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| Stand in The Rain [PV Romeo] | |
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OMG! Invité is gorgeous! Invité | Sujet: Stand in The Rain [PV Romeo] Mar 26 Juin 2012 - 4:05 | |
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« She never slows down »
Le réveil hurlait dans la chambre. Il fallait que j’aille à l’hôpital ce matin, j’avais simplement dit à ma mère que c’était une visite de routine chez mon généraliste. Il y avait bien depuis qu’elle était enceinte d’Adrianna qu’elle ne m’avait pas accompagné dans une rencontre avec un médecin. Je savais que sans ma mère je serais sauve pour garder le secret. Je savais que j’étais enceinte de huit semaines et j’avais finalement réussi à avoir un rendez-vous avec mon gynécologue. Le rendez-vous par miracle tombait sur une journée fériée – au moins je n’aurais pas besoin de justifier avec l’école une autre absence de ma part. J’avais déjà manqué quelques cours… qu’est-ce que ça serait en décembre quand je serais un éléphant? Je n’étais pas allé en cours après avoir annoncé que j’étais enceinte à Noa. J’aurais aimé qu’une option de plus que l’avortement soit envisagé pour cette grossesse par celui qui était quand même le père biologique. C’était un matin grisâtre. La plupart des jeunes avaient probablement fait la fête hier… moi depuis que je m’étais saoulée la gueule pour atterrir dans le même lit que mon binôme depuis que j’avais commencé à animer des camps de jours quatre ans auparavant. Depuis je n’avais pas touché à l’alcool. En fait, j’étais restée assez marquée pour ne pas dire carrément tétanisé de ma toute première brosse à vie. Une petite pluie tombait sur Middle Fawkes. Je n’avais pas vraiment envie de me lever de mon lit. Je ferais un effort pour manger un peu pour faire plaisir à ma mère… mais pour l’instant, j’avais très bien appris que tout ce qui rentrait finissait nécessairement sa course dans une cuvette de toilette. Alors j’avais cessé de me battre et je grignotais des petits craquelins et j’engloutissais des tonnes de pâtisseries – J’allais devenir obèse et? Passage rapide sous la douche et je quittais la maison. Mes longs cheveux était simplement rattaché par un long élastique bleu pâle. J’avais abordé mon pantalon large en tweed, où était écrit le petit logo de l’équipe de cheerleaders. Un t-shirt des plus banals qui descendait un peu plus bas que le pantalon. J’avais la chance d’être quand même assez jolie au naturelle parce que ce matin, je n’avais sérieusement pas envie de m’arranger pour aller voir un médecin. J’avais que dix-huit ans et on aurait dit que tous les adultes le voyaient. J’avais acheté des vitamines prénatales et j’avais eu droit à ce regard de dédain de la part de la caissière. J’avais conduit ma voiture jusqu’à l’hôpital. Réfléchir encore et toujours sur cet avenir. Il y avait tant de chose auxquels je pensais présentement. Le garder? Le donner en adoption? Je ne savais plus quoi penser en m’assoyant sur la petite chaise d’attente rose dans le rayon gynécologie-obstétrique de l’hôpital. J’avais donné mon nom avec un sourire gênée et je remplissais le petit questionnaire qui formerait mon dossier. Mon nom fut appelé et je marchais vers le petit bureau. Je n’y allais pas par quatre chemins dans le bureau du médecin. Je lui confiais que j’étais enceinte. J’eus même le droit à ma première échographie pour déterminer exactement la date de ma grossesse. Voyant mon âge le docteur se sentit obligé de me donner des brochures sur l’avortement et sur l’adoption et le numéro d’une travailleuse sociale. J’étais exaspérée en sortant du bureau du docteur. Pourquoi c’était si dur de comprendre que jamais je n’avorterais mon bébé? JAMAIS! Les grandes personnes étaient si soûlantes par rapport à cela. Je le porterais à terme… c’était la seule chose qui était claire dans ma tête. Doucement, je passais une main sur le plat de mon ventre. Quelques mois et plus personne ne pourrait douter. Mais pour l’instant, je triais au volet ceux qui savaient. Oui, non! J’avais encore le cliché et les brochures dans les mains et j’étais visiblement d’une humeur massacrante lorsque je m’apprêtais à quitter l’hôpital sous la pluie qui avait empirer le temps de mon rendez-vous que dans le hall principal, je bousculais quelqu’un en cherchant dans mes poches pours les clés de ma bagnole. Et merde! Me voilà qui m’entendait répliquer sans avoir remarqué dans qui je foncais alors que mes papiers se répendaient par terre. Rose-Édith P. Sherman – Dit, tu peux pas faire attention? Mais je connaissais ce regard. J’avais même déjà embrassé ces lèvres. Je soupirais. Maintenant, j’étais foutue… J’étais sorti avec le mec que je venais de renverser et je n’avais sans doute pas assez de mains pour ramasser chacune des feuilles qui étaient par terre. Je soupirais lentement en murmurant un bref. Rose-Édith P. Sherman – Je m’excuse Roméo… C’est pas une bonne journée… | CRÉDIT - FICHE |
