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 Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]

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MessageSujet: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeDim 15 Juil 2012 - 13:27

Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] 559000lucy5

Cela faisait pas moins de 48h que j’étais revenu à Middle Fawkes et me voilà déjà surbooké entre ma réinscription à mes cours, les rattrapages, trouver un nouveau boulot, bref ce n’était pas une chose aisée. J’étais encore dans mon lit, je paresser dans mon lit avec un large sourire, oubliant la merde dans laquelle je suis, c’était pour moi comme une récompense, un trophée, je méritais ce repos après avoir dormis sur un lit de camp pendant plusieurs mois. La maison de redressement n’était pas l’enfer mais ça y ressemblait, entre les coups foireux, les bagarres, les menaces qui ne mènent à rien, les vols, on ne dort jamais sur nos deux oreilles, toujours à l’affut de ce qui peut nous tomber dessus. Je m’endormais en lisant les quelques lettres qui me parvenaient de l’extérieur, ces lettres venaient de Bailey, et exclusivement d’elle. Ces petits mots encourageants étaient pour moi un moteur, un peu un garde-fou en fait, elle me donnait de sortir, de ne pas me refoutre dans les problèmes comme j’en ai tant l’habitude. Quand j’ai quitté Middle Fawkes il y avait cette peste de Brittany qui tournait autour d’elle, cela me rendait fou de rage, je savais la mauvaise influence que pouvait avoir la blondinette sur les gens qu’elle accompagne. Je l’avais prévenu de ne pas jouer avec elle, qu’elle aurait à faire à moi autrement, mais s’il y a bien une personne qui n’avait pas peur de moi c’est bien cette peste, au contraire elle me défiait sans cesse, m’obligeant à me retirer. Aujourd’hui Brittany est partie, pour de bon, une bénédiction ? Je n’irais pas jusque-là, mais je sais tout le mal qu’elle a fait autour d’elle et ça ne m’étonne que très peu que ça ait finit comme ça. Après je suis le junkie qui est supposé avoir eu une relation avec elle, du moins c’est la rumeur qu’elle a fait courir, comment me défendre contre ça ? Elle est la reine de promo, je suis celui dont le casier judiciaire parle à ma place. Et pourtant, je sais que lorsque je me promène dans cette ville hantée par la mort de leur barbie préférée, certains pensent que je suis responsable, bien que j’ai été en maison de redressement pendant tout le temps de sa disparition puis de sa découverte, les gens pensent que par un miracle inexpliqué je me suis évadé puis je suis allé la voir au spring break. Les gens ont beaucoup d’imaginations c’est vrai, mais là même Stephen King n’aurait pas osé inventer une histoire aussi absurde et pourtant le maitre de l’horreur s’y connait en histoire sans queue ni tête.

Je sortais doucement de mon lit, observant d’un œil amusé le réveil qui indiquait 8h30, pour moi c’était une grasse mat’ vu l’heure à laquelle j’avais l’habitude de me lever en maison de redressement. Full Metal Jacket est probablement ce qui ressemble le plus à mon expérience, un homme costaud et autoritaire rentrait tout les matins à 6h30 dans nos chambres, gueulant, nous insultant d’une façon si vulgaire que je me demande s’il est capable d’avoir une conversation sans lâcher une insulte. Après c’est rangement, sport, et déjeuner immonde que même les chiens qui surveillaient les lieux refusaient d’y toucher. La tête entre mes mains, je sortais de ma tête rapidement ses mauvaises pensées, passant une main encore assoupie dans mes cheveux cuivre. Je tirais mes volets laissant le soleil pénétrer dans ma chambre, je sentais cette douce chaleur caresser ma peau, j’activais enfin la chaine hifi, et me voilà parti pour la cuisine pour me préparer un petit dej sur une musique rock qui allait rythmer ma matinée. Une fois le rituel matinal terminé, me voilà prêt à quitter la maison vide et bien sûr à peine ranger. J’enfilais une veste en cuir et me voila parti pour le centre-ville ou j’allais passer prendre un café au Tommy’s et voir Bailey. Il ne me fallut que quelques minutes pour arriver au café en moto, je la déposa sur le coté, plaçant avec attention l’anti-vol et ôta mon casque avant de pénétrer dans le café. Bailey était là souriante, servant le café aux clients les plus matinaux, elle était dos à moi, j’attendais donc patiemment qu’elle ait finit.

Une fois cela fait, elle se retourna, j’affichais alors un large sourire, content de la revoir, accueillant les bras ouvert la jeune fille qui semblait surprise. Elle était de ce genre de fille toujours souriante, trop gentille qui ne sait jamais dire non, elle pouvait tout accepter faisant d’elle une cible facile des pestes comme Britanny. Je me souviens encore quand elle est arrivée à l’école les premiers jours, elle était présentée comme la recrue brillante qui allait propulser l’école dans les hautes sphères des lycées les plus renommés, tout le monde voyait en elle un objet. Les profs et le proviseur un moyen d’avoir une prime de l’Etat pour les bons résultats aux concours de la jeune fille, les élèves y voyaient une fille qui ferait leur devoir pour eux, si gentille et si manipulable. Et moi ? Une amie en devenir, je savais qu’elle était quelqu’un de confiance, je l’ai donc prise sous mon aile, espérant la protéger au moins des élèves malveillant qui à l’aide d’un sourire sournois pourraient obtenir ce qu’ils voulaient. Je ne lui ai jamais demandé de faire mes devoirs, mais elle fut peut être la seule personne à me croire capable d’avoir mon diplôme de fin d’année, elle m’a pas mal coaché, et ça fait toujours du bien d’avoir quelqu’un qui croit en soit. Du coup quelque chose s’est créée, une alchimie inexplicable qui nous a rapprochés. Certes tout le monde ne voyait pas d’un bon œil notre relation, à commencer par ses parents, puis Britanny, mais ça m’importait peu. « Salut, on m’a dit que c’était le meilleur café de Fawkes ici » dis-je avec un air amusé. « C’est vrai ? » … Je marquais un silence alors que je faisais une accolade à la jeune fille. « Comment vas-tu ? » repris-je rapidement avant de me poser sur un tabouret près du bar.
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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeDim 15 Juil 2012 - 14:46


