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 DIEGO ◮ all i do, i do it for you.

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MessageSujet: DIEGO ◮ all i do, i do it for you.   DIEGO ◮ all i do, i do it for you. Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 0:15




All I do, I do it for you.



20h48. Ho Gosh, j'avais pas vu l'heure. Je veux bien que je lui ai envoyé un message pour le prévenir de mon retard, mais là... Il faut que je me dépêche, j'ai peur que Diego s'inquiète. Et s'il s'inquiète et qu'il fouille un peu trop, je suis foutu. On est foutu. Mais genre vraiment, quoi. Les Mayas et le 21 décembre à côté, c'est une feuille qui tombe de son arbre. Bon ok, j'exagère mais à peine ! Je devrais déjà être en route là, pire ! Je devrais déjà être rentré. J'aurai intérêt à remonter discrètement dans ma chambre, histoire de faire comme si j'étais déjà là depuis un bon moment et qu'on ne m'avait juste pas vu arriver. Je rassemble donc vite toutes mes affaires et pars comme un voleur, sans rien dire. Je passe le porche après avoir jeté un coup d'œil à gauche et à droite afin d'être sûr que personne ne me voit avant de me diriger vers le bout de la rue et de rejoindre la coloc'.

La coloc' était un endroit où la vie était plutôt imprévisible mais pas pour autant désagréable. C'était justement ce petit côté inattendu qui faisait que je m'y plaisais, parce que n'importe quoi pouvait arriver n'importe quand. La vérité, c'est que normalement, je n'aurais jamais pu y loger. La seule raison à ma présence dans la maison c'était que Diego avait arrangé le coup avec Hazel (la proprio ou je sais pas trop, j'ai jamais bien compris ces histoires), parce que même si je n'avais rien à voir avec lui, il était quand même plutôt populaire au lycée. D'ailleurs je pense que c'est pour ça que j'ai mon petit succès aussi – même si je m'en passerais avec joie ! –, parce que c'est mon frère. En général, tout ce qui est petit est mignon du coup, je suis une sorte de copie de lui mais en encore plus mignon – du moins, c'est ce que racontent les hormones en chaleur. Je ne sais pas si elles ont raison. J'ai souvent complexé sur mon physique – c'est pour ça que j'ai commencé à aller à la salle de sport – et j'ai encore du mal à me faire à l'idée qu'on puisse me trouver agréable. En même temps, qu'est-ce que vous voulez ? Ce n'est pas rassurant d'avoir des espères de harpies qui volent autour de vous dès qu'elles en ont l'occasion, ça même assez mal à l'aise.

Bref, revenons en à la coloc' ! Diego a donc réussi à m'obtenir une chambre où loger là-bas – même si je n'ai que quinze ans – et j'avais même pu apporter mes meubles, la repeindre et tout ! C'était franchement génial. Je l'ai faite un peu semblable à celle que j'avais à Porto Alegre, en changeant néanmoins quelques petites choses – comme la disposition des meubles, le tableau au-dessus du lit –, ça me permettait de me sentir plus chez moi. Puis, mon frère leur a visiblement bien fait comprendre de ne pas venir m'ennuyer quand je suis dans ma chambre parce qu'en règle générale, on me laisse tranquille. Je lui en suis reconnaissant. J'aime beaucoup mes petits moments de solitude dans ma chambre, ça me permet de me retrouver, me ressourcer, de réfléchir. Parce que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, et ça je l'ai bien compris depuis mon arrivée à Middle Fawkes. Parfois j'écris un peu sur mon Mac, ça me permet de m'évader dans un monde onirique, parfaitement imaginaire où j'ai le contrôle de tout ce qui se passe, où je peux faire se produire quoi que ce soit, quand que ce soit, par rapport à qui que ce soit. Mais habituellement, ce n'est pas bien méchant, c'est juste des petites histoires sans queue ni tête qui me permettent d'évacuer. De décompresser. Comme la photo. Quand je prends mon appareil et que je m'en vais, même dans le jardin de la coloc', chasser les moments, les scènes à immortaliser, je me sens bien. À ma place. Soit, je m'égare !

