allait entraîner une série de mille autres mensonges, et qu'en plus, ça n'avait pour seul but quelque chose d'absolument égoïste : te faire éprouver de la jalousie … Je n'aurais pas du non plus te laisser … sous la pluie … Mais ce que je t'ai dis … Avant, juste avant Hazel, ce … n'était pas un mensonge, non … Je suis … Fou de toi Hazel, je crois qu'il n'y a pas d'autre mots pour décrire ça … Pour décrire les battements effrénés de mon coeur quand je te vois ne serait-ce qu'une seconde. Pour décrire les frissons que je ressens quand tu me touches. La rage que j'éprouve envers ceux qui te regardent d'un peu trop près … Je suis amoureux de toi Hazel, ça me bouffe, ça me fait faire mille conneries, je suis désolé … »


Il avait prononcé ces mots sans interruption, tentant de garder un contact visuel avec la jeune fille. Puis il baissa les yeux sur ses si petites mains, gracieuses, douces, et plongea la tête vers elles, les baisa fiévreusement, avant de poser son front dessus, comme un enfant mort de honte le ferait sur les genoux de sa mère …

    « Pardonne-moi ... »

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MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 22:04

Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Tumblr_lut7fxmZ6A1r01m55

Cet homme me rendait ivre, folle, amoureuse, joyeuse, triste, dingue. Je pouvais passer par toutes les émotions. Mais celle que je gardais ancrée en moi était la joie. Bien que ces derniers jours n’aient pas été des plus heureux, je me refusais à être triste à ce moment précis. Il était en face de moi et je devais apprécier chaque moment avec lui. Je ne voulais plus rien gâcher, j’en avais marre. Je le voulais à mes côtés, je le voulais du matin jusqu’au soir … Je voulais qu’il ne soit qu’à moi et rien qu’à moi. Soudain je me mis à réfléchir à ce qu’il avait bien pu faire pendant ces trois/quatre jours où nous ne nous étions pas vus. La partie de mon cerveau qui avait été habituée à décrypter le langage du corps humain et ses signafications se mit en route. Finalement, je ne pouvais être avec personne puisque j’analysais tout de son comportement. Et si Nick le savait, il ne supporterait plus d’être avec moi. Mais qu’y pouvais-je ? C’était automatique. J’étais amoureuse, qui dit amoureuse dit Jalouse – surtout moi, vous voyez ce qu’est une lionne qui défend son territoire ? Ouais bha voilà, c’est tout moi, mon territoire c’est Nickolas Ainsworth, et quiconque ose s’approcher de lui, ne serait-ce que le froler, je lui bouffe le bras Ok ?! Et pas que, si ça ne suffit pas à dissuader tout le monde. J’ai bien dis TOUT le monde, homme et femme ! – et donc pour reprendre, qui dit jalouse, dit « enclenchement de l’analyse ultra-poussée du sujet ». Et vous pouvez être certain(e)s que je m’étais parfaitement mes cours et mes connaissances en pratique. J’étais dans la filière qui me correspondait le mieux. Et je peux vous garantir que je connais tous les épisodes de Profiler par cœur. Je me mis à inspecter Nick un peu plus précisément. Certes c’était un homme soigneux et qui aime prendre soin de lui, mais cette chemise je ne la connaissais pas, et c’était rare qu’il achète plusieurs chemises en un si cours lapse de temps. Nous étions allez en acheter tous les deux il n’y avait de cela qu’une bonne semaine. La seule explication possible à ce nouvel achat était qu’il s’était tâché et qu’il était impossible de faire partir la tâche … Non ce n’était pas recevable, jamais Nick aurait racheté une nouvelle chemise – encore – pour une petite tâche que j’aurais certainement réussis à faire partir. L’autre explication rationnelle était que … Je ne pouvais pas y penser. Je ne voulais pas. Car je connaissais que trop bien cette situation. Ou du moins cette envie. On ne prend pas le temps, on arrache tout et on se saute dessus … si tout le monde voit ce que je veux dire. Et je connaissais l’effet que faisais Nick sur les demoiselles, il me faisait exactement le même effet, et si je m’écoutais, si j’écoutais mon corps en manque de sexe – il faut dire les choses telles quelles sont – je serais déjà à quatre pattes sur la table entrain d’arracher la chemise du beau pompier avec mes dents – non ça ne fait pas mal, au début oui, mais à force les dents s’y font. J’avais envie de le chopper et d’enfouir mon vis age dans son cou qui sentait si bon. J’avais envie qu’il me soulève de terre comme il l’avait fait dans la cuisine de la coloc’, qu’il me serre tout contre lui comme si j’étais la chose la plus précieuse qu’il n’ait jamais tenu, que s’il me lâchait je risquais de me briser en millions de petits morceaux – et c’est ce qui risquait d’arriver. Je voulais qu’il me dise au creux de l’oreille que j’étais celle à qui il pensait avant de dormir, celle qu’il voyait en rêve. Je voulais qu’il me dise que c’était mon prénom qu’il avait en tête lorsqu’il faisait l’amour à toutes ces filles qu’il rencontrait en boite ou je ne sais où. J’étais jalouse, possessive et bien plus qu’amoureuse.
Toutes ces nuits où il avait été seul, il n’avait pas été si seul que ça en fin de compte. Peut-être qu’après tout, ce qu’il m’avait dit l’autre jour, peut-être n’était-ce que pour me calmer. Pour que j’arrête, mais que lui avaient-elles apporté ces « révélations » - qui n’étaient que mensonges au final ? Cela lui avait-il plu de me voir pleurer, hurler et tout péter sur mon passage ? Etait-ce pour jouer qu’il était venu ce soir aussi ? Pourtant je ne le connaissais pas comme ça, je ne voulais pas le connaitre comme ça. Ce n’était pas Nick. Et ce soir il me semblait perturbé, pas … bien.


