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 (justin) je crie la fin d’un rêve, je cris la fin du monde.

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» emploi/étude : lycéenne parfois, geek souvent

Can you keep a secret ?
greatest fear ?: rater ma vie.
what Bee's thinking.:
Felicity Merlyn
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sweet admin
MessageSujet: (justin) je crie la fin d’un rêve, je cris la fin du monde.   (justin) je crie la fin d’un rêve, je cris la fin du monde. Icon_minitimeDim 26 Aoû 2012 - 20:54


J'avais la sensation que le monde entier s'écroulait autour de moi. Que tout ce que je m'étais attachée à construire depuis mon entrée au lycée et même avant n'était plus rien tout d'un coup. Envolé. Évaporé. Disparu. Détruit. J'avais eu un rêve et désormais, il n'était que poussière. Avant que j'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, ce que je commençais à toucher du bout des doigts étaient désormais hors d'atteinte. Comment est-ce que tout ça pouvait m'arriver maintenant ? J'avais pourtant tout contrôler, tous les moindres détails. Mon plan de carrière était parfaitement au point, il ne me restait plus qu'à l'accomplir. Et j'avais échoué. J'étais dans un état second, je n'arrivais pas à comprendre ce qui était en train de se passer et pourtant, j'étais pleinement consciente des conséquences que cela entraînait. Mes yeux s'embuaient de larmes et je ne pouvais pas les empêcher de couler. Tout était terminé désormais.

Cette journée de rentrée avait plutôt bien commencé pourtant. J'avais un emploi du temps parfait, des profs parfaits ... L'année s'annonçait parfaite. Cette année devait être mon année. J'avais une classe disons correcte, puisque de toute façon, il y a toujours certains éléments qu'on préférerait éviter. Mais même ça, j'arrivais à l'oublier parce que je savais que ce nouvel épisode de ma vie pouvait être l'un des meilleurs. A la fin de l'année, j'allais devoir choisir parmi les plus grandes universités du pays, parmi toutes celles qui allaient se presser pour m'ouvrir leurs portes. Je n'aurais que l'embarras du choix ! Bien sûr, j'avais certaines préférences, mais je voulais prendre mon temps pour faire le choix le plus important de ma vie peut-être. A la pause de dix heures, un message diffusé par les haut-parleurs dans tout le lycée me convoquait à midi dans le bureau de la principale du lycée, Madame Anderson. Je passais les deux heures suivantes à me demander ce qu'elle pouvait bien me vouloir. Peut-être qu'elle voulait me demander de prendre la direction d'un nouveau club du lycée. Ou bien peut-être qu'elle voulait me remettre un prix pour ma dévotion au lycée l'année passée, pour mes excellents résultats, tant scolaires que sportifs. C'était certainement un truc dans le genre.

A midi pile, je passais la porte du bureau de Madame Anderson. C'était une femme qui devait avoir à peu près l'âge de ma mort. Je l'avais toujours trouvée intelligente et juste en tout situation. Mon entraîneur de natation était également présent. Je lui lançais un sourire qu'il ne me rendit pas. Étrange : d'habitude, Kyle est plutôt du genre à trop sourire pour trop draguer, même ses nageuses. C'est à cet instant précis que mon monde commença à s'écrouler. Madame Anderson m'expliqua de forts soupçons de dopages pesaient sur moi. Ils n'avaient aucune preuve, aucun échantillon puisqu'on ne fait pas contrôle pendant les compétitions scolaires. Mais il y avait des rumeurs d'un peu partout, de plus en plus précises, de plus en plus importantes. Elle avait bien sûr, longtemps essayé de les ignorer, ce ne sont que des rumeurs après tout, et puis je suis l'une des meilleurs élèves de ce lycée. Mais désormais, les rumeurs se faisaient trop insistantes et ne pouvait plus rester inactive à rien faire. Elle avait attendu la première heure de la rentrée pour me convoquer, pour que je suis m'expliquer. Est-ce que je pouvais lui confirmer et lui prouver que tout cela était complètement faux ?

Mais non, je ne pouvais plus rien faire. Aucun mot de pouvait sortir de ma bouche. Je n'avais pas voulu mal faire, je le jurais. Et puis ce n'était arrivé qu'une fois. Je savais que je pouvais le faire, j'avais ce temps dans les jambes, j'avais simplement voulu m'assurer de le faire, ce qui était arrivé. Et puis c'était tellement facile de trouver ces produits ... Avec internet, tout était à portée de main et je n'avais eu qu'à le faire livrer à une adresse postale, directement au bureau de poste. Je n'avais eu qu'à récupérer la seringue et le tour était joué. Je n'avais pas voulu tricher, mais la victoire était tellement proche. Je la touchais du doigt et il ne me restait plus qu'une course pour m'assurer de ma participation aux finales régionales. Mais tout ça, j'étais bien incapable de leur expliquer puisqu'aucun mot n'arrivait à sortir de ma bouche. Mon silence prouvait surement ma culpabilité puisque Madame Anderson ne cessait de me fixer, atterrée, et que Kyle semblait complètement dévasté. Il avait placé tant d'espoir en moi, il avait passé tellement de temps à m'entraîner. Plus que tous les autres - mes parents qui allaient surement mettre du temps à m'en remettre, Kale qui n'était au courant de rien -, c'était pour lui que j'étais déçue.

