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 Come to the dark side, we have cookies  Noelys

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MessageSujet: Come to the dark side, we have cookies  Noelys   Come to the dark side, we have cookies  Noelys Icon_minitimeMar 28 Aoû 2012 - 1:14

Come to the dark side, we have cookies  Noelys Tumblr_lpfs0nnYWG1qbybfwo1_500
Come to the dark side, we have cookies


« Qui ça ?
— Les MacDonnell ! Je t'assure, ça court depuis un moment. Ils sont revenus. »


Lorsque Abigail avait raccroché le téléphone, terminant là une conversation dont le seul grand intérêt avait été ce moment précis où on lui annoncé le retour des MacDonnell, elle avait éprouvé le besoin de s'asseoir, juste deux minutes. Les MacDonnell. Abi n'en revenait pas. Elle se souvenait vaguement d'un père et sa fille qui se lançaient à corps perdu vers le vaste monde, sans réellement savoir qui des deux guidait l'autre. Abi se souvenait de ce petit pincement au cœur lorsqu'elle leur avait dit adieu. Déjà à cette époque, le pauvre père éprouvait quelques difficultés à éduquer sa fille et maman Thorpe était toujours restée persuadée que Monsieur MacDonnell n'avait pas pleinement conscience de ce qu'était une adolescente. Alors elle les avait aidés, tant parce que son caractère naturellement altruiste et maternel l'y poussait que pour échapper à un quotidien qui commençait déjà, quelques années auparavant, à s'enliser irrémédiablement.

Puis soudain ses réflexes d'américaine moyenne resurgirent, et elle se dirigea franc-battant vers la cuisine. Toute voisine qui se respectait se devait d'aller accueillir ses nouveaux voisins, afin de détailler leur intérieur et de pouvoir le commenter plus tard, et, accessoirement bien sûr, leur souhaiter la bienvenue dans le quartier avant que les rumeurs ne se déchaînent. Dans les starting-blocks, elle sortit un couteau, une planche, les ingrédients, et se lança dans la fabrication de ses très respectés cookies. Son mari passa devant la cuisine, puis s'arrêta et recula, avant de passer la tête dans l'encadrement de la porte. Abi le salua vaguement, puis le reflet de l'homme à qui elle avait lié ses jours l'interpella et elle se retourna.

« Chéri (ce surnom qu'elle lui donnait était plus une habitude qu'une marque d'affection), tu... tu as mis un bonnet ?
- Il y a un match important aujourd'hui.
- D'accord, mais il fait plus de soixante-huit degrés*... »


Son mari lui jeta un regard blasé avant de battre en retraite. Abi perdit soudainement son sourire amusé et sentit les yeux lui piquer brusquement. Non. Respirer. Calmement, profondément. Apple pouvait rentrer à tout moment. Garder la face. Il y a quelques années, ils en auraient ri tous les deux. Aujourd'hui...

Désirant occuper son cerveau à autre chose et isoler sa cuisine, le seul territoire qu'elle considérait encore comme sien, elle alluma la radio. Et brusquement, aussi improbable que cela puisse paraître, les premières notes de l'hymne américain retentirent. Abi, presque instinctivement, entama la chanson avec conviction. Ca, il ne fallait pas lui tendre la perche ! Plusieurs années de gymnastique, plusieurs victoires, ça ne s'oublie pas comme ça. S'il y avait une chanson qu'elle connaissait par coeur, de même que son mari et leur fille, c'était l'hymne de leur pays. Apple avait grandi avec cet hymne comme berceuse. Kevin aurait pu le chanter en ronflant, et Abi se surprenait souvent à la chanter inconsciemment. L'hymne américain était un peu l'hymne de cette famille. Une déclaration passionnée issue d'un passé révolu. Un souvenir des batailles endiablées menées autrefois. Un reflet d'une histoire flamboyante.