« Je suis désolé, Hazel, pour l'autre jour, tellement, tellement désolé … J'aurais pas dû, te dire ça, que … » Mais juste au moment où nous allions faire un pas dans notre relation, Andy se ramena, tout guilleret. Je le haïssais, j’avais envie de frapper sa tête contre la table, lui faire un trou dans la tempe, voir sa petite gueule partir en fumée, dégager son petit cul à coups de pompes … je devais peut-être un peu trash, mais c’était Nick qui me rendait comme ça. J’étais à cran. J’avais envie de frapper dans tout ce qui bouger. D’évacuer le trop plein d’amour et de haine qui se mélangeaient en moi. Et cela faisait cinq minutes que j’avais des visions de Nick avec ces pouffiasses à deux balles. Je sentais ma respiration se faire plus brusque. Je haïssais ce sentiment. Jamais de ma vie je n’avais été jalouse, ce n’était pas un défaut qui m’appartenait. Volage et ouverte d’esprit j’avais toujours laissé tout le monde faire ce qui lui plait, mais avec mon russe, je ne pouvais pas. C’était trop dur de me dire « laisse le faire sa vie, il ne t’a jamais promis fidélité et amour jusqu’à ce que la mort nous sépare à jamais et blablabla. Alors laisse le mettre son engin reproductif dans toutes les mangequeues (pardonnez ma vulgarité) de la terre. IL N’EST PAS A TOI HAZOULETTE CIBOULETTE ! » Voilà ce que je devais me dire, mais je ne pouvais pas.
La façon dont Nick renvoya Andy me procura une infime satisfaction, si je m’étais écouté, j’aurai utilisé son cul en guise de ballon de football. Rien de moins. Mais lorsque je fixais une nouvelle fois mon pompier, je vis une lueur étrange animer son regard. Il me saisit rapidement les mains, m’enserra les poignets. J’avais l’impression d’être prisonnière d’étaux qui allaient me broyer les os, mais Nick pouvait bien faire de moi ce qu’il voulait, j’aurai enduré milles souffrances pour savoir ce qu’il voulait me dire. Ne serait-ce que pour entendre une dernière fois sa voix et sentir la chaleur émaner de ses paumes. Etait-ce pareil lorsqu’il serrait les filles contre lui ? Les serrait-il avec autant de passion, de fougue, de dureté ? Je me posais surement trop de question, mais j’avais besoin de savoir ce qu’elles ressentaient lorsqu’elles se trouvaient à côté de lui, dans son lit, sur les draps froissés, après leurs ébats qui devaient être plus que torride ? Les embrassait-il après les avoir sauté ? Mais sa voix rauque me coupa dans mes visions sadomasochistes. Et je crois qu’au final j’aurais presque préféré replonger dans mes sombres pensées. « J'aurais pas dû te dire que j'avais passé une soirée avec London, parce que, déjà, c'était un mensonge complètement con qui allait entraîner une série de mille autres mensonges, et qu'en plus, ça n'avait pour seul but quelque chose d'absolument égoïste : te faire éprouver de la jalousie … » Un mensonge ? Pour voir si j’étais jalouse ? Etait-ce réellement une blague ? Je continuais de penser qu’il avait fait – et continuait de faire – tout ça pour s’amuser un peu dans cette ville perdue. Mais pourquoi décidait-il de jouer seulement au bout de trois ans ? Pourquoi maintenant alors que que mon cœur suintait le manque d’amour. Je me mis à secouer la tête frénétiquement, tentant de retirer mais mains, mais il serra un peu plus fort, visiblement je n’avais pas le choix, je devais écouter ce qu’il avait à me dire. « Je n'aurais pas du non plus te laisser … sous la pluie … Mais ce que je t'ai dis … Avant, juste avant Hazel, ce … n'était pas un mensonge, non … Je suis … Fou de toi Hazel, je crois qu'il n'y a pas d'autre mots pour décrire ça … Pour décrire les battements effrénés de mon coeur quand je te vois ne serait-ce qu'une seconde. Pour décrire les frissons que je ressens quand tu me touches. La rage que j'éprouve envers ceux qui te regardent d'un peu trop près … Je suis amoureux de toi Hazel, ça me bouffe, ça me fait faire mille conneries, je suis désolé … » Je l’avais laissé finir. Mais j’aurais peut-être du le stopper. Ce n’était trop. Enfin, la joie me submergea, provocant un frisson qui me parcourut le corps puis remonta le long de mon échine. Un frisson si intense que j’en eu mal jusque dans le cœur. Puis les larmes me montèrent aux yeux, ces derniers me brulèrent tellement que je du fermer les yeux pour ne pas craquer en plein milieu du restaurant. Je me mis trembler si violement que même Nick fut secoué. Mon menton trembla aussi et je pouvais presque sentir le regard des gens sur nous. Se demandaient-ils ce qu’il se passait ? Je m’en fichais. J’avais envie de m’enfuir. Ou peut-être de me jeter dans les bras de Nick. De le rouer de coups pour ne pas m’avoir dis ça plutôt. Et comme si ce n’était pas déjà assez dur, Nick plongea vers nos mains, embrassa les miennes avant de plaquer son front contre ma paume. Il était brulant, si chaud. Soudain je sentis mon corps se détendre, un voile se retira de tout mon corps, et un poids disparu, un poids que je n’avais jamais senti auparavant. Mais soudain je me sentis beaucoup mieux, soulagée … « « Pardonne-moi ... »

Je dû avoir un moment d’absence, car lorsque je relevais la tête, Nick me fixait, le regard pratiquement suppliant. Que pouvais-je répondre ? Je ne pouvais même pas ouvrir la bouche sans fondre en larmes. J’allais avoir la voix chevrotante et n’allais pas pouvoir dire quoi que ce soit de cohérent. J’étais chamboulée. La seule chose qui me vint à l’esprit, la seule question fut : « Combien ? » Oui je souhaitais réellement savoir combien de filles étaient passées dans son lit en moins d’une semaine. Etais-je complètement con ? Surement, mais cela me tuait de savoir ça, de savoir qu’il avait été avec d’autres alors que moi j’avais sombré dans l’oubli pendant quatre jours. « … de filles … » Je laissais quelques secondes de silence, et avalais difficilement ma salive, retenant le plus possible mes larmes. « C’est un jeu Nick ? … J’avoue … je n’arrive plus à savoir … la dernière fois … on se l’est dit … mais tu es parti comme ça … et plus de nouvelles. Je n’y arrive plus Nickolas, je t’ai… » C’est à ce moment précis que mes nerfs dicidèrent de lâcher, et c’est sous les yeux de Nick que les larmes coulèrent, roulèrent, dégringolèrent sur mes joues, telles les chutes du Niagara. Cette fois c’était à mon tour de serrer les mains de Nick. Je voulais que l’on cesse tout ça. Fallait qu’il comprenne ou j’allais abandonner et me barrer. Tout lâcher.