Cameron & Bailey





Le grand retour



Aujourd'hui, ça commençait plutôt mal, je m'étais levée ce matin avec ce mal-être intense, ce mal-être qui me poursuiverait toute ma vie. Je n'avais pas très bien dormi et pour éviter de sombrer dans quelque chose que je ne voulais surtout pas qu'il arrive, je m'étais mise à lire pour la dixième fois un bouquin que je n'aimais même pas. Je le faisais dans le but de rester concentrée. Je le faisais toujours, je restais concentrée et rien n'arrivait, c'était une bénédiction. Quand mon réveil-matin sonna en 7h00, je me levai d'un bond. Je ne restais jamais longtemps au lit même si j'avais mal dormie. J'étais comme ça, toujours en train de faire quelque chose pour m'occuper. Je devais travailler de toute façon. Pendant les week-end, j'avais réussi à me faire embaucher chez Tommy's Diner, le petit café du coin. Mes parents étaient contents de voir que je pouvais faire un boulot. Comme si j'étais pas une cause perdue. J'avais de grandes ambitions, je voulais faire carrière en médecine, mais on m'avait vite contrôlée et amener plutôt vers quelque chose de plus reclu... Je détestais déjà ce qu'on m'imposait et pourtant, je ne parlais pas. J'étais Bailey, la petite bizarre du coin qui était un génie, mais qui ne pourrait pas faire médecine. Peu importe, j'avais fait déjà des demandes aux universités et j'avais même reçu des offres déjà. J'étais aux anges. Je me coiffai d'une queue de cheval, je me nettoyai le visage et je mis un pantalon long noir avec un t-shirt blanc. De toute façon, je portais un tablier. J'allais servir toute la matinée des cafés et paraître normale. Enfin, presque. Je n'avais pas vraiment d'amis ici et je crois que c'était mieux si je comparais à ce qui s'était passé à Miami. Middle Fawkes était une bénédiction pour moi, un moment de liberté.

Je servis du café aux clients qui étaient présents, je devais toujours donner une tonne de café le matin. C'est quand j'eus terminer de les servir que je le vis enfin... Mon coeur fit de gros sauts dans ma poitrine. Je n'en revenais pas!!! C'était lui, Cameron!!!! Le seul gars qui pouvait comprendre ma douleur, ma solitude ou tout ça sans qu'on ait un mot à se dire. Le seul qui se soucie de moi, le seul qui veule bien prendre soin de moi, c'était lui. J'étais surprise de le voir ici, la dernière fois que j'avais eu de ses nouvelles, c'était une lettre de lui me disant qu'il survivait au camp de redressement. J'avais eu beaucoup de peine quand il était là-bas, il me manquait horriblement. Je ne pu faire autrement que de courir vers lui pour le serrer dans mes bras. Je versai même une petite larme. Mes parents avaient beau dire qu'il était un garçon "du démon", il était le seul avec qui je voulais être. J'étais moi-même. Quand j'eus fini de l'étreindre, je rougis, j'étais tellement contente que j'avais oublié la gêne de cette proximité que j'aurai eu aimé avoir avec lui, mais c'était impossible, il ne me voyait pas comme ça.

« Salut, on m’a dit que c’était le meilleur café de Fawkes ici, c’est vrai ? »

Il semblait amusé de me dire ça et moi j'étais comme là à le regardé encore bouche-bée qu'il soit vraiment là. Il était vraiment là?

« Comment vas-tu ? »

- Très bien!!! Je suis trop contente de te voir, tu as l'air vraiment en forme!!! Quand est-ce qu'on t'a laissé sortir? Tu aurais pu me le dire, je serais venue te voir!

Il s'assit au comptoir près de moi. Il était venu vraiment me voir? C'était incroyable qu'il prenne la peine de se soucier de moi, lui. Je lui proposai donc de prendre un petit déjeuner alors comme ça on pourrait jaser un peu lui et moi même si je travaillais, je pouvais faire deux choses en même temps. De toute façon, j'avais également une collègue pour m'aider dans le boulot ce matin.

- Alors raconte!!! Qu'est-ce que tu vas faire maintenant que tu es de retour? Tout le monde est au courant que tu es là?

J'avais des tonnes de questions pour lui. Normalement, je ne parlais jamais. Quand on était dans une foule, je m'effaçais, je ne parlais pas, j'observais, car tout le monde me trouvait bizarre et on me prenait toujours pour la folle de la place. Je ne sais pas si Cameron me trouvait ainsi, mais ça n'avait pas l'air de me déranger, ça ne lui dérangeait pas de me voir en public. S'il revenait au lycée, j'étais prête à lui faire des cours de rattrapages, car il avait du potentiel et je savais qu'il serait capable de tout avoir et faire ce qu'il veut dans la vie. J'espèrais que son retour ici ne lui ai pas fait perdre sa motivation d'autrefois.




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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeDim 15 Juil 2012 - 22:30

Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Alexisbledelasoliviaric

Je n’ai jamais été très habile avec les mots, je suis un peu brute de décoffrage dans mon genre, j’exprime mes sentiments par des phrases monosyllabiques reflétant une forte confiance en moi. Je suppose que je suis le genre de mec qui se cache derrière une façade de faux sentiments afin que personne ne puisse un jour lui demande ce qu’il ressent vraiment, ou qu’on lui dise « Hey… t’as pas l’air d’aller bien, ça va ? » … Comme si tu avais envie d’en parler si c’était le cas. Je ne suis donc pas le genre d’homme à qui on veut tailler la discute le matin, et pourtant ce matin-là, je suis celui qui s’est levé pour aller discuter, un exploit presque un miracle j’ai envie de dire, mais ce n’était pas avec n’importe qui. C’était avec une amie proche, peut-être même ma seule véritable amie, qui devait se faire un sang d’encre lorsque j’étais au trou.