| | | OMG! Invité is gorgeous! Invité | Sujet: Re: Stand in The Rain [PV Romeo] Mar 26 Juin 2012 - 10:14 | |
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« Nous deux, c'était tellement beau. »
Quel démon avait réveillé Romeo si tôt un jour férié ? Il se le demande bien plus que vous, et le maudit de tout son être. Parce que ce n'était pas le meilleur jour pour être levé aux aurores. C'était bien le lendemain d'une soirée qui s'était tue il y a seulement quelques heures, le temps pour Romeo de rentrer chez lui d'un pas traînant. L'haleine imbibée d'alcool, il se demanda vaguement comment s'était terminée ladite soirée, sans en garder le moindre souvenir. Allongé là dans son lit, il s'étira comme un félin, et garda les yeux grands ouverts. Il le savait, sa nuit s'arrêtait là, même si tout son corps espérait un sommeil récupérateur. Romeo n'était pas de ceux qui dorment à en perdre la journée. Il avait toujours un oeil semi-clos, et une fois éveillé, seuls les somnifères avaient raison de lui. Il se leva, titubant jusqu'à la cuisine, torse nu, comme à son habitude. Là, il réalisa enfin qu'il n'avait dormi que quatre heures. Son père venait certainement juste de partir, et sa mère devait être dans sa chambre à s'embellir de crèmes et de fards. Romeo se dirigea vers le réfrigérateur, en tira la bouteille de jus d'orange, qu'il but au goulot, et soupira. Dieu avait inventé l'ingrédient miracle à tout bon réveil, et Romeo se sentait déjà plus apte à commencer sa journée. Cherchant dans les placards ses céréales préférées, il fut surpris d'entendre la voix aiguë de sa mère clamer son prénom.
-Romeo, il faut que tu passes à l'hôpital ! Ton père a oublié son déjeuner sur le guéridon de l'entrée ! Je compte sur toi, chéri. Sans attendre la moindre réponse du jeune homme, Indiana Hawson disparut à nouveau, comme elle était venue. Il faut dire que le masque vert qu'elle arborait sur le visage n'était pas des plus seyants. Romeo sourit un instant, et continua sa recherche. Bientôt, il sentit son estomac se calmer, et se dirigea vers la salle de bain. / La serviette bien serrée autour de ses hanches, Romeo traqua dans son armoire des sous-vêtements, un jean usé et un tee-shirt vert pâle. Il vérifia le ciel et préféra rajouter à sa panoplie un sweat molletonné. Son sac de cours vidé, il y plaça délicatement le déjeuner de son père, une paire de lunettes de soleil qu'il utiliserait pour cacher ses cernes, et les clés de la voiture de sa mère. Claquant la porte derrière lui, Romeo s'abrita dans le pick-up et démarra le moteur. L'hôpital apparut sous une pluie diluvienne. Romeo pria pour qu'une place proche de l'entrée lui soit réservée. Ses demandes entendues, l'adolescent trouva sans trop de mal où se garer, et s'empressa de rejoindre l'entrée. Les patients étaient partout. Se tordant de douleur, toussant grassement, se tenant la tête des deux mains. Romeo ne se sentait pas à l'aise parmi tant de germes infectieux. Il décida de vite rentrer chez lui. Mais pour cela, fallait-il encore trouver son père. Et il lui fallait donc demander conseil à la secrétaire. Dirigeant ses pas vers ledit bureau, Romeo percuta un inconnu. Ses lunettes, pourtant bien posées sur son nez, tombèrent au sol. Sans avoir le temps de réaliser quoique ce soit, il fut accusé d'un bien mauvais:
-Dit, tu peux pas faire attention? Dès le matin, se faire agresser de la sorte sans le mériter, Romeo sentit la colère l'habiter un instant. Les gens se croyaient vraiment tout permis. Mais un bref coup d'oeil sur l'inconnu le fit se calmer instinctivement. Penny. L'une des plus belles que Romeo eut le droit de toucher. Quatre mois. C'est le temps qu'avait duré leur relation. Sans se soustraire aux conséquences que ça aurait sur sa réputation, Romeo s'était alors lancé dans une amourette plus qu'intense, plus qu'agréable. Et même si Romeo n'avait jamais promis la lune à la jeune fille, même s'il savait que l'amour était trop loin de son coeur en ces instants, les deux amants avaient profité sans compter. En croisant le regard surpris de Romeo, Penny sembla s'adoucir. En effet, elle s'excusa de son agressivité. Le garçon sourit comme pour accepter ces excuses, et il s'accroupit pour l'aider à rassembler la paperasse.