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MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeDim 22 Avr 2012 - 22:52

« A drop in the Ocean, a change in the weather,
I was praying that you and me might end up together
It's like wishing for rain as i stand in the desert
But I'm holding you closer than most,
Cause you are my heaven. »

Ron Pope – TVD Soundtrack obiviously

Il ne fallait pas se mentir. Nickolas était un homme pour le moins attirant, et il le savait, il en jouait. Depuis qu'il avait 13 ans il sentait les regards féminins se poser sur son joli minois. Il avait passé sa scolarité dans un internat mixte, à St-Petersbourg, où tout semblait aller plus vite. Être enfermé H24 dans un établissement (certes immense) rendait les choses plus rapides, mais aussi plus intenses. Nick était comme un ovni dans cette école, où tout le monde était fils de grand pétrolier, ou d'ambassadeur, ou même héritiers du dernier tsar russe. L'URSS avait chuté quelques années auparavant, et la Russie, la Grande Russie se reconstruisait, et lui voyait ça d'un œil américain, sachant pertinemment que les deux pays d'où il venait avaient été ennemis au temps de la Guerre Froide, et tentait d'y trouver sa place. Mais bref, ne nous éloignons pas du sujet, Nickolas avait commencé sa vie d'homme dans cet internat, et autrement que par le fait que c'était dans une de ses chambres qu'il avait fait l'amour pour la première fois, non, c'était là aussi qu'il s'était forgé. C'était en se promenant dans la ville que sa passion pour l'architecture était née. C'était quand l'aile gauche de son établissement, celle où sa première petite amie dormait, avait pris feu que sa seconde vocation était née, celle d'être sapeur-pompier. Quand il était retourné aux États-Unis, il savait qui il était. Il était Nickolas Dragan Ainsworth, russe et américain, architecte, sapeur-pompier bénévole, accessoirement homme à femmes souhaitant profiter de sa jeunesse. Et ce n'était certainement pas son déménagement à Middle Fawkes qui allait changer quoi que ce soit de cela, bien loin de là. Enfin c'est ce qu'il pensait, avant de rencontrer Hazel Monroe.

Qui l'eut cru, hein, qu'un jour, Nickolas deviendrait timide, honteux de dévoiler ses sentiments, prudent, romantique, même, parfois ? Et pourtant, elle le changeait, de jour en jour. Il n'aimait pas ça, il se sentait faible, souhaitait revenir aux bases, à comment il était en arrivant en ville, jeune homme sûr de lui, sur qui femmes et hommes se retournaient en passant dans la rue. Si on souhait s'enfoncer dans la psychologie, on pouvait même supposer que c'était pour cette raison qu'il avait passé ces 4 derniers jours avec des filles vulgaires qui puaient le sexe. Il voulait redevenir l'ancien Nick, celui qui couchait avec plein de filles sans problèmes de conscience, du moment qu'il se protégeait. Mais il n'y arrivait plus. Ce n'était plus lui. Il éprouvait tellement de remord après l'acte que c'en était presque invivable. Comment avait-il autant pu changer ? Était-ce même possible ? A cause d'une nana ? A cause de l'Amour ? Sacrilège, alors. Et ça marchait même si l'amour n'était pas officiel ? Mais alors, ça allait être affreux, si un jour il était en couple avec Hazel ! Il changerai encore plus, et finirait casanier et soumis ? Par Zeus et Mélénos, jamais !

Il connaissait Hazel. Il la connaissait si bien qu'il pouvait en temps normal lire en elle comme dans un livre pour enfant. Mais là, il était comme aveugle. Il ne comprenait rien à ce qu'il se passait, tout se bousculait dans son crâne sans qu'il parvienne à mettre un quelconque ordre, il était à cran, ses jambes tremblaient, et Hazel était indescriptible. Ça l'énervait, cet aveuglement, et cette faiblesse devant elle qu'il éprouvait ! Que devaient penser les clients du pub, à le voir là, le front posé sur les mains de cette blonde orgasmique, comme un gamin honteux ? Quelle humiliation... Voilà ce qu'avait fait Hazel de lui. Un homme qui se repentait tellement de ses actions qu'il en devenait faible. On ne l'avait jamais appelé faible, jamais. Et pourtant, tous les gens dans ce bar pourraient l'appeler ainsi, maintenant, et au rythme auxquelles les rumeurs courraient, toutes la ville chuchoterait bientôt à quel point il était soumis à son amour pour cette étudiante plus jeune que lui, dont il était tombé amoureux alors qu'elle avait à peine 18 ans … Et pourtant, pourtant, pourtant, il ne trouvait pas la force de résister à cette influence qu'elle avait sur lui. Il fallait qu'il arrête, d'être ce chien soumis qui repartait la queue entre les jambes. Il était Nickolas Dragan Ainsworth, par Zeus, et ce n'était pas lui, dans ce bar, loin de là. Puisant toute la force d'esprit qu'il avait en lui, il releva la tête, et croisa le regard vide d'une Hazel qui semblait au moins aussi perdue que lui. Son esprit s'embrouillait, il ne comprenait rien à ce qu'il se passait, tout ce bousculait dans son crâne trop rempli pour ne pas surchauffer. Il bouillonnait de l'intérieur, ses mains devenaient moites, il avait envie de s'arracher ses vêtements, de courir sous la pluie comme il l'avait fait quatre ou cinq jours plus tôt, de se vider le crâne … Mais ce n'était pas comme ça que ça marchait, malheureusement. Il devait rester dans le bar, et écouter s'échapper de la bouche de Hazel ce terrible mot, qui le fit sortir de ces gonds :

    « Combien ? »


Le Russe se recula sur la banquette, et serra ses lèvres aussi rouges que le sang. Il espérait ne pas comprendre les mots d'Hazel comme elle le souhait, parce qu'il n'allait pas apprécier, oh non, loin de là, même. Et pourtant, les mots qui suivirent le déçurent :

    « … de filles …  »


Se moquait-elle de lui ? Était-elle en train de lui faire une crise de jalousie ? Etait-ce vraiment le moment de lui demandé avec combien de nanas il avait couché ? Avait-elle besoin d'être rassurée ? Mais POURQUOI? A quoi bon ? Si il ne s'était pas rendu compte de l'injustice de ces pensées, Nickolas aurait certainement explosé. Il avait cherché à provoquer cette jalousie en Hazel, il l'avait voulu. Mais il était allé trop loin, il n'aurait pas dû, parce qu'il savait qu'elle allait pleurer, et que ça lui arracherait le cœur.