Après avoir passé de longs mois à discutailler à quelques mecs qui étaient dans la même situation que moi, je dois avouer qu’une discussion censée et saine me donnait bien plus envie que n’importe quel plat dans le monde. Je sais la métaphore n’est pas des plus poétique mais après des mois à manger un repas qui a l’air déjà digéré, je vous assure on a envie de manger de bonnes choses saines, on devient presque végétarien.

Je me tenais donc là dans ce bar, observant d’un air amusé la jeune fille qui semblait à fond dans son boulot servant le breuvage chaud aux quelques habitués bien matinaux qui étaient posés à une table. Comme à son habitude la jeune Bailey était toujours souriante, concentre et dévoué dans ce qu’elle faisait, plus que quiconque dans n’importe quoi, je l’admirais pour cela, elle a vait un potentiel caché sous une façade de verre fragile. Je l’admire car la vie n’était plus facile pour moi qu’elle ne l’était pour elle, j’ai choisi un peu ma situation, elle non, elle est une intello et en partant de ça elle est forcément décrié par ses camarades. Mieux que quiconque je sais ce que c’est que d’être montré du doigt, sauf qu’à moi, personne ne l’a jamais fait devant moi, personne n’a essayé de jouer avec moi (Bee étant la seule). Alors je suppose que c’est cet antagonisme poussé à son extrême qui nous a rapprochés pour faire de nous ce couple d’amis inséparables. Elle ne perdit pas une seconde, se jetant sur moi, je fis attention au café chaud qu’elle avait encore dans ses mains, une brûlure serait un cadeau dont j’aimerais bien me passer. Je resserrai un peu mon étreinte autour d’elle, déposant un bref baiser sur son crâne et lâchant un sourire ravi, j’étais content d’être là et de la revoir. Elle avait cette tendance à parler vite lorsqu’elle était sous une émotion forte, et là cela semblait être le cas. J’eus à peine le temps de m’assoir à ses côtés que la jeune fille m’assaillit de questions, je pris alors un malin plaisir à la taquiner un peu « Calme toi jeune fille, on a tout le temps de te parler. Merci, oui je suis en forme au moins ça, c’est au moins un avantage des camps de redressement, ça tient en forme ». Dis-je un sourire taquin au coin des lèvres, je repris aussitôt « Je suis rentré il y a quelques jours, j’aurais aimé passer plutôt mais j’avais beaucoup de papiers et de chose à faire et à remplir, un vrai bonheur, tu sais à quel point j’aime ça. » Qui aime la paperasse hein ? C’est un peu l’enfer de l’homme morderne, être coincé sous une tonne de papier à signer, faire des chèques, apprendre diverses mauvaises nouvelles comme les impots qui augmentent, l’école qui n’a pas été payé etc… C’est un des grands désavantages de vivre seul, je ne me plains pas mais tout de même. « J’allais bien venir te voir à un moment donné, tu n’allais pas venir te déplacer pour me voir quand même ? Tu dois être débordé entre ton boulot plus les cours. Là, j’ai repris les cours, je vais chercher du boulot, suis obligé apparemment ça fait partie de ma réhabilitation obligatoire, je dois également rattraper mon retard en cours. Et non tout le monde n’est pas au courant et j’aimerais que ça reste ainsi si cela ne te dérange pas, mon retour n’est pas vu de bon œil par tout le monde tu comprends ? »

Je lui affichais un sourire alors que j’expliqué à quel point ma situation était complexe à l’heure actuelle, après tout si tout le monde savait que j’étais là, je serais de retour au commissariat pour le cas de la petite peste blonde. « Dis-moi, il te reste de l’Apple Pie ? J’aimerais bien en prendre une tranche avec un peu de café si possible. » Malgré mon petit déjeuner récent, j’avais envie d’un peu de l’Apple pie maison, on m’en avait vanté les mérites à maintes reprises. Je regardais la jeune fille partir me chercher une part avant de revenir, je pris la cuillère et repris la discussion « Et toi alors comment ça va ? Qu’est ce que tu racontes de beau ? » Je comptais bien aborder le sujet de Britanny à un moment donné, avant que je me fasse emmener elles étaient étrangement proche, je voulais donc avoir son ressenti concernant la mort de cette jeune diablesse. Connaissant Bailey, elle devrait être touchée par la mort de la jeune fille, après tout un insecte lui suffit presque à lui arracher une larme, enfin j’ironise mais c’est comme ça que je perçois la jeune Bailey. «Des nouvelles des universités ? Tu vas enfin devenir la futur prix nobel en je ne sais quelle matière ? » Dis-je d’un air taquin tout en déposant une petite tape amicale sur l’épaule de la jeune brunette aux yeux azur. Je pris une gorgée de café tout en mangeant de la tarte et écoutant son récit avec beaucoup d’attention.