-C'est pas grave, Penny. Je.. Romeo n'eut pas le temps de finir sa phrase. Déjà dans sa tête, les informations s'acheminaient trop vite. Un bref regard sur l'une des brochures. « Help, je suis enceinte ! » Ses neurones ne savaient s'il valait mieux qu'ils travaillent davantage ou bien qu'ils cessent toute activité. Penny, enceinte ? Ce fut l'unique résultat de tant d'analyse. Romeo restait immobile, assommé par la nouvelle. Tant d'arguments venaient le perturber. Il ne savait plus quoi dire ni quoi faire. Pourtant, l'étonnement pris le dessus sur la raison :
-Oh mon dieu, Penny. Tu, tu es enceinte ? Romeo était réellement choqué. Il n'avait jamais eu à faire face à une situation si grave. Il ne voulait pas blesser la jeune fille, mais savait pertinemment que c'était un risque considérable. Il n'espérait pas grand chose. Il ne savait même pas si il voulait avoir une réponse à sa question. Mais ce silence, ce silence le tuait.
Dernière édition par Romeo L. Hawson le Lun 16 Juil 2012 - 21:23, édité 1 fois |
| | | OMG! Invité is gorgeous! Invité | Sujet: Re: Stand in The Rain [PV Romeo] Mar 26 Juin 2012 - 16:47 | |
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« She doesn't know why but she knows that when she's all alone, feels like its all coming down »
Pourquoi est-ce que je devais nécessairement renversé Romeo? POURQUOI? Ça n’aurait pas pu être Hannah Jefferson? C’était une gentille fille, après tout! Ça n’aurait pas pu être l’infirmière du lycée, Miss Grams? Elle aurait été contente de voir qu’elle avait enfin été voir un vrai médecin pour la rassurer. Non, il fallait nécessairement que je bouscule Romeo. J’essayais de ramasser plus vite que possible tous les papiers qui gisaient autour de moi. J’avais vraiment rencontré Romeo Hawson dans une fête il y avait bientôt un an. Nous avions eu la chance de parler et de bien s’entendre dès le premier regard. Il était aussi plutôt mignon dans son genre. Nous avions eu plusieurs points communs qui nous avaient valu une jolie petite histoire d’amour qui avait duré quatre mois. Pendant quatre mois, nous avions filé le parfait petit bonheur. Nous avions fait l’amour en se protégeant, nous avions fait la fête, nous avions rigolé, nous avions couru. Puis du jour au lendemain, il avait fallu se séparer pour une connerie qu’il y avait eu entre nous deux. Nous ne nous étions plus beaucoup parlé depuis. Il fallait dire qu’avec mon travail, je n’avais pas nécessairement le temps de faire la fête à toutes les fois que c’était possible. Par conséquent, nous ne nous étions pas beaucoup recroisés depuis… En fait, quand j’y pensais, je lui avais peut-être parlé depuis que l’on s’était séparé trois ou quatre fois. Et sérieusement, nous n’étions plus particulièrement proches et je n’avais pas vraiment envie de parler de ma dernière beuverie avec l’ex qui avait pris ma virginité. Surtout que de quoi dans l’univers est-ce que j’aurais pu parler? De Noa? EXTRÊME MAUVAISE IDÉE! Noa était un débile de première présentement dans ma tête et je ne pouvais raconter la nuit que j’avais passée avec lui. Il y avait eu tant d’alcool dans mon système que même près de deux mois après je ne me rappelais pas de toute l’histoire et de tout ce qui s’était passé dans ce lit que nous avions partagé l’espace d’un moment. Je soupirai longuement en regrettant de ne pas être en mesure de reculer le temps pour faire