    « Depuis quand Hazel ? Depuis que je suis à Middle Fawkes ? Une bonne cinquantaine. Depuis que je te connais? Bien moins. Depuis 4 jours ? 4 nanas. Dans mes rêves ? Une seule. Toi. »


Il avait prononcé ces mots d'un ton rude, rauque, parce qu'il était incapable d'en prendre un autre. Sa douceur avait disparu, et avait laissé place à la douleur, à la rancoeur, et surtout au remord. Sa gorge était tellement serrée qu'il sentait que s'il laissait sa voix se radoucir, s'accorder à ses mots, un sanglot allait lui échapper, suivi de larmes, et c'était la dernière chose qu'il souhait. Il fallait qu'il reste fort, maintenant. Vraiment.

    « C’est un jeu Nick ? … J’avoue … je n’arrive plus à savoir … la dernière fois … on se l’est dit … mais tu es parti comme ça … et plus de nouvelles. Je n’y arrive plus Nickolas, je t’ai… »


Elle se mit à pleurer, tout en serrant les mains du jeune homme. Il s'en voulait tellement, de faire pleurer son Hazel, tellement … Le monde semblait s'écrouler autour de lui, et les autres n'importaient plus. Le regard des clients qu'il sentait peser sur lui quelques secondes auparavant avait disparu. Hazel souffrait. A cause de lui. Il fallait qu'il arrête tout ça. Il secouait la tête dans le sens du déni, les muscles de ses bras se contractaient, se décontractaient, se contractaient à nouveau, sans qu'il ne parvienne à trouver que faire. S'il écoutait son crâne, sa raison, sa conscience, il partirait de ce bar, la laisserait à nouveau, quitterait même Middle Fawkes, il la laisserait reconstruire sa vie sans lui, parce qu'il le sentait, qu'il était toxique, pour elle, qu'il était mauvais. Il s'était toujours dis qu'un homme qui faisait pleurer une femme était un connard. Plusieurs fois il avait été connard, mais il savait que ça avait été pour les bonnes raisons. Quand il avait quitté London. Quand il avait quitté Levana. C'était pour le meilleur. Et s'il quittait Hazel ? Serait-ce aussi pour le meilleur ? Allait-elle être plus heureuse, sans lui ? Peut-être. Sûrement. Mais lui. Lui. Parviendrait-il à être heureux ? S'il en croyait les quatre derniers jours qu'il avait passé, non. Il avait même été le plus malheureux des hommes, pendant ces quatre jours. Mais il n'avait pas vraiment essayé. Il n'avait pas mis de réelle volonté à s'en sortir. Mais de toutes façons … Il fallait mettre les choses au clair. Vraiment.

    « Hazel mes sentiments n'ont fait que se renforcer depuis 3 ans. Et ce ne sont pas n'importe quels sentiments, je le sais, je le sens, je t'aime, il n'y a pas d'autre mots. Mais notre relation est basée sur un mensonge. Parce que je savais, moi, depuis le début, que nous n'étions pas seulement liés par l'amitié. Je t'ai donné mon sang Hazel, je n'ai pas hésité une seconde, à peine je t'avais vu que je t'aurais offert ma vie. Mais il n'y a pas que ça Hazel. Ça, certaines personnes sont au courant. Il y a quelque chose que je n'ai jamais dis à personne Hazel, quelque chose qui me rempli de honte et de mépris envers moi-même, que j'aurais aimé te dire mais que je ne t'ai jamais dis. Parce que je suppose que je … ne te faisais pas assez confiance ? Ou peut-être craignais-je que tu me méprises tellement après te l'avoir dit que je ne l'ai jamais fais ? Je ne sais pas Hazel. Je ne sais pas. Je suis mauvais pour toi. Tu mérites mieux qu'un gars qui te fait pleurer Hazel, je te jure … Pardonne-moi …  »


Nickolas arracha ses poings de l'emprise de la jolie blonde. Allait-il trouver la force nécessaire pour la laisser vivre ? Il se leva, bousculant la table, reversant son mojito. Sa vision était troublée. Il fallait qu'il trouve la porte. Ses jambes se croisaient quand il marchait. Son cœur semblait se ralentir à chaque pas, comme s'il l'avait laissé là bas, dans les mains de la femme qu'il aimait. Sa respiration se fit forte, bruyante, saccadée. Il se sentait comme pris d'assaut dans un étau d'acier. La porte n'était plus qu'à quelques pas. Quelques pas, et il l'abandonnait à tout jamais, disait adieu à l'amour de sa vie, sans possibilité de retour. Il sentit la poignée froide dans sa paume moite. Adieu.