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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeDim 15 Juil 2012 - 23:20


Cameron & Bailey





Le grand retour



Cameron était spécial pour moi, je crois que sans parler, nous nous étions bien compris le premier jour. Il était loin d'être le gars le plus fréquentable qui soit, mais derrière cette façade se tenait un homme tendre, intéressant et incroyable. Il était destiné à faire de grande chose s'il se donnait la peine de mettre les efforts à la bonne place. Je croyais en lui et c'est pour ça que j'avais accepté de l'aider et cela après que Bee s'était jouée de moi. J'avais eu si mal, si honte de moi à la fois, je n'étais pas mieux qu'une autre justement. Il aura fallu une de mes terreurs nocturnes pour me le faire réaliser, mais je savais que je valais mieux que tout ça. J'étais mieux seule dans mon coin à ne pas jalouser les autres autour de moi. Le voir aujourd'hui était un rayon de soleil dans ce ciel gris. Ça me faisait du bien intérieurement de voir qu'il allait bien, qu'il avait appris de son expérience, car ça se voyait bien à l'oeil. Il m'avait manqué cet ami si précieux à mes yeux. J'avais beaucoup pleuré quand il m'avait appris qu'il partait et qu'il ne savait pas s'il allait revenir. J'avais fait même une crise de panique en pensant à tout ça. Quel bonheur ce fut quand je pu lire ses lettres, ça me donnait l'espoir qu'un jour il allait revenir. Aujourd'hui, peu importe le malheur de la nuit passée, j'avais maintenant mon bon ami Cameron pour me faire oublier le tout. Il me faisait toujours sourire ou rire par ses mots, il savait comment s'y prendre avec moi.

Calme toi jeune fille, on a tout le temps de te parler. Merci, oui je suis en forme au moins ça, c’est au moins un avantage des camps de redressement, ça tient en forme . Je suis rentré il y a quelques jours, j’aurais aimé passer plutôt mais j’avais beaucoup de papiers et de chose à faire et à remplir, un vrai bonheur, tu sais à quel point j’aime ça.

- haaa... Je ne voulais pas te faire penser à ça!!! Tu m'as vraiment manqué tu sais! Peu importe ta paperasse dis toi que maintenant tu es libre de faire ce que tu veux!

Je m'excusai un instant pour aller servir la table numéro 12 avant de repasser voir Cameron et de continuer à lui parler. Je ne voulais pas le lâcher d'une semelle, je l'avais juste pour moi, je voulais le garder. Mes parents ne voyaient pas Cameron comme un jeune homme exemplaire, mais je m'en moquais. Ils avaient beau être encrée dans la religion, il y avait des limites à tomber malade pour ça. J'étais très croyante et j'avais commis une faute affreuse que je me demande si Dieu allait me pardonner un jour... Je n'étais pas fière de moi. Mais en même temps, Dieu pardonnait nos fautes quelques soit les fautes commises. Cameron n'était pas condamné et je le savais bien. Peu importe ses fautes, je ne les connaissais sans doute pas toutes, car j'imagine qu'il ne voulait pas me décevoir, mais j'étais prête à tout lui pardonner tellement il avait fait des choses pour moi.

J’allais bien venir te voir à un moment donné, tu n’allais pas venir te déplacer pour me voir quand même ? Tu dois être débordé entre ton boulot plus les cours. Là, j’ai repris les cours, je vais chercher du boulot, suis obligé apparemment ça fait partie de ma réhabilitation obligatoire, je dois également rattraper mon retard en cours. Et non tout le monde n’est pas au courant et j’aimerais que ça reste ainsi si cela ne te dérange pas, mon retour n’est pas vu de bon œil par tout le monde tu comprends ?

- Tu sais bien que pour toi, j'aurais trouvé un moment! Wow! Tu es déjà de retour en cours, je suis impressionné Mr. Stuart, ne viendriez-vous pas sérieux? ajoutai-je pour le taquiner à mon tour. Je ne dirai rien pour ton retour, tu peux en être certain!

J'étais tellement privilégiée de le voir alors aujourd'hui. Il voulait me voir, moi la pauvre petite Bailey sans intérêt. Cameron était partit si vite que des rumeurs avaient bien circuler sur le cas de Bee, mais je savais qu'il n'avait rien à voir avec ça. Cameron avait bien des défauts, mais il n'irait jamais faire de mal à qui que ce soit, ça j'étais à 100% sûre, je savais reconnaître les personnes digne de confiance et j'avais totalement confiance en lui. J'étais toujours bien avec lui et il me sortait toujours des choses intéressantes. Je l'écoutais comme s'il était le pape en personne. Oui, je l'avoue, j'ai un petit béguin pour lui tellement il m'impressionne et tellement il est beau. Bien sûr, je ne me fais d'illusion, je sais qu'il côtoie des filles et je sais que je ne suis pas aussi intéressantes qu'elles. Je m'excusai à nouveau pour aller desservir des clients et leur redonner du café. La place se vidait petit à petit et j'avais Cameron juste pour moi, il fallait en profiter. Quand je revins, je lui demandai ce qu'il voulait et il voulu une pointe de tarte aux pommes et du café que je lui apportais avec plaisir. Je lui rajoutai un soupçon de crème chantilly sur sa tarte et je lui dis que je lui offrais pour son retour et pour être venu me voir. Il sembla ravi et moi donc! Ensuite, se fut mon tour à passer à l'interrogatoire. Il me demanda ce qui se passait de bon avec moi.

- La même petite vie tranquille tu sais, rien n'a vraiment changé ici, même depuis... même depuis la mort de Brittany... J'étudis beaucoup, je ne sors pas, en fait personne ne fait attention à moi, alors je fais mes affaires.

J'avais pleuré et je m'étais rendu à son enterrement même si je l'avais détesté au plus haut point après ce qu'elle m'avait fait. J'avais été une réelle idiote! J'avais honte! Je ne sais pas si Cameron avait été au courant, tout s'était passé rapidement après sa disparition et ensuite sa mort. J'en avais des frissons. J'avais beau la détesté, j'avais pleuré et sincerement, j'étais désolée pour ce qui lui était arrivée. Ça ne me dérangeait pas d'être seule au lycée, j'étais habituée, on parlait souvent dans mon dos, mais je m'en moquais... Bientôt, j'allais quitté tout ça pour me rendre à l'université et ainsi entrer dans le monde des adultes. On me traitait souvent de nulle ou de tête d'ampoule, car j'avais la facilité à bien réussir.