Je n'avais toujours pas dit un mot. Kyle sortit de son mutisme en m'expliquant que dans de telles conditions, je comprendrais qu'il ne pouvait plus me garder dans l'équipe et que ce n'était pas la peine de me présenter à l'entraînement de ce soir. Quant à Madame Anderson elle me confirma ce que je savais déjà : étant donné que je quittais l'équipe, et avec les suspicions qui pesaient sur moi, il était certain qu'aucune équipe de natation universitaire ne m'accepterait en son sein l'an prochain. Je devais dès maintenant penser à d'autres perspectives d'avenir. Pourtant, à cet instant, je ne pensais à rien hormis d'immenses tours de pierre - mes rêves, mes ambitions, mes projets - qui s'écroulaient autour de moi les uns après les autres. Vous voyez les tours du World Trade Center ? C'était pareil dans ma tête. Les larmes coulaient à flot sur mes joues et je ne faisais rien pour les arrêter. Madame Anderson me pria de sortir, elle devait aller déjeuner. Elle transmettrait un courrier à mes parents pour tout leur expliquer.

Elle devait aller déjeuner et pour moi, tout était fini. Je n'avais pas faim, c'était même la dernière chose qui me venait en tête. Machinalement, je sortis du bureau de la principale. Je marchais dans le couloir, sans but, sans aucune envie. Je ne savais pas où aller, je ne savais pas qui aller voir. Personne ne pouvait me consoler à cet instant précis. Les gens me regardaient, interloqués. Ils devaient se demander ce qu'elle avait encore l'intello à pleurer. Tous les mêmes les intellos de toute façon, des mauviettes. Rentrer à la maison ? Impensable, ma mère allait me bombarder de questions et je ne pourrais jamais me résoudre à tout lui avouer. Aller manger ? Je n'avais pas faim et je risquais de tout recracher sur place. Je ne savais absolument pas quoi faire.

Et puis je croisais Justin. C'était certainement l'une des dernières personnes que j'avais envie de croiser à cet instant précis. Comme moi, il faisait parti de l'équipe de natation du lycée. Enfin, lui en faisait toujours parti, pas moi désormais. Son regard se fixa sur moi et comme toutes les personnes que je croisais, il fut intrigué par les larmes qui coulaient sur mon visage. J'accélérais le pas ; je n'avais pas envie de discuter à cet instant précis. Evidemment, il chercha à me rattraper et je me réfugiais dans la première salle qui s'offrit à moi. Un placard à balai, j'aurais pas plus mal tomber ! Justin rentra lui aussi dans la minuscule pièce deux secondes après moi. Nous étions désormais tous les deux enfermés dans cette pièce de deux mètres carré maximum. Je sentais sur moi son regard interrogateur et je sentais surtout qu'il n'allait surtout pas me laisser sortir tant que je ne lui aurais rien dit.

- Justin, j'ai vraiment tout sauf envie de parler à cet instant précis alors laisse moi sortir ...

J'avais essayé d'avoir un ton menaçant pour le convaincre mais avec les sanglots dans ma voix, ça devenait finalement plus pitoyable qu'autre chose à mon avis. Je détournais le regard, je ne voulais pas qu'il me voit pleurer. Je détestais pleureur et en deux minutes trente, tout le lycée avait vu les larmes sur mes joues.

HJ : J'ose pas aller plus loin dans les dialogues, j'attends de voir ce que tu vas dire ^^

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MessageSujet: Re: (justin) je crie la fin d’un rêve, je cris la fin du monde.   (justin) je crie la fin d’un rêve, je cris la fin du monde. Icon_minitimeLun 27 Aoû 2012 - 3:49

Une nouvelle année scolaire débutait. Justin était maintenant en 11e année, hey oui. Il lui semble encore que c'était hier, son arrivée à Middle Fawkes. Il était alors un petit gars blond, de bonne famille, à peu près comme les autres, mais rapidement, il s'était fait une place dans cette ville à la vie idyllique. Son domaine de prédilection, c'était le sport et toutes ces années à se mettre en forme avait permis au gentil garçon de devenir un beau jeune homme séduisant. Sa présence dans de nombreuses équipes du lycée, présence remarquée même, lui permit de devenir populaire dans son équipe et bientôt, dans le lycée en entier. Maintenant qu'il était un des gars les plus populaires, que toutes les filles rêvent de sortir avec lui, sans doute qu'il ne lui resterait qu'à se contenter de finir le lycée sur cette lancée. Cela aurait suffi à la majorité des gens. Après tout, sa marque était faite, il pouvait se contenter de garder la route et non pas d'essayer de se surpasser encore. Mais pas Justin non, il avait beaucoup d'ambition et il comptait bien faire en sorte que son passage à cette école reste dans les annales.