Non. Il ne pouvait pas. Pas encore. Pas une nouvelle fois. Ça les avait détruit une fois, tous les deux. Ils ne pouvaient pas revivre ça une nouvelle fois, pas encore. IL se retourna. Tout se clarifia. Son cœur s’accéléra encore. Il croisa les yeux bleus de la femme de sa vie. Ses foulées se firent rapides pressées, et une seconde plus tard, il tenait son visage entre ses paumes, et écrasait ses lèvres contres les siennes...
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MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeLun 23 Avr 2012 - 21:10

Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Tumblr_lut7fxmZ6A1r01m55

Si on m’avait dit que la vie pouvait être une vraie pute parfait, on aurait dû me prévenir, j’aurais faillit à être le spermatozoïde survivor sur cent cinquante milles. Il fallait me prévenir. Ils devraient nous tenir au courant de ce qu’il se passe si on arrive à atteindre ce putain d’ovule, ils devrait nous dire qu’on va grandir dans un ventre humain pendant neuf mois, qu’après on va demander à sortir – ou plutôt qu’on nous oblige à sortir. On va hurler les premiers temps parce qu’on aura plus que les boules d’être sortis de là, alors qu’on était si bien, au chaud, nourris, aimé … et puis alors à partir de ce moment où on se met à hurler de tout nos petits poumons, on va grandir encore et encore, jusqu’à nos dix huit ans, et on ne cessera de râler et de se faire rattraper par les évènements – plus ou moins biens – de notre vie. Et on sera malheureux et joyeux – mais plus souvent malheureux, car l’humain est fait comme ça. C’est un être égoïste et incapable de voir plus loin que le bout de son nez, et qui ne se rend pas souvent compte de la chance qu’il a. Mais à ce moment précis de ma vie, j’avais envie que ma mère fasse encore partie de ce monde. J’avais envie que ce putain d’accident de voiture ne soit jamais arrivé, et que je puisse encore la serrer dans mes bras en lui disant, tout en sanglotant : « Mamaan, si tu savais comme je l’aaaaime. Mais pas luui… » Et là ma mère, comme toute bonne mère qui se respecte, m’aurait serrée encore plus fort contre elle, j’aurais pu respirer son odeur de maman, et elle m’aurait bercé tout contre son corps, et me disant que tout irait bien et qu’un jour il se rendrait compte de tout ce qui se passait et de mon amour pour lui. Souvent je me prenais à rêver de ces instants magiques avec une mère partie trop tôt, mais ce n’étaient que des rêves. Je ne devais pas me plaindre, j’avais encore mon père, qui me consolait à sa façon quand j’avais des peines de cœur.

Mais aujourd’hui j’aurais voulu que ma mère me donne sa force de caractère, qu’elle me dise comment agir, quoi faire pour pouvoir garder Nick, ne pas le laisser partir comme je faisais depuis trois ans, lui enfin que je le voulais à chaque instants de ma vie près de moi, mais bien que mon caractère soit puissant, je n’avais pas la force de celui de ma mère et ne l’aurait jamais. « Depuis quand Hazel ? Depuis que je suis à Middle Fawkes ? Une bonne cinquantaine. Depuis que je te connais? Bien moins. Depuis 4 jours ? 4 nanas. Dans mes rêves ? Une seule. Toi. » Je restais muette, tremblante, fatiguée par toute cette lutte acharnée contre moi-même, j’étais une vraie conne J’étais connue pour avoir un fort caractère, un pouvoir de séduction bien au dessus de ceux des autres nanas, et quand je voulais quelque chose, je l’avais point barre. Et avoir un homme à moi était chose aisée, je pouvais claquer des doigts à l’instant même, j’aurais déjà deux trois chiens à mes pieds, car les seuls hommes qui me couraient après n’étaient que des clébards, ou presque. Et pourtant le seul homme que j’aimais de tout mon être, je n’arrivais pas à l’avoir. Je méritais sincèrement de grandes claques dans la gueule. Mais si je ne l’avais encore jamais choppé, c’était parce que je ne voulais pas lui comme ça. Je voulais que mon amour soit réciproque, je voulais qu’il vienne à moi pour ce que j’étais réellement et pas seulement pour mon cul. Je ne voulais pas baiser avec lui toute une nuit et ne plus le revoir pendant trois mois. Ce que je voulais c’est qu’il reste, par amour. Voilà pourquoi Nickolas Ainsworth et moi-même n’avions jamais eu de rapports sexuels. Les seules fois où je l’avais vu quelque peu dévêtu avaient été lorsque nous étions allez nous baigner au lac. Point barre. Et le peu que j’avais vu m’avait fait frissonner jusqu’à la moelle. Comment résister à une bombe sexuelle comme lui. C’était une provocation à lui tout seul. Lorsque nous étions tous les deux en ville, je passais mon temps à avoir des envies de meurtres, quoi de plus normal ?! Toutes les greluches le relookaient de haut en bas en s’attardant soit sur son torse, soit son cul, soit sur la bosse que formait son membre sous ses pantalons, et puis forcément sur son beau visage de mâle russe. Merde ! Qu’avais-je attendu pour lui sauter dessus ?! Non, je ne voulais pas que nous baisions et puis basta. J’avais eu peur qu’il ne m’aime pas, voilà pourquoi je n’avais jamais osé. Et surtout un secret me consumait moi aussi, et je savais pertinemment qu’en l’apprenant, Nick me jetterait, serait dégouté, déçu de moi, et si nous nous mettions un jour ensemble, je serais obligée de lui avouer ce terrible secret, et j’avais peur de sa réaction. Je me fichais que le monde entier l’apprenne, ce que je ne voulais pas c’est que Lui le sache, je voulais le préserver, nous sauver. Mais je n’allais pas pouvoir y réchapper bien longtemps.

« Hazel mes sentiments n'ont fait que se renforcer depuis 3 ans. Et ce ne sont pas n'importe quels sentiments, je le sais, je le sens, je t'aime, il n'y a pas d'autre mots. Mais notre relation est basée sur un mensonge. Parce que je savais, moi, depuis le début, que nous n'étions pas seulement liés par l'amitié. Je t'ai donné mon sang Hazel, je n'ai pas hésité une seconde, à peine je t'avais vu que je t'aurais offert ma vie. Mais il n'y a pas que ça Hazel. Ça, certaines personnes sont au courant. Il y a quelque chose que je n'ai jamais dis à personne Hazel, quelque chose qui me rempli de honte et de mépris envers moi-même, que j'aurais aimé te dire mais que je ne t'ai jamais dis. Parce que je suppose que je … ne te faisais pas assez confiance ? Ou peut-être craignais-je que tu me méprises tellement après te l'avoir dit que je ne l'ai jamais fais ? Je ne sais pas Hazel. Je ne sais pas. Je suis mauvais pour toi. Tu mérites mieux qu'un gars qui te fait pleurer Hazel, je te jure … Pardonne-moi … » Je l’avais laissé parlé, ne l’interrompant pas. Son ton rude, et presque froid me pétrifiait, je ne voulais plus bouger comme s’il me congelait. Je sentais me cœur battre lentement dans ma poitrine. Je serrais toujours ses mains, si fort que mes jointures étaient blanches, exsangues. Je m’accrochais à lui, il était mon ancre, celui qui pouvait me sauver, bien que ça soit lui qui me fasse le plus de mal. Mais au final c’était une douleur presque jouissive, la douleur de l’amour. J’avais écouté son monologue, les yeux rivés sur le glaçon de mon verre qui fondait, à l’instar de mon cœur. Une nouvelle fois l’évocation de ma chute dans les escaliers qui m’avait valut un bon traumatisme cranien et une perte de sang énorme me fit un choc. Une nouvelle fois je comprenais que je lui devais la vie, il m’avait sauvée et je ne l’avais jamais su. Depuis tant de temps son sang coulait dans mes veines, enfin en quelques sortes, son sang avait déjà disparu de mon organisme depuis un petit baille, mais sans lui je ne serais plus là, j’aurais rejoint ma mère …