attention à ne pas le bousculer dans le hall d’entrée bondée. Lentement je passais une main sur mon visage. Et merde! Pourquoi je n’avais pas dit au médecin de se les foutre où je le pensais ses dépliants au couleur de bébé? Pourquoi je n’avais pas tenter de lui faire comprendre que j’en avais rien à foutre de ce qu’il pensait? Tant pis s’il avait envie de me juger parce que je n’avais que 18 ans. Mon bébé, mon corps, ma décision et pas cette d’un docteur qui trouvait, comme Noa, que d’avorter serait la décision la plus logique compte tenu de son âge. Et si à quelque part à Middle Fawkes, il y avait une famille qui se désespérait d’avoir un enfant? Et si l’enfant qu’elle portait pourrait rendre un couple heureux? Si… ah! Putain…. J’aurais tellement aimé qu’il me laisse toute seule pour ramasser ma paperasse. J’avais pas envie de dépendre de personne. Pas envie qu’une personne de plus ne tente de me raisonner en me disant que de rester enceinte à mon âge c’était dangereux pour ma réputation et blablabla. Mais après tout, je devrais me calmer. Peut-être est-ce qu’il n’avait rien vu après tout… Je soupirais en tentant quand même de ramasser les pires. Il était gentil. Beaucoup m'auraient laissé me démerder toute seule surtout après les avoir envoyé paitre comme ca... Mais pas lui. Ce n'était pas lui qui méritait la claque mais le docteur idiot. Je m'en voulais beaucoup en fait... jusqu'à ce que... Roméo L. Hawson – C’est pas grave, Penny. Je… Un petit silence envahis… merde! Il avait vu la pire. « Help, je suis enceinte! » Une horreur digne d’un excellent film d’horreur. Lentement je soupirais en espérant que le lien ne se fasse pas. En espérant que Roméo ne comprenne pas. Que je trouve un mensonge à inventer pour me sortir de là. Ma main se tendit vers les quelques brochures que Romeo tenait encore dans ses mains. Je fermais les yeux implorant que le lien ne se fasse pas mais à mon plus grand malheur, j’entendis cette voix que j’avais tellement m’aimer me dire d’un ton tendu. Roméo L. Hawson – Oh mon Dieu, Penny. Tu… tu es enceinte? Si la honte pouvait tué, je venais de mourir. Officiellement, on pouvait déclarer mon heure de décès. Dit dans la bouche d’un homme que j’avais aimé avec tant de douceur avec tant de passion… Dit dans sa bouche, c’était si mal. J’étais silencieuse. Et si j’inventais un mensonge? Que c’était pour un travail d’école? Que… Je fermais longuement les yeux. Je n’avais rien que je pouvais dire. Rien du tout. J’ouvris lentement la bouche. Mais l’air avait un goût amer. Je finis par hocher doucement la tête en murmurant. Rose-Édith P. Sherman – C’est un accident… c’était pas prévu… Ma voix était à peine un petit filet que personne n’entendait. Ma vision était brouillée. Ne pas pleurer, rester forte, tenir mon bout, me rendre jusqu’au bout de cette grossesse sans me soucier des qu’en dira-t’on. | CRÉDIT - FICHE |
| | | OMG! Invité is gorgeous! Invité | Sujet: Re: Stand in The Rain [PV Romeo] Jeu 28 Juin 2012 - 17:15 | |
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« Crie, hurle, parle. Gazouille comme un bébé mais exprime-toi. »
Le silence était juste insoutenable. Qu'elle parle. Qu'elle dise n'importe quoi. Le mensonge n'aurait été que caresse aux oreilles de Romeo. Il imaginait tout et n'importe quoi tant qu'elle se taisait. Il fallait faire cesser cette machine qui hurlait dans sa tête. Qu'elle parle !