La journée était déjà bien avancée quand elle retira avec fierté ses cookies, chaud et à point, du four. A force de voir sa vie sociale et affective (et sexuelle..) s'enliser irrémédiablement, elle avait eut beaucoup de temps à consacrer à d'autres causes. Noelys MacDonnell avait été l'une d'elles, tout comme la cuisine. Elle avait repris un peu de gymnastique aussi, comme ça, pour le plaisir. Son corps, malgré quelques protestations au début, avait fini par se réhabituer à des mouvements si longtemps répétés. LEs graisses superflue s'étaient évopérées dans les étirements, la abdos et les pompes, et Abi avait vu son corps changer. Au début elle avait naïvement espéré que cela rallumerait dans le regard de son mari la lueur qu'elle y allumait autrefois, mais il n'en avait été rien. Mais elle avait quand même continué...

Elle posa ses cookies à l'écart, leur laissant le temps d'atterrir un peu, et partit se changer. Elle enfila une tenue simple et sobre, chemisier et pantalon de toile, et donna un coup de peigne à ses cheveux blonds, les laissant libres. Une petite touche de maquillage sur les yeux, mais Abigail ne voyait plus trop l'intérêt de la coquetterie... Elle redescendit, plaça ses cookies dans un plat plus avenant, les recouvrit de plastique, et sortit.

Les MacDonnell habitaient plus bas dans la rue, au 48. Abi marchait calmement, savourant la caresse du vent, doux en ce début de soirée. Devant une maison, deux enfant jouaient à tenter de se lancer approximativement une balle avec deux vielles raquettes. Maman Thorpe sourit doucement devant cette scène qu'elle aurait parfois aimé revivre.

Enfin, elle parvint devant le 48. Apparemment, elle était la seule à avoir eu l'idée... Il faut dire, les rumeurs les plus folles avaient circulé au sujet de la maison et de ses habitants absents depuis deux ans, alors il ne fallait pa s'étonner que personne n'ose s'en approcher trop vite. Abigail remonta l'allée propre, le petit jardin de devant exhalant l'odeur d’herbe fraîchement tondue. Les massifs de fleur, toujours soigneusement entretenus par le jardinier, semblaient plus magnifiques encorre que d'habitude. Elle hésita juste une seconde, puis appuya sur la sonnette.

Deux ans... A quoi ressemblaient-ils aujourd'hui ? Dans quels pays père et fille avaient-ils roulé leur bosse ? Abi se prit soudain, au fond d'elle, à les jalouser. Une vie d'aventure, d'inattendus, pendant que d'autres se morfondaient dans leur maison de banlieue. Mais tu l'as voulue, cette vie, n'est-ce pas, Abi ? La quarantenaire secoua légèrement la tête, puis sursauta légèrement lorsque la clé tourna dans la serrure, de l'autre côté de la porte. Elle inspira profondément et se recomposa son visage souriant, bienveillant, maternel, qui lui servait de façade depuis si longtemps. La mère attentionnée étouffa de nouveau l'adolescente fantasque et ambitieuse sous son expérience. Et Abi était redevenue Madame Thorpe lorsque la porte s'ouvrit sur son visage bienveillant, fendue d'un large sourire.

« Bonjour ! »


*farheneit, bien sûr ;-)


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MessageSujet: Re: Come to the dark side, we have cookies  Noelys   Come to the dark side, we have cookies  Noelys Icon_minitimeSam 1 Sep 2012 - 23:45




« Abigail & Noelys »




Come to the dark'








Je me couchai sur mon lit et mis mes écouteurs sur les oreilles. J’en avais assez de devoir écouter mon père. Pourquoi ne comprenait-il pas que j’avais une vie en dehors de notre famille. Je ne pouvais pas lui consacrer toutes mes journées… Puisque j’avais une sainte horreur des disputes, je le fuyais donc en me réfugiant le soir dans ma chambre. En effet, depuis peu, j’avais le sentiment que mon père ne comprenait plus mes besoins et que cela le frustrait… Cela me faisait mal de le voir ainsi mais je ne parvenais pas à le rassurer. Ceci avait le don de provoquer des discutions quelque peu mouvementé entre nous. D’ailleurs ma fuite n’arrangeait pas nos affaires… Mon père avait tendance à prendre mon isolement comme un acte directement dirigé contre lui. Nous avions toujours entretenu une relation fusionnelle. Mais voilà, depuis notre séjour en France, il angoissait pour un tout et un rien. Aujourd’hui, il s’agissait d’une histoire de retard. Demain, il s’agirait de quoi ? Les photos qui envahissent les murs de ma chambre que nous avions peints ensemble ? Le fait que je préfère faire la vaisselle à la main alors qu’il avait investi dans un nouveau lave-vaisselle ? Ou encore avec ma tête de passoir, j’allais oublier quelque chose d’important… J’avais beau lui répété que tout ceci ne le visait pas, il semblait persuader que je le détestais. Pourtant, il me connaissait assez pour savoir que la maladresse faisait partie de moi. Un père nous n’en avons qu’un dans une vie. Il me semblait donc évident que jamais au grand jamais je ne pourrais haïr la personne qui m’avait élevé et qui avait pris soin de moi depuis ma naissance. J’avais déjà perdue ma mère pourquoi aurais-je choisi de perdre mon père ?