« Nick s’il te plait … ne dis pas n’importe quoi. Tu n’es pas mauvais pour moi comme tu dis. Tu es la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivée, et jamais je ne saurais comment te remercier de m’avoir fait ce cadeau, de m’avoir sauvée. Pourquoi d’ailleurs ?! Et surtout pourquoi ne me l’avoir jamais dit ? » Je fis une pause histoire de stabiliser ma voix tremblotante, tentant de retenir les larmes qui voulaient sortir « Je sais ce que c’est que de cacher quelque chose à la personne que l’on aime … je voudrais tellement te dire les choses telles quelles sont, mais … mais tu risquerais de me trouver répugnantes, et je ne veux pas te perdre Nickolas, je ne le supporterais pas … » Je le fixais, tentant de sonder son esprit. J’étudiais la psychologie, mais à ce moment précis je n’arrivais pas à réfléchir et encore moins à déchiffrer les émotions et tout ce qui se passait dans la tête de mon russe. Et sans que je sache pourquoi, il me lâcha violemment, la table trembla, un verre de mojito se renversa, le liquide coula jusqu’à moi et je compris. Lorsque je levais les yeux Nick avait déjà une main sur la poignée de la porte, prêt à fuir une nouvelle fois. Etait-il si lâche que ça ?! Je ne pouvais le croire, c’était impossible. Ca ne lui ressemblait pas. Mes mains agrippèrent fermement le bord de la table, je serais la mâchoire, instinctivement, réprimant l’envie de hurler. Je continuais de le fixer sans vraiment savoir ce que je regardais. Puis soudain, il se retourna, je me levais, il se rapprocha aussi vite qu’un cheval au galop, il me choppa le visage, plaquant violemment ses lèvres contre les miennes. Une chaleur presque douloureuse se propagea dans mon corps, le faisant vibrer. Ma main gauche alla alors s’échouer sur ses fesses, l’autre sur sa nuque, mon pouce le caressant, l’obligeant à m’embrasser, ma force était redoutable à cet instant précis. Il ne pouvait plus s’échapper. J’entrouvris la bouche, laissant se faufiler ma langue jusqu’à la sienne, chaude. J’effleurais ses lèvres du bout de la langue avant de mêler la mienne à la sienne. Elles entamèrent alors une dance sensuelle. Je plaquais mon corps au sien, avide de sentir sa chaleur. Je l’agrippais avec une telle fougue que je devais suinter la luxure et le désir, mon corps, mon cœur tout de moi réclamait Nick. Je le voulais pour toujours et à jamais.




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MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 21:33


C'est dur, de garder un secret, vraiment dur. Surtout quand c'est celui d'un autre. Celui des autres est moins important. Notre vie ne s'écroulera pas s'il est libéré, relâché. On y fait moins attention, à ce secret, on laisse traîner des indices quant à lui sans même s'en rendre compte … Son secret à soi, c'est différent. Avec lui, on agit comme une mère avec son enfant... On le garde, on le couve, on le protège de tout, au début … Personne ne doit s'approcher trop près de lui ! Mais on lui laisse un peu plus de liberté, on laisse le monde le voir, petit à petit. On sait comment agir, avec lui, à qui le confier, de qui l'éloigner. Celui des autres, autant le dire, on s'en fiche un peu plus, on y fait moins attention, et c'est vrai pour tout le monde, quelque soit son sexe, sa couleur de cheveux ou son âge, à une exception près. Si on tient à l'autre. Mais pas tenir en copinerie, ou même en amitié, non, il faut tenir à la vie et au bonheur de cette personne autant qu'on tient à SA vie et à SON bonheur. Là, le secret sera gardé. Il y avait très peu de personnes que Nickolas aimait au point de garder leur secret comme si c'était son secret. Il y en avait deux, en réalité. Aaron, et Hazel. Ils pouvaient garder leur(s) secret(s) aussi bien qu'il garderait le(s) sien(s). Mais il ne savait pas si ça pouvait fonctionner dans l'autre sens. Il n'avait confié à aucun des deux son plus gros secret, celui qui lui pesait sur le cœur comme du plomb. Trop peur du jugement, certainement. Trop peur des les dégoûter. Et trop peur qu'ils le révèlent, ce secret, et qu'il passe pour la risée de Middle Fawkes, ou même pire. Parce que ce n'était pas de la gnognote, ce secret. Ce n'était pas des chuchoteries de gamines pré-pubères. C'était sérieux. C'était honteux. C'était vile. C'était inoubliable. C'était illégal. C'était inacceptable. C'était incroyable. C'était un secret de grande personne, et un secret qui ne devait être appris que par des personnes extrêmement dignes de confiance, et ce n'était pas se qui courait les rues. Nick aurait pu avouer ce secret à Hazel. Il avait parfaitement confiance en elle, savait qu'elle ne le trahirai pas. Mais il avait terriblement peur qu'elle le renie. Qu'elle le regarde comme un étranger vicieux, qu'elle soit déçue de lui. Il voulait paraître parfait pour elle, parce que c'est ce qu'elle méritait. Un homme parfait. Et il était loin, très loin de l'être...