«Des nouvelles des universités ? Tu vas enfin devenir la futur prix nobel en je ne sais quelle matière ? »

- hahaha... J'hésite encore... je voulais faire médecine, mais on m'a conseillé de prendre autre chose. Je crois que je vais peut-être allée en droit. Hé oui, moi qui veut croûler sur des tonnes de paperasses. Je te remplie les tiens si tu veux.

J'avais ajouter ça à la blague, mais bon, j'étais prête à faire bien des choses pour Cameron. Je nettoyai les tables pendant que Cameron s'attaqua à sa tarte, je me dépêchai pour ramasser, je voulais continuer ma conversation avec lui, je ne voulais pas qu'il se sauve. On aurait dit que je l'aurais garder pour toute la journée.

- Tu sais que je suis là pour t'aider à te rattaper quand tu veux. J'ai pris des notes de chacun des cours et je me suis fais mes propres examens maisons avant de passer les vrais et je t'assure que mes examens sont plus difficiles que ceux de l'école.

Enfin, je ne voulais pas l'ennuyer avec tout ça, il n'était pas un grand studieux, mais il était capable de faire beaucoup d'efforts et de réussir. Je savais que jamais il profiterait de moi pour me blesser, il était mon ami et je ne pouvais qu'en compter sur les doigts d'une main et Cameron m'étais très précieux.




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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeLun 16 Juil 2012 - 22:29

Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Alexisbledelasoliviaric

Bailey est une fille géniale, sympathique avec de nombreuses qualités mais elle a selon moi un défaut que certains trouveront mignon, moi aussi d’une certaine façon mais il m’inquiète pour elle. Bailey est une fille dévouée à outrance, je sais plus que quiconque que je pourrais compter sur elle, quelque soit le moment, je sais qu’un coup de téléphone suffirait à la faire rappliquer, parfois sans même que je demande elle sur le pas de ma porte. J’aimerais qu’elle s’affirme, qu’elle ne se sacrifie pas autant pour moi, je sens bien évidemment le bon sentiment derrière. Après quelle légétimité ai-je pour dire ce qu’elle doit faire ou non ? Je ne suis que son ami, je me poste souvent comme le grand frère protecteur de la jeune fille mais je ne suis rien de tout ça, et ce ne sont pas ses parents qui vont me contredire. On a tous des défauts, moi le premier, et cette petite chose qui en soit n’est pas tant un défaut qu’une qualité fait tant partie de Bailey que je ne pourrais l’imaginer autrement. Alors c’est comme ça que je l’apprécie, avec ses yeux bleus azurs et son sourire de jeune fille timide, ses quelques taches de rousseur accentuant un coté enfantin.

Elle se sentait gêné de soit disant m’avoir faire repenser au camp, je haussais les sourcils sachant que c’était une ânerie, elle ne devrait pas s’excuser pour ça, mais ce ne serait pas la première fois que je lui dis. « Tu m’as manqué aussi » dis-je toujours aussi souriant et content de la voir. Oui elle a raison, je suis libre, je peux faire ce que bon me semble, mais dans les limites de la loi cette fois, car je ne suis pas sur que le camp m’ouvrira ses portes une nouvelle fois, je pense que là c’est direction le pénitencier et j’en sortirais avec probablement les tatouages d’un gang que j’ignorais avant de venir, musclé comme pas deux et de très mauvais souvenirs…. Enfin je m’évade.

Elle revint vers moi après avoir servi une table, elle me taquinait lorsque je lui ai dis que j’étais retourné en cours. « Disons que je n’avais pas vraiment le choix…. Moi sérieux, ne rêve pas ça n’arrivera pas de si tôt. » C’est vrai que mon sérieux légendaire était connu des quatre coins de la ville.

Bailey partit me chercher une tarte au pomme que je m’empressai de gouter avec un sourire ravi lorsque j’avalai la première bouchée, c’était bien la meilleure tarte de la ville. C’était pour moi du pur bonheur, une véritable explosion de saveurs, je sais que tout cela ressemble à une pub nespresso, mais après avoir mangé plusieurs mois des plats probablement fait à partir d’ordures recyclées, je vous assure qu’une tarte aux pommes peut paraitre comme le meilleur plat de votre vie. Je jetai un coup d’œil bref aux premiers clients qui quittaient les lieux avant de replonger sur ma tarte.

« Il est hors de question que tu fasses ma paperasse, tu n’es pas ma secrétaire ? Je serais obligé de t’embaucher à plein temps en plus… Par contre pour les cours, j’en serais ravi si tu as un peu de temps. » Dis-je sur le ton de la rigolade, je sais qu’elle était sérieuse et qu’elle aurait accepté de faire tous les papiers administratifs, mais ça ne me faisait pas de mal de m’occuper de tout ça.
Elle me parlait enfin de son quotidien qui semblait bien triste, je me doute que ça ne devait pas être facile pour elle. Je me doutais que les choses ne devaient pas être facile pour Bailey, et je regrettais de lui avoir infligé une telle solitude à cause de mes conneries. « Désolé… De t’avoir laissée seule »… Dis je prenant un air relativement solennel, je le pensais, elle était bien la personne que je ne voulais jamais blesser, que je voulais préserver lions de mes tracas habituels afin qu’elle ne soit pas un dommage collatéral, mais apparemment je n’ai pas réussi. « D’ailleurs, si tu veux pas en parler je comprends mais, avant que Britanny disparaisse vous étiez assez… prôche non ? Comment tu t’en sors à présent ? » … Britanny et Bailey, un véritable démon et Bailey, je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer 1000 scénarios ou Bee manipulerait sciemment Bailey pour arriver à ses fins ou juste s’amuser. J’imaginer bien la barbie peste agir ainsi, je sais de quoi elle est capable, la manipulation c’est un peu ce qu’elle fait de mieux dans la vie, c’est une chose aussi facile pour elle que s’habiller ou se préparer le matin (tâche relativement ardue pour un homme comme moi). Donc encore une fois j’agissais comme un grand frère protecteur qui poserait un véto sur les connaissances de sa petite sœur, mais ne suis-je pas moi aussi une mauvaise connaissance contre qui les parents ne cessent de prévenir leur fille ? Si. Ce n’était certes pas le meilleur sujet de discussion qu’on pourrait avoir lors des retrouvailles mais après tout ce sont des choses qui arrivent, les aléas des discussions.