-C’est un accident… c’était pas prévu… Elle avait parlé. Doucement. Son ton était tellement faible que Romeo eut l'impression d'inventer ses mots. Il faut dire qu'il les avait tant espérés. Mais maintenant qu'elle avouait tout. Qu'il était certain que cette brochure était bien pour elle. Que tout était simple et compréhensible, Romeo voulait disparaître. Il imagina cette jolie jeune femme blonde le ventre arrondi par les mois. Il imagina la douleur tant vantée par les médias inonder ce visage rayonnant. La grossesse n'avait rien de bon sinon l'arrivée d'un enfant, pour Romeo. Ce n'était que douleur et patience. Sa mère y était pour beaucoup dans cet avis trop arrêté, mais qui irait en vouloir à cette enfant qui avait dû donner naissance alors qu'elle n'était pas encore majeure. Personne. Elle avait souffert, et quiconque essayerait de remettre en question cette douleur se verrait maudire par la famille Hawson. Les photographies et le témoignage parlaient d'eux-même. Romeo, perturbé par cette nouvelle, par les images qui assaillaient son esprit, par les souvenirs des paroles de sa mère, ne sut quoi dire sur l'instant. Son seul et unique réflexe, pour sa défense, ce fut de ramasser plus vite encore la paperasse. Que personne ne sache. Il ne savait même pas comment Penny vivait cette situation, mais l'idée qu'on puisse le trouver avec elle à l'hôpital, portant toutes ces informations manuscrites, lui était déjà passée par l'esprit. Et son imagination délirante l'avait déjà mis sur la piste des rumeurs qui pourraient être lancées à son sujet. « Romeo et Penny, futurs parents. » Sa réputation en prendrait un coup gigantesque, c'était certain. S'il avait pu se tirer les cheveux sans alerter la jeune fille, il l'aurait fait. Rien n'empêchait qu'il discute avec son amie, mais dans un lieu plus confiné. Là où les langues de vipères ne seraient pas pour cracher leur venin. Romeo saisit Penny par le bras et la releva. Il restait au sol quelques brochures mais l'adolescent n'y prêta pas attention. En réalité, Penny n'avait vraiment pas le choix. Déjà, Romeo l'entraînait jusqu'au bureau de la secrétaire. Là, il salua la jolie rousse qui avait interrompu sa conversation téléphonique en le voyant arriver, et lui demanda de prévenir le docteur Hawson de l'arrivée de son fils. Elle hocha la tête et indiqua l'ascenceur sur leur gauche. Comme elle avait annoncé le bureau de son père au troisième étage, Romeo n'hésita pas une seconde de plus. Il garda Penny tout contre lui, la tenant maintenant par l'épaule. Il la dirigea jusqu'à l'office privée de l'urgentiste dans lequel ils entrèrent sans frapper. Romeo fut soulagé de voir qu'il n'y avait personne. Comment aurait-il réagi si son père était en consultation ? Ah, cette situation l'amenait à réfléchir encore moins que d'habitude. Il invita son amie à s'assoir sur un fauteuil, et s'assit en face d'elle. Il rapprocha son siège et lui prit les deux mains. Caressant les paumes de celle qu'il avait tant adoré, Romeo réalisa alors qu'il n'avait pas dit un mot à Penny tout le temps de leur déplacement. Il regretta une seconde, puis regarda la jeune fille droit dans les yeux. -Penny, je sais que je suis pas toujours très malin. Mais je peux pas rentrer chez moi sans que tu m'aies tout expliqué. Est-ce que cette réaction était égoïste ? Sans aucun doute. Mais c'était nécessaire. Maintenant qu'il savait quel musique il allait jouer, il lui fallait lire les partitions. C'était des questions très personnelles qu'il avait envie de poser. Qui était le père ? Allait-elle le garder ? Avait-elle quelqu'un pour se confier ? Romeo avait beau se faire passer pour le garçon presque abruti pensant uniquement à son physique, il savait pertinemment que la situation était délicate. Il imaginait que Penny pouvait refuser ses attentes, se lever et partir. Mais il priait pour qu'elle lui réponde. Il faisait confiance à ce quelque chose en lui qui lui donnait tant de foi. -Je ne dirai rien, à personne. Tout ce que tu diras resteras dans ma tête. Je te le promets. Alors s'il te plaît. Pendu à ces lèvres qu'il avait tant embrassé, Romeo attendait une réponse. Une vraie réponse. Plusieurs réponses. Tout, il voulait tout savoir. Pour tout oublier ensuite. Mais au moins, arrêter de se faire des idées. Clarifier ses pensées. C'était tout ce que Romeo demandait à Penny. |
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