Mais il fallait lui dire. Vraiment. C'était pour ça qu'il n'avait pas pu continuer à l'embrasser, l'autre jour. Parce qu'il voulait être clair avec elle, vrai avec elle, même s'il risquait de la perdre. Il ne voulait pas vivre une idylle d'une heure, peut-être deux, et de tout briser en lui racontant la vérité. Il voulait se libérer de cette … chose qui lui pesait sur le cœur, afin de ne pas être trop déçu, de ne pas avoir la sensation d'avoir tout perdu ensuite. Parce s'il lui faisait l'amour, et qu'elle le quittait après à cause de ce secret, il s'en voudrait toute sa vie de le lui avoir avoué. Il ne voulait pas perdre la femme de sa vie à cause d'une connerie de jeunesse. C'était trop bête. Vraiment trop bête.

Il lui tint alors son discours, re-racontant, plus clairement cette fois peut-être, cette histoire de don de sang. Hazel paru réaliser quelque chose, quelque chose comme ''il m'a sauvé la vie''. C'était vrai. Il l'avait sauvé, il lui avait donné son sang, et ne l'avait jamais regretté, évidemment, mais surtout ne s'en était jamais vanté, n'avait jamais utilisé cet argument pour se rapprocher d'elle, il ne lui avait même jamais rien dit, probablement parce qu'il ne voulait pas qu'elle le voit comme son sauveur. A ses yeux, au début, il était seulement un des pompiers qui l'avait amené à l'hôpital, après sa chute dans les escaliers, et rien de plus. Mais c'est ça qu'il fallait au russe. Entrer dans la vie de cette orgasmique blonde d'une manière un peu différente des autres, de faire une rencontre ''peu classique'', dirons nous, mais pas complètement exceptionnelle. Il n'était pas exceptionnel. C'était un homme, beau, très beau, certes, pas con, pas brillant non plus, juste un homme, juste Nickolas Ainsworth, celui qui n'avait jamais connu sa mère, celui qui avait grandi loin de sa famille et ne s'en était jamais reconstruit une. Juste Nickolas, un homme normal. Elle, elle était exceptionnelle. Une petite étoile qui brillait plus fort que toutes les autres, dans le ciel noir qu'était la vie de Nick'. Elle l'illuminait. Par son sourire. Son rire, par ses yeux qui pétillaient quand elle voyait une belle voiture. Par la manière dont elle lui faisait ses yeux de chiens battus quand elle voulait quelque chose ''désespérément''. Tout était parfait chez elle, une exception dans ce monde de brutasses sanguinaires et viles.

    « Nick s’il te plait … ne dis pas n’importe quoi. Tu n’es pas mauvais pour moi comme tu dis. Tu es la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivée, et jamais je ne saurais comment te remercier de m’avoir fait ce cadeau, de m’avoir sauvée. Pourquoi d’ailleurs ?! Et surtout pourquoi ne me l’avoir jamais dit ? Je sais ce que c’est que de cacher quelque chose à la personne que l’on aime … je voudrais tellement te dire les choses telles quelles sont, mais … mais tu risquerais de me trouver répugnantes, et je ne veux pas te perdre Nickolas, je ne le supporterais pas … »


De quoi elle parlait, qu'est ce qu'elle racontait ? Elle était si belle, même avec des larmes plein les yeux, comment pourrait-il la trouver répugnante ? Comment pourrait-il la quitter ? L'abandonner ? Jamais ! Il la regarderait toujours de la même manière, même si … même si elle était née d'inceste ou même si elle était une tueuse psychopathe. Il la connaissait. Il savait qui elle était, et était amoureux d'elle, incontestablement, pour la vie, malgré tout se qu'elle aurait pu avoir fait, subi etcetc. Mais … Cela signifiait donc que … Elle aussi, elle avait un secret ? Non … Il ne fallait pas y penser. Il fallait la laisser libre. Elle méritait mieux, tellement mieux que lui ... Elle méritait un homme riche, qui avait un emploi stable, qui n'avait pas couché avec la moitié de Middle Fawkes, et qui n'avait pas un secret aussi lourd qu'un troupeau d'éléphants en rut, et surtout, par dessus tout, qui ne la faisait pas pleurer. Ses mains plus tremblantes que jamais, ses jointures étaient blanches, et il dit :

    « Je ne suis pas celui que tu croies que je suis, Hazel … Je suis une personne … vile, j'ai fais quelque chose de mal, d'illégal, et je continue de le faire même, tous les jours que Zeus fait … et je suis tellement lâche que je ne l'ai jamais dis à personne. Pas même à toi, alors que tu es la … lumière de ma vie, le côté lumineux de mon âme, Hazel. Tu ne me répugneras jamais, quoi que tu fasses, je t'aime trop pour ça … »


Il fallait qu'il la lâche. Alors il le fit. Tenta de passer la porte. N'y parvint pas. Retourna vers elle. Lâcha tout. Écrasa ses lèvres contre les siennes. Senti son cœur repartir, ses yeux se fermer, son sang bouillir. Se senti perdre pied. Comment est-ce que ça pouvait être aussi bon, de sentir son corps collé au sien, de sentir sa main au creux de sa nuque, et son autre sur son arrière train ? Cette excitation était-elle due au monde qui devait les regarder ? Non. Il ne faisait même pas attention à eux, il n'existaient pas. Alors c'était l'Amour ? L'Amour qui décuplait toutes les sensations ? Alors il n'avait jamais aimé aucune fille avant, car il n'avait jamais, jamais, jamais ressenti cela. Pas même avec London. Sa respiration était haletante, presque canine, tandis qu'une de ses mains se faufilait dans l'arrière du pantalon de la déesse blonde qu'il tenait entre ses bras. Leur bouches s’ouvrirent, leur langues se touchèrent, il se sentait plus proche d'elle que jamais, et se délectait de se moment, voulait qu'il dure à tout jamais. Il sentait la force de la jeune fille décuplée, il la sentait se frotter contre lui, sentait leur désir monter. Son sang courait dans tous ses membres, particulièrement celui en dessous de la ceinture, tendu comme jamais, si bien qu'il se sentait prisonnier dans ce pantalon en cuir beaucoup trop serré. Ils ne pouvaient plus rester dans ce restaurant miteux, ou alors ils finiraient par faire l'amour pour la première fois (entre eux, obiviously) dans des chiottes crasseuses … Il ouvrit alors ses yeux, sentit une trentaine de paires d'yeux posés sur eux, et se mit à sourire, à rire, heureux comme jamais … Toutes ses préoccupations étaient parties. Il l'aimait. Sûr. Réel. Elle l'aimait. Moins sûr. Réel dans ses rêves. Mais même. Il ne pouvait plus rien lâcher maintenant, il ne pouvait plus partir. Il voulait lui faire l'amour, il voulait la faire jouir, il voulait la rendre heureuse, parce que c'était l'unique condition à son propre bonheur.