Bailey était comme une mouche, elle bougeait dans la pièce rapidement, exécutant une tâche l’une après l’autre avec une grande vélocité, elle semblait pressée, je me demandais pourquoi… Je la regardais un instant silencieusement avant de l’attraper par la main. « Hey, assis toi un moment, t’inquiètes pas je vais pas partir, tu as le temps et moi aussi »… Dis-je en souriant, je la connaissais stressée et elle n’a pas changé c’est réconfortant d’une certaine manière. Je la tira légèrement vers le tabouret à coté de moi, et posa mes mains sur ses épaules. « ça va mieux là, c’est bon tu es posée ? Tu finis à quelle heure ?» Dis-je, pour savoir si je l’attendais ici ou si je la rejoignais après, il était hors de question que nos retrouvailles s’achèvent si rapidement et je pense que sur ce point la jeune Bailey serait d’accord avec moi.


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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeMar 17 Juil 2012 - 0:58


Cameron & Bailey





Le grand retour



Quel plaisir que de se sentir réellement apprécié par quelqu'un!!! Les mots de Cameron me réconfortèrent et me remplirent de bonheur. Il m'avait alors dit "tu m'as manqué aussi"! Ça valait tout l'or du monde. Je me sentais quelque peu revivre avec lui. Noah était mon meilleur ami, mais ce n'était pas pareil et depuis quelques temps, il ne m'avait pas donné de nouvelles, j'espérais que tout se passait bien pour lui. Certes, j'avais aidé Cameron à se calmer dans diverses situations, je comprenais la rage qu'il avait au fond de lui quand même, mais il ne l'exprimait pas toujours comme il se devait. Alors, j'étais là et je lui montrais des bouquins intéressants pour lui faire penser à autre chose ou bien je lui parlais de trucs très intellectuel. Ça marchait pour moi, pourquoi pas pour lui? Je me sentais normale quand j'étais concentrée et même si les gens pensais que j'étais une espece de robot génie, je savais que je devais les laisser parler. Pourtant, quand Brittany m'avait prise sous son aile, j'avais vu là une lueur d'espoir et je m'étais accroché à l'idée que moi aussi je voulais être populaire ou paraître normale. Ma relation avec Justin avait été sans feux d'artifices et surtout on m'avait poussé à faire une chose qui avait été contre mes principes... POURQUOI? Je rageais vraiment et Brittany avait vite vue que je n'en voulais plus de sa popularité à la noix. Je m'étais reblottie sous le travail et Cameron avait disparu, bien sûr il avait été dans une maison de redressement. Je perdais un compagnon extrèmement important pour moi. Je m'étais sentie vraiment seule.

Désolé… De t’avoir laissée seule... D’ailleurs, si tu veux pas en parler je comprends mais, avant que Britanny disparaisse vous étiez assez… proches non ? Comment tu t’en sors à présent ? »

Je ne pensais pas qu'il allait me parler de Brittany, j'aurais aimé mieux éviter ce sujet, mais je ne pouvais pas dévier la question de mon ami. J'étais une personne honnête et je ne voulais rien lui cacher, il avait mon entière confiance.

- Ho... bien tu sais Brittany et moi on s'est peut-être rapprochée, mais il s'est passé un truc vraiment horrible et j'ai décidé de m'éloigner. Ça valait mieux comme ça, ce n'était pas moi et la fille que tu as devant toi a réussi à se décevoir elle-même. Je ne veux pas croire que j'ai été tellement idiote!

Tellement idiote, ça se dit même pas. Moi la petite Bailey qu'on traitait de tous les noms à Miami et maintenant à Middle Fawkes ça allait être différent? Pas du tout, j'aimais mieux faire traiter de tête d'ampoule que d'être une fille qui ne me ressemblait pas. Brittany avait fait ressortir le plus mauvais en moi. J'imagine que Cameron aurait aimé être là pour m'avertir de bien des choses, mais bon, j'étais capable de vivre mes expériences et de comprendre ce qui est bien et mal. En parlant de cette histoire là, j'étais aux bords des larmes et je ne voulais pas pleurer devant Cameron, ça serait trop horrible comme retrouvailles. J'allais alors me changer les esprits comme je savais si bien le faire. Je m'occupai! J'allai nettoyer deux ou trois tables, mais je regardais toujours Cameron pour ne pas qu'il se sauve. Je voulais continuer à lui parler, mais de d'autres choses bien sûr. Je ne voulais pas m'éternier sur le sujet de Brittany. Paix à son âme maintenant, mais ce que j'avais vécu n'avait pas été rose, même si c'était moins pire que ce que j'avais vécu dans le passé. En passant à côté de Cameron, il me prit le bras et je me figeai littéralement, son contact avec quelque chose d'apaisant et il me regarda intensément de ses yeux noisettes attendrissants.

« Hey, assis toi un moment, t’inquiètes pas je vais pas partir, tu as le temps et moi aussi »

Il me sourit et j'en fis autant. Il était toujours wow avec moi, il savait trouver les mots justes. Je stressais surtout pour qu'on dise que je travaillais bien ce matin également et qu'on ne me vire pas pour une retrouvaille qui me faisait du bien. Il mit ses mains sur mes épaules pour que je m'assis quelque temps et le stress ou les réflexions s'évanouirent avec le beau sourire de mon ami. Il me demanda à quelle heure je finissais. Normalement, je devais finir dans 1 heure, mais je regardai ma collègue avec envie qui compris très bien la situation alors, elle me laissa tomber le tablier. J'étais aux anges. Je la remerciai grandement en lui disant que je lui redonnerai une heure un autre jour.