À force de penser, penser et encore penser, je finis par arriver chez moi – hé hé ça me fait encore un peu bizarre de dire ça, même si ça fait maintenant déjà cinq mois que je suis là (le temps passe vite !). J'attends un instant devant la porte, inspecte les fenêtres du regard tentant de deviner, d'après les pièces éclairées, où pouvait se trouver mon maximoi. Visiblement, la partie de la maison où est située ma chambre a l'air plutôt déserte. J'espère que je ne me trompe pas. Je n'ai vraiment pas envie de devoir m'expliquer, ou devoir lui mentir. Vraiment, vraiment pas. C'est déjà assez dur comme ça. Je m'approche de l'entrée, frotte mes pieds sur le paillasson – réflexe que j'ai depuis toujours, aussi loin que je me souvienne -, attends un instant sous le porche en expirant un bon coup et porte enfin ma main à la poignée. Je la baisse lentement, visant à faire le moins de bruit possible – je me sens l'âme de James Bond là, un truc de fou ! – et ça a l'air plutôt concluant. Je la pousse toujours au même rythme, entre dans la pièce et la referme derrière moi, sans accélérer. Hé non, je suis peut-être à l'intérieur mais je n'ai pas encore atteint ma chambre ! Et ça, je peux vous dire que ce n'est pas encore gagné. J'avance doucement dans le hall, me dirigeant vers l'escalier – les chambres sont à l'étage – en posant une pointe de pied devant l'autre. Je commence à gravir la première marche, je me retourne un peu trop brusquement à mon goût pour assurer mes arrières et reprend mon épopée. Une marche après l'autre, j'arrive enfin en haut de l'escalier. Je pose mon pied sur le pallier et là, MALHEUR ! La planche grince. Mais genre pas discrètement du tout. On dirait que je viens d'écraser un goret agonisant – oui je sais, la scène est assez triste à s'imaginer – et qu'il vient de lâcher son dernier souffle – mais non voyons, ne pleurez pas ! Ce bruit est juste horrible, et j'ai l'impression de signer mon acte de décès en le provoquant. Comment ça se fait d'abord ? J'ai emprunté ce chemin des centaines de fois en rentrant à cette heure et c'est la première fois que ça arrive ! J'admets m'être déjà fait pincer quelques fois par Diego mais en général c'est parce qu'il m'attendait. Là, il n'y avait visiblement aucune raison.

Après cet incident je ne prends même plus la peine d'être discret, je suis quand même démasqué. Du coup, je cours comme une espèce de taré mental atteint très gravement – le genre qu'on interne pour un moment, m'voyez ? – jusqu'à ma chambre, ouvre la prote toujours aussi discrètement, jette mon sac sur ma chaise de bureau avant de sauter sur mon lit et d'attraper le deuxième tome d'Hunger Games qui reposait sur ma table de chevet. Je me cale dans mon lit en mode j'airienfaitjesuisinnocent, mon bouquin entre les mains et mime de le lire – au cas où. Mais malheureusement, c'est trop tard. La porte s'ouvre, et je vous laisse deviner qui entre – sans frapper en plus, bravo le frérot.

Adriano + Diego
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MessageSujet: Re: DIEGO ◮ all i do, i do it for you.   DIEGO ◮ all i do, i do it for you. Icon_minitimeMer 25 Juil 2012 - 14:41



« Adriano & Diego »

« Everytime you talk girl, makes me wanna scream ! »