Pourquoi une telle ambition soudaine, lui qui ne courait pourtant pas après la popularité et qui gardait une attitude de gentleman modeste? Parce que lorsqu'on est populaire, bon gré, mal gré, on ne se fait pas que des amis. Parce que tour à tour, il a subi les foudres des rumeurs, la jalousie des autres et les bassesses des miss populaires que sont Bee et Liz. Une des deux est morte, l'autre devait se voir inculquer une leçon. En fait, tout le lycée méritait peut-être une leçon. Justin allait leur montrer oui que malgré l'humiliation subie au Spring Break, il était plus fort et plus déterminé que jamais. Il va maintenant jouer le jeu des populaires, les battre sur leur terrain, comme il gagne les matchs de sport et à la fin, Liz Monroe et toute sa petite clique devront aller se cacher dans les bois et marcheront la tête basse dans les couloirs de l'école. C'est ainsi que Justin Strike devint candidat à la présidence de la High School.

Bien loin de tous ces plans et de toutes ces idées, il y avait le simple fait que la routine devait reprendre. L'entraînement aller reprendre, surtout celui de la natation, mais du football américain surtout. Toutes sortes de rumeurs circulaient sur la circulation de stéroïdes dans les équipes de Middle Fawkes. Certaines le concernaient même lui, mais faute de preuves, et Justin décriait aussi bien que Lance Armstrong ces accusations infondées, rien ne lui collait à la peau. En revanche, tous les membres d'équipe savent qu'ils seront sans doute scrutés à la loupe cette année... Sans trop s'en soucier, Justin était donc à l'école aujourd'hui, bien habillé pour la rentrée, chemise noire, cravate foncée, il avait un look un peu sombre, mais classe en même temps, en tout cas, c'était son avis en se regardant dans le miroir. La classe était sympa', son horaire promettait, tout allait pour le mieux et les gens se montraient toujours aussi sympa' avec lui. Oui, tout semblait reprendre son cours normal à Middle Fawkes. Et pourtant...

C'était l'heure du midi, l'heure du lunch, du déjeuner, du dîner même, si vous habitez ailleurs qu'en France, quand, se dirigeant vers la cafétéria, il croisa Apple. Il avait vu d'avance les têtes se tourner à son passage. Elle marchait la tête basse et à toute vitesse. S'arrêtant de marcher, il l'avait suivi des yeux, comme inquiet tout à coup et puis, une fois qu'elle avait été plus proche, il avait bien aperçu ses pleurs. Il lui a alors dit: "Ça va?", mais cette question resta sans réponse et à dire vrai, la réponse était évidente. Justin décida donc de lui venir en aide, contrairement à tous ceux qui la regardait passer et qui se dépêchait plutôt de faire des suppositions et de lancer des rumeurs. Justin n'était plus de cette bande là et entra dans le placard à balai, ayant rattrapé de justesse Apple, se foutant bien des rumeurs qui pourraient naître d'une pareille situation.

D'emblée, disons qu'Apple ne se montre pas très heureuse de le voir et elle avait sans doute raison. Il n'était pas vraiment un ami proche. Ils ont fait une petite sortie ensemble, qui a plus ou moins été une réussite, enfin, il a bien aimé la compagnie d'Apple, quant au reste, on ne peut pas tout contrôler... Toujours est-il que son équipière lui demande de sortir et se fait clair, elle ne comptait pas parler, elle n'en avait pas envie.

-Si tu veux sortir, Apple, je ne t'en empêcherai pas, mais à ta place, je prendrais un moment. Parce que tout le monde te voit et tu sais comment ils sont... les harpies, les vautours...

Il faisait assez noir dans le placard et en bougeant un peu, il accroche quelques balais, qu'il retient de tomber à temps. Après quoi, il s'étire le bras pour allumer la lumière au plafond, avec la petite chaîne vous savez. Il put alors voir Apple, dans un sacré état. Il était sincèrement inquiet et sa compassion n'était pas feinte. Son regard parcouru la pièce et il ramasse une sorte de paquet d'essuie-tout, utilisé par le concierge on imagine.

-C'est pas du papier-mouchoir, mais ça devrait pouvoir effacer un peu de tes larmes...
Il lui fait alors un petit signe de la tête qui semblait dire "tu permets?" et si elle ne proteste pas, il prend un petit morceau de ce papier et commence à lui essuyer la joue, à limiter les dégâts disons. Il ne faisait rien pour qu'elle dise ce qui ne va pas? Non pas en soi, il n'insistait pas et elle avait été claire dès le départ, alors il en tenait à cela, mais à défaut de poser des questions, Apple ne comptait pas l'empêcher de l'aider de d'autres façons, si?

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