Certes la veille, j’avais oublié de le prévenir que j’allais me promener après les courses. Lorsque j’arrivais à la maison mon père me regarda et me lança un : « T’as foutu quoi ma chérie ? Les magasins fermaient y a plus de deux heures ! J’allais appeler la police ! ». Pis quoi encore ? Il ne faut pas pousser mémé dans les orties ! Deux heures de retard un vendredi après-midi ! Mon père devenait vraiment trop protecteur. Il fallait que je trouve une solution pour remédier à son manque de confiance. Je ne voulais pas rajouter des histoires alors je décidai de m’excuser en lui donnant un bisou sur la joue. Puis je proposai une soirée pizza et télé entre père et fille. Il sembla retrouver un peu de son sourire. La soirée se passa à merveille. J’avais choisi un vieux film français qu’un ami parisien m’avait offert. Le héro devait retrouver une fille. Le père de la fille l’avait choisi, car tout comme la fille, le héro se montrait particulièrement mal chanceux et qui d’autre qu’un malchanceux pouvait retrouver une malchanceuse ? J’avais un rire communicatif. Heureusement, car cela nous permis de beaucoup rire. J’avais le sentiment de me trouver comme au bon vieux temps. À la fin du film, je partis me coucher. Je lui fis une bise et filai dans ma chambre. J’eue du mal à m’endormir. Je rêvai de Paris durant toute la nuit…


Samedi. Il pleuvait. Je n’avais aucune motivation pour sortir. Ni même pour vider mes cartons. À quoi bon ? Il me fallait racheter une armoire, car celle qui se trouvait dans cette chambre ne parviendrait pas à ton accueillir. Je préférai donc patienter avant de tout déballer… J’optai pour écouter de la musique sur mon lit. Il eut alors cette chanson. Cette chanson que nous avions habitude de chanter lors des traditionnels brunchs familiaux du samedi. Cette chanson me donna une larme au coin de l’œil. À cet instant, je réalisai à quel point je devais faire des efforts avec mon père et trouver une solution à la crise que nous traversions actuellement. Je quittai donc mes écouteurs et m’installa à mon ordinateur. Je savais exactement à qui je devais demander de l’aide. Je me connectai à Skype. Mince ! J’avais complètement oublié le souci du décalage horaire. Aucun de mes amis ne se trouvait en ligne. Je me décidai donc à faire des rechercher sur internet. Je traversai différents sites sur lesquels de nombreux spécialistes de la problématique adolescente racontaient leur conseil afin de traverser les diverses difficultés rencontrer entre des parents et leurs enfants. Certains m’intéressèrent et d’autre parvinrent presque à me choquer. « Ados minés à dominer ? » Mouais… Si cet auteur se voyait devenir poète, je craignais pour lui qu’il n’y parvienne jamais… Les gens avaient quelque fois trop d’ambition … À cette simple idée, je me mis à rire. Dans le passé, moi aussi, j’eue bien trop d’ambition pour moi. Ce temps avait passé et je devais redevenir cette adolescente un peu étrange que ces camarades connaissaient de nom mais pas davantage. Cette fille terne, loin des strass et de ma vie de lycéenne parisienne.