Finalement, l'idée que son frère débarque à Middle Fawkes n'avait pas vraiment été bonne. Elle était horrible même. Depuis plusieurs mois, Adriano était différent et Diego ne supportait pas ce changement en lui. Il lui avait demandé de venir pour passer du temps avec lui, entre autre à cause de la disparition de son ex et la découverte de son corps. Son petit frère était tout pour lui, sa vie, son âme, son cœur. il n'hésiterait pas une seconde à se sacrifier pour le sauver d'une quelconque menace, même si il devait accomplir les pires atrocités pour sortir Adriano d'un pétrin. Il cherchait simplement en lui un minimum de soutient, de compassion face à toutes ces épreuves, mais tout ce que son cher petit frère faisait c'était sortir à n'importe quelle heure sans le prévenir et rentrer souvent tard le soir. En bref, ils ne se voyaient presque jamais en dehors du lycée alors qu'ils habitaient la même maison ! Ils se croisaient parfois dans les couloirs, mais jamais assez longtemps pour discuter comme Diego l'avait souhaité en l'invitant ici. Il avait fait des pieds et des mains à Hazel pour qu'elle le laisse s'installer à la coloc' malgré son jeune âge. Vivre avec son frère, celui qui l'avait manqué, celui qu'il connaissait au Brésil et pas ce gars-là, celui qui l'évitait presque sans aucune raison. Il ne se passait pas une seule journée sans que Diego n'ait à s'inquiéter pour son frère, ne sachant pas où il se mettait, où il trainait, avec qui, ce qu'il faisait en dehors des cours. Il savait même plus de choses sur sa vie quand il était loin de lui, étrangement. C'était vraiment trop lui demander de se poser quelques minutes et de lui parler ? Lui parler comme il lui faisait au téléphone, ses conquêtes -parce qu'il avait hérité de la beauté de la famille lui-aussi, et seul Diego savait ce que ça faisait d'être aussi attirant, surtout en étant nouveau dans un lycée américain alors que les jeunes filles, commençant à s'intéresser aux garçons, et au sexe, étaient en plein développement de leur corps et leurs atouts marquants-, ses peines, ses rires, tout ce qui faisait que Diego le connaissait, tout simplement. Mais là, rien du tout. Il n'arrivait pas à lui sortir les vers du nez, beaucoup trop compliqué le frangin ! Il devait bien y avoir une raison à tout ceci, une ou plusieurs raisons, il s'ouvrait si bien à lui avant de venir habiter ici. Qu'avait-il bien pu se passer de si grave ? Tous les jours. Tous les jours c'était la même chose. Adriano disparaissait, parfois il ne rentrait pas directement après le lycée, après ses nombreuses retenues -que Diego ne comprenait vraiment pas-, il ne venait que beaucoup plus tard et entre temps, son frère était à la coloc', sur son lit, se demandant bien ce qu'il pouvait faire à une telle heure, quand est-ce que ça allait bien prendre une nouvelle tournure. Changer ? Pourquoi faire ? Adriano semblait si bien s’amuser à le rendre fou de rage ! Défiant constamment son autorité quand il lui donnait une heure pour rentrer et qu'en retour, il revenait des heures plus tard. Oh, mais cette fois il n'allait pas le berner, il n'allait pas s'en tirer aussi facilement ! Non, ce soir-là, il allait tout lui dire, TOUT s'il voulait revoir la lumière du jour en dehors de l'établissement scolaire. Vraiment pathétique. Si amusant cependant pour un regard extérieur. Diego grommelait sans cesse dans sa chambre à l'attendre, comme s'il était leur père. Là, il pouvait réaliser à quel point il avait été si difficile à gérer à l'âge de son frère. Finalement, ils se ressemblaient bien plus qu'il ne le pensait, jusqu'à leur comportement et leurs sorties inappropriées. Et puis, il fallait bien qu'il ait un peu d'autorité pour ne pas le laisser en nage libre. Il avait reçu un ordre bien précis de ses parents : il devait le surveiller constamment pour ne pas qu'il fasse de bêtises. Mais comment pouvait-il le surveiller s'il ne savait même pas où il se trouvait ? Désormais, il allait le cadrer le petit et même s'il faudrait lui mettre un bracelet autour de la cheville, Diego connaîtrait ses moindres faits et gestes !

Il avait éteint la lumière de sa chambre pour ne pas l'effrayer et lui faire croire qu'il dormait déjà. S'il vous plait, il était aux environs de neuf heure, qui dort vraiment à cette heure-là ? Malgré tout, il observait par la fenêtre l'entrée de la colocation. Heureusement, il avait une vue imparable sur le petit sentier qui menait à la porte et la lumière de la rue suffisait pour qu'il aperçoive son petit frère, discrètement, se faufiler jusqu'au seuil et entrer. Un sourire malsain s'afficha alors sur le visage de Diego, qui s'empressait de lui botter ses jolies petites fesses. Il se précipita à le porte entr'ouverte de sa chambre pour surveiller le couloir. Il était déjà là, comme s'il croyait qu'il allait pouvoir lui échapper de nouveau. Il avait signé son arrêt de mort. Diego attendit qu'il rejoigne son lit pour marcher lentement jusqu'à sa chambre. Doucement, trop doucement, il poussa la poignée et alluma la lumière, gardant toujours son sourire qui fera frissonner plus d'un.
« Tu lis dans le noir Ad' ? Et à l'envers en plus ? Wouah, t'es sacrément fort ! » Il resta un moment dans la cadre de la porte, l'observant avec tendresse, ce qui contrastait avec ses lèvres. Confiance, méfiance, même Diego aurait été confus devant cette tête, mais il aurait surement choisi la méfiance. Il finit par s'avancer et venir s’asseoir sur son lit, repoussant ses jambes pour obtenir un peu plus de place. « La soirée a été bonne ? Pas trop fatigué ? »
code par morangos

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