- Voilà, je suis libre! Tu sais bien que je veux passer du temps avec toi, on dirait qu'on a un tas de choses à se dire.

Encore une fois, j'avais envie de pleurer... Je ravalai mes larmes, je ne voulais pas passer pour la pleurnicheuse fatiguante.

- J'aimerais comprendre des choses Cameron, j'ai aimé lire tes lettres, mais je n'ai jamais sû ce qui t'a amené là-bas et si vite. J'ai dû l'apprendre par quelqu'un d'autre et ça m'a vriament secouée, je me suis fais du soucis pour toi!

Ça y'est! Je pleurais comme un gros bébé! J'étais Bailey la bizarre, mais aussi la pleurnicharde quand quelque chose me faisait de la peine. Je ne pouvais pas y échapper. Je pris des serviettes de tables pour m'éponger les yeux et éviter de créer toute une histoire pour rien. Mon mascara coulait en plus, je devais ressembler à un raton laveur.

- Snif... Excuse-moi, c'est l'émotion, je suis trop contente de te revoir. Tu sais quoi? Tu vas venir chez moi, mes parents ne sont pas là pour la journée et là tu pourras tout me dire si tu veux bien? Ou bien tu me raconteras des trucs que tu voudras, je ne suis pas difficile, je veux t'écouter!

Voilà, j'allais l'avoir juste pour moi s'il voulait bien me suivre. Maintes fois, il était venu chez moi sans que mes parents soient au courant, avec raison. J'avais deux parents scientifiques très croyants et en plus de ça très stricts. Je voulais Cameron juste pour moi, était-ce trop demandé après toute cette absence et il était venu juste pour moi ici, je voulais que cette journée soit la plus belle depuis des mois déjà. Je savais déjà que cette nuit, je dormirais bien, sans terreurs nocturne, car il était là, mon calmant naturel, ma moitié. Je ne voulais pas me faire d'illusion, mais je l'aimais, je l'aimais profondément. Je me demandais si c'était ça qu'on pouvait appeler un âme soeur. Même s'il ne ressentait pas la même chose pour moi, j'étais capable de vivre avec, car il me donnait tellement dans ma vie.



©Sushi SaléXXXXX






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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeDim 22 Juil 2012 - 16:18

Désolé pour le temps de réponse.

Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] 11070110321645885



Je ne me suis jamais demandé ce que ma vie donnerait si je n’avais pas fait les choix que j’ai faits, ceux d’être un solitaire, qui envoie balader les gens qu’il y a autour de lui. Mais cela peut aller encore plus loin, je n’ai de cesse de m’imaginer ce que serait mon entourage sans moi, comment auraient-ils évolués ? Je n’ai pas la prétention d’avoir été un grand acteur dans leurs vies respectives, loin de là, je me considère plus comme bout en train qui a tendance à éclairer quelques minutes de leur journées, enfin du moins pour ceux dont je suis le plus proche. Bailey et moi avons néanmoins eu une relation plutôt fusionnel qui je pense nous a permis d’évoluer, elle a eu un effet bénéfique sur moi, le genre de baume qui vous rend plus ouvert, plus sympathique, et elle m’a également beaucoup aidé sur le plan scolaire ce qui est plus non négligeable. Puis vint Brittany, en général les jeunes adolescentes blondinettes et pestes de surcroit ne m’impressionne pas, mais Bee comme certains la surnomment, est un doux mélange entre l’intellect machiavélique d’un hannibal lecter, la compassion d’un Tony Montana et le sourire d’un tinky winky ou tout autre créature tout droit sorti d’un monde enfantin. Ce qui donne dans ses meilleurs jours une jeune fille capable de manipuler une masse de personnes au point d’en atteindre certaines atrocités. Elle jouait ce double jeu avec moi, elle semblait me haïr parce qu’une fille de son rang social ne pouvait s’acoquiner avec le voyou de Fawkes, ça c’est pour les apparences, car en réalité elle était bien plus « gentille » avec moi qu’elle ne souhaitait le montrer, mais hélas pour elle mon cœur appartenait déjà à une autre personne, sa cousine en plus. Voyant ma froideur à son égard, elle décida de me le faire payer, c’est là que je l’ai vu avec Bailey. Pour la première fois de ma vie, j’avais peur, je savais mieux que quiconque de quoi elle était capable, et je ne voulais pas que Bailey en paie le prix. Alors oui j’étais inquiet, je savais que ce n’était pas de la paranoïa, loin de là, la blondinette sadique sociopathe voulait me faire payer, et pour ça elle allait tout faire.