J’avais toujours vécu dans ma bulle et j’avais bien souvent de la difficulté à me connecter avec les jeunes de mon âge. À Paris, cela avait été différent. Là-bas j’aurais pu devenir la reine des abeilles mais comme à mon habitude, j’avais refusé le poids de la couronne. Cela avait quelque peu noircie ma réputation et je craignais de vivre la même chose ici. Mais voilà, j’avais promis à mon père que cette semaine, je ferais des efforts pour me réintégrer à MF et pour oublié mon passé. Il est vrai que cette fois-ci, nous nous installions pour quelque temps et je ne voulais pas que les regards continue à se braquer sur ma maison. Il fallait que notre famille ressemble à toutes ces charmantes demeures américaines. Nous avions débuté par le jardinier et j’avais espoir que cela poursuive avec mes exploits scolaire et extrascolaires. Mais pour cela, il fallait que mon père m’autorise à vivre ma vie d’adolescente.


Passionnée à la lecture d’articles découverts sur un site, je sursautai lorsque la bruit de la sonnette retentit dans ma chambre. Mon père travaillait. J’avais donc la maison pour moi toute seule. De qui pouvait-il bien s’agir ? Je descendis les escaliers trois par trois pressé de découvrir l’identité de mon invité surprise. J’aimais les visites surprises. Cela mettait du piment dans mes journées. Malheureusement, depuis mon retour, je n’en avais plus. À Paris ou à Dublin, mes amis avait pour habitude de se rendre chez moi dès que bon leur semblait. Ma maison ressemblait à une auberge espagnole : on y trouvait ce que l’on y apportait. J’aimais ça. J’aimais que chacun se sente comme à la maison. Au fond de moi, je souhaitai qu’il s’agisse d’un de mes anciens amis ou d’un nouveau voisin intrigué par le retour des MacDonnell. Je me trouvais devant la porte. J’inspirai une grande bouffé d’air et l’ouvrit.


Face à moi se trouvait la seule personne à qui je n’avais pas pensé mais à qui j’aurais du penser : Abigail Thorpe. Il s’agissait certainement de la meilleure amie que mon père eut de toute sa vie. J’appréciai beaucoup cette femme. Elle m’avait toujours apporté le soutien et le réconfort dont j’avais besoin quand mon père ne s’en sentait pas capable. Elle avait pris une place de mère de substitution dans mon cœur. Je savais que je pouvais aller me confier auprès d’elle. Elle m’écouterait et me conseillerait au mieux. En la voyant, des larmes se mirent à couler sur mes joues et je lui sautai dans les bras. Je susurrai entre deux sanglots :


-Tu m’as tellement manqué !


Je la serrai très fort contre moi. Je mis quelques minutes pour la lâcher. Je crois que je craignais de la lâcher par peur qu’elle ne parte en me laissant seule sur ce perron. Jusqu’à présent, je n’avais pas réalisé à quel point je tenais à Abi. Jamais au grand jamais, je n’aurais imaginé pleurer en la voyant. Je finis par la lâcher, fis un pas en arrière et avec la manche de mon pull essuyai les larmes sur mes joues. Un sourire se dessina sur mes lèvres et comme si de rien, j’ajoutai :


-Qu’est-ce que tu fais encore dehors ! Rentre ! Je suis certaine que tu as plein de chose à me raconter !


Je la fis rentrer et refermai la porte derrière elle. Je savais que ce voyage m’avait changé. Nous avais changés… Cependant, j’espérai que tout ceci ne change rien à la relation que j’entretenais avec Abigail. Je savais que je ne pouvais rien lui raconter mais j’avais besoin d’elle. J’avais besoin d’une présence féminine et surtout j’avais besoin qu’elle m’aide avec mon père. Elle elle le connaissait assez pour qu’il l’écoute. Elle elle avait ce don qu’ont toutes les mamans : Elle peut vous faire sortir les verres du nez sans que vous vous en rendiez compte. J’avais besoin de parler à quelqu’un et je n’aurais pas pu trouver meilleure confidente qu’Abigail Thorpes. Je la regardai s’éloigner vers mon salon et d’un pas décidé, je la suivie le sourire aux lèvres. Cette fois, je me sentais vraiment chez moi !



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