Choppant à nouveaux les lèvres de sa blonde, faisant descendre ses mains depuis son dos jusqu'à ses fesses, il l'attrapa, la porta, enhardi par ce désir incroyable, et sentit à nouveaux, comme 4 jours auparavant, comme s'ils faisaient ça tous les jours, ses jambes enserrer sa taille. Il sentit leur intimités plus rapprochées qu'elle ne l'avaient jamais été. Il se mit à marcher. Elle était aussi lourde qu'une plume. Il lui sembla que quelqu'un avait ouvert la porte du bar pour eux, et même que certaines personnes applaudissaient. Il ne réalisait pas bien ce qu'il se passait. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il habitait à quelques portes de là, dans un immeuble de 4 étages, son appartement se trouvant au sommet de celui-ci. Zeus. Il n'allait pas tenir. Il la voulait, il la voulait plus que tout.

Quand ils arrivèrent devant le porche, il dû la déposer, pour faire le code, ouvrir la porte, faire le second code, ouvrir la seconde porte. C'était dans ces moments là qu'il se rendait compte de la stupidité de ces sécurités. Pendant ces longues secondes, leur bouches ne s'étaient quasiment pas quittées, juste quelques instants. Il fallait maintenant prendre l'ascenseur. Bonheur. Ils y étaient presque. Nick l'appela, et planta ses yeux dans ceux de Hazel, murmurant un dernier je t'aime, avant d'arriver au Paradis.
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MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitimeJeu 26 Avr 2012 - 20:46

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Et alors que Nick m’embrassait, comme jamais aucun homme ne l’avait fait, je compris beaucoup de choses. Il était mon âme-sœur, et ce fut la toute première fois que je me sentais vraiment moi. Il faisait partie de moi. J’avais déjà embrassé beaucoup d’hommes, et beaucoup d’hommes m’avaient embrassées mais jamais de cette façon. C’était comme si Nick savait ce que je voulais, comme s’il me sentait en lui, comme s’il captait les moindres signaux de mon corps. Je me serrais encore plus à lui, voulant être en contact avec tout son être, n’épargnant pas une seule zone. Il cessa de m’embrasser et c’était comme si on m’arrachait le cœur. Je m’agrippais si fort à lui, de peur qu’il parte. Mais il ne bougea pas, m’enserrant toujours la taille. Il regarda de côté, puis se mit à rire. Qu’est-ce qui le faisait rire ? La manière dont j’étais cramponnée à lui ? La façon dont je l’embrassais – comme une vraie dalleuse que j’étais, j’avais faim de lui et j’attendais ce moment depuis tellement longtemps, je n’arrivais plus à me retenir. Ou riait-il parce que toutes les personnes présentes dans la salle nous fixaient. Certains avec dégout, d’autre avec avidité et encore d’autres qui nous regardaient, les yeux larmoyants. Je dû devenir pivoine à ce moment précis, c’était certain, je sentais mes joues me picoter légèrement. Ce qui était bizarre d’ailleurs, je n’étais pas du genre à être gênée de quoi que ce soit …

Sans prêter attention à l’assistance, Nick se jeta de nouveau sur mes lèvres, les embrassa tout en m’agrippant les fesses, c’était une sensation plus qu’agréable, qui provoquait en moi des millions de petits papillons qui voletaient dans mon bas ventre. Je me sentis soudain soulevée de terre et machinalement, comme si mon corps s’adaptait au sien, mes jambes s’enroulèrent autour de sa taille et alors que nous continuions de nous embrasser, Nick se mit à avancer vers la sortie. Son membre, dur, se pressa contre mon intimité, ce qui réveilla le feu en moi. Il me désirait tout autant que je le désirais. Je le voulais. Les yeux fermés je ne cessais d’effleurer ses lèvres, de le humer comme si on risquait de me l’arracher d’une minute à l’autre. Un léger vent frais me fit frissonner lorsque nous fûmes dehors, comme par magie. J’entendais encore les applaudissements à l’intérieur du Red Light. Que se passait-il réellement ? Où allions-nous précisement ? Après tout, pourquoi tant de questions ?! Je me fichais de savoir où j’allais. Il pouvait très bien dans le désert, au pôle nord avec les pingouins ou même dans une vieille cave abritant des rats, je m’en contre-fichais, du moment que j’étais avec lui et qu’il ne risquait pas de me laisser seule, comme la dernière fois.

Il me sembla que nous arrivions devant chez lui, il dû alors me poser à terre afin de taper le code. Je farfouillais dans mon sac rapidement pour trouver mon téléphone portable et l’éteindre. Heureusement, malgré la précipitation, je n’avais pas omis de prendre mon sac. Je me remerciais mentalement, je ne supportais pas oublier mes affaires – les perdre encore moins – et je ne serais jamais retournée les chercher. Nous avançâmes, passant porte codée après porte codée – dont je connaissais parfaitement les codes. Et comme une junkie, je me jetais sur lui dès qu’il avait finis de taper le code. Je ne lâchais pas d’une semelle. « je t'aime » me sussura-t-il avant de monter dans l’ascenceur. Soudain je me mis à repenser à ma question stupide de tout à l’heure … Alors comme ça, dans cet ascenseur, en quatre petits jours, il y avait eu quatre filles différentes qui y étaient passé et … Non ! Je secouais la tête comme pour me donner une grosse mandale mentale, je ne devais et ne pouvais pas penser à ça dans un tel moment !


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MessageSujet: Re: Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour]   Love me, Hate me ... but tell me something. [Nickamour] Icon_minitime

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