Quand je demandai à Bailey, comment s’est terminée leur relation entre les deux, je pouvais voir sur son visage un rictus de peine, presque quelques larmes qui coulaient de ses yeux. Je pris ma respiration, je craignais alors chaque mot qui allait sortir de sa bouche. « Un truc vraiment horrible »…. Un truc vraiment horrible ? Mes poings se fermèrent, mon esprit torturé fit alors milles tours dans ma tête, m’imaginant des choses aussi horribles les unes que les autres, je me demandais ce qu’elle avait vécu et ce à cause de moi, car sans nul doute c’était ma faute. Bailey semblait abattu et je ne savais pas quoi dire. Alors tout devint noir pour moi, ma vision s’obscurcissait, la musique que le bar passait était devenu monotone, seul des « laaa-laaa » vide de sens arrivaient à mes oreilles. J’avalai ma salive difficilement et repris d’un ton faussement calme et posé « Qu’est ce qu’il s’est passé ? Qu’est ce qu’elle t’a fait ? Ou qu'est ce qu'elle t'a fait faire » C’est alors que je vins à regrette que la blondinette soit morte, j’aurais presque aimé être celui qui libère le monde de sa présence. Qu’elle s’attaque à moi est une chose que je peux difficilement accepter mais je peux par contre encaisser, ce n’est pas la première claque que la vie m’a donné, et loin d’être la dernière, mais Bailey n’avait rien demandé. Je me rapprochai de la brunette posant ma main sur son épaule, « tu peux me le dire… Ecoute, tu ne peux pas être déçu par toi-même, Brittany avait un don, celui de faire souffrir les gens qui l’entoure, et elle aimait ça… Tu n’as pas été idiote, nous l’avons tous été de croire que derrière ce sourire se cachait une fille adorable. » Ma tourmente n’était qu’à son début, sachant parfaitement de quoi Bee était capable, je ne pouvais que m’imaginer le pire, après tout elle m’a bien envoyé en prison, et les rumeurs qui courent sur ce qu’elle a fait sont aussi sordides qu’un film d’horreur. Personne ne pouvait se douter que derrière ce sourire d’une princesse issue d’un compte pour enfant se cache la personne la plus calculatrice et dangereuse que vous puissiez connaitre. Je n’y croyais pas jusqu’à que je m’attire les foudres de sa colère et que je finisse en maison de redressement à réfléchir à un plan pour me venger. Chose que je n’ai pas pu mettre à en exécution vu les récents évènements.

Je voyais mon amie stressée, inquiète et perturbée par ce qu’elle me disait, je me sentais incapable de changer ce qu’elle a vécu et ce à cause de moi. Je pinçais ma lèvre, cherchant intelligement les mots que j’allais prononcer, ce n’était pas une chose aisée dans cette situation. Il est toujours difficile de voir une fille pleurer, et encore plus difficile quand c’est votre plus proche amie, que les mots ne changeront rien, enfin maintenant les choses ont changé et j’aimerais lui montrer que comme avant je suis de retour pour l’aider.

Elle jetait brièvement un regard à sa collègue avant d’aller lui parler avant d’enlever son tablier, elle semblait tout à coup plus souriante, son shift était finit. Elle semblait vouloir continuer la discussion, ce qui tombait bien j’avais ma journée de libre rien que pour elle, je posai sur la table un billet afin de payer ce que j’avais consommé et dis-je « ok allons-y ».

C’est alors que Bailey prit un air plus solennel, me posant une question qu’elle ne m’a jamais posé sur ces lettres peut être par peur de me blesser ou peut être pensait-elle que ça ne la regardait pas ? Je l’ignore, mais il est vrai que je n’ai pas vraiment de secret pour elle. J’enfonçais alors mes mains dans les poches de ma veste, soupirant, pinçant de nouveau ma lèvre inférieur. « Désolé encore, tout est allé très vite pour moi. C’est une histoire un peu compliquée, mais voila, tu fais partie des rares personnes qui savent pour moi et Hell, Brittany l’a appris aussi, elle… Cette fille peut être un Génie, en fait elle a réussi à m’envoyer en prison ou j’ai partagé ma cellule avec un Roscoe et un Ed, elle m’a dénoncé à la police pour la drogue et tout le reste, je suis désolé de t’avoir fait de la Peine mais tout est allé très vite, mais très vite je me suis retrouvé arrêté, considéré comme la Bête par l’ensemble de la ville et je ne voulais pas t’impliquer dedans, ou que ton nom soit associé au mien. »

Je pouffais de nouveau, je n’étais pas plus libéré de lui dire tout ça, je ne pouvais pas lui dire toute la vérité, je ne voulais pas la blesser, et me croirait-elle tout d’abord ? J’ai confiance en elle, mais une fois que certaines choses sont dites, elles ne peuvent être retirées, ou tout simplement oublier, son jugement à mon égard changerait et le tout basé sur un mensonge. Brittany a réussi en quelques mots à changer ma vie à jamais, à transformer le petit voyou que j’étais en un criminel de rang supérieur. Et bien que je me fiche de ce que les gens pensent de moi, Bailey fait partie des rares personnes dont l’avis compte, et ce plus que n’importe quoi d’autre. Egoïstement, je ne voudrais pas que ces choses changent, mais un jour viendra ou la vérité sortira, et il serait mieux si je pouvais lui dire avant que cela arrive, qu’elle l’apprenne de ma bouche plutôt que de celle d’un autre, ou d’un journal, ou je ne sais quoi d’autre. Après tout, je lui devais ça, mais le timing n’était pas parfait.

La brunette me proposa alors de venir chez elle, ces parents n’étaient pas là, autant dire qu’ils n’étaient pas des grands fans de la relation que leur fille pouvait entretenir avec le délinquant numéro 1 de Fawkes. J’esquissai un sourire, cela me rappelait alors de bons moments qu’on pouvait passer là-bas. « Ok, allons y, comme au bon vieux temps, comment vont tes parents d’ailleurs ? » reprise-je avec un petit sourire nostalgique sur le coin de la lèvre. Sur le chemin de sa maison, j’enlaçais doucement la jeune fille, la regardant avec un petit sourire en coin « ça fait plaisir de te retrouver en tout cas Bailey », je n’étais pas doué pour avouer ce que je ressentais à un moment donné mais je faisais de mon mieux pour ma meilleure amie qui a souffert pendant mon absence. Si je me sentais coupable ? Evidemment, mais je sais que le seul moyen que j’ai de me rattraper c’est de nouveau d’être là pour elle, ne plus l’abandonner, même si cela inclus abandonner les conneries que j’ai l’habitude de faire.


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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 17:22

Je vais poster chez moi mon cher :)
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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 17:25

Ok on clôt donc ce sujet là :D Tu m'envoies le lien par mp? Quand il sera fait, si c'est pas déjà le cas bien sur.
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MessageSujet: Re: Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]   Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey] Icon_minitime

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Un petit fix de bonne humeur et de café [PV Bailey]

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