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 Avouons que rien n'est mieux que ... Moi !

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MessageSujet: Avouons que rien n'est mieux que ... Moi !   Avouons que rien n'est mieux que ... Moi ! Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 14:38




Tu es un fou.
Les gens ne te le répète pas assez souvent Zéphyr, mais tu es un fou. En fait je crois même que rien en toi ne peut être normal. Tu es quelqu’un de si étonnant. Pas dans le bon sens du terme d’ailleurs. Personnellement tu me ferais peur. Mais c’est amusant d’être fou. Les gens fous ne savent pas s’ennuyer. Ils ne savent pas ce que cela fait d’être normal. Ils ne savent pas ce que cela fait d’avoir peur de perdre une seule seconde que la vie leur offre. Sauf que toi, mon ami, comme tu ne sais pas boire, tu as dû oublier la moitié de ta vie passer dans des draps humides d’excitation. Espèce de fou.


Quand il se réveilla ce jour-là, il découvrit avec bonheur qu’il était déjà quatre heure de l’après-midi. Il se trouvait dans une chambre d’hôtel aux murs roses et jaunes. Tout cela était un peu inquiétant. Les rideaux légers en flanelles ouvraient sur un paysage urbain tout à fait atroce, et dans la chambre aucun meuble ne semblaient tenir sur ses pieds. Mais alors que l’on pouvait croire que c’était dû à leur qualité médiocre, Zéphyr se souvint que c’était surtout dû aux jeux qu’il avait entreprit une bonne partie de la nuit avec les deux blondes qui s’étaient éclipsés depuis. Il était allongé, nu, en travers du lit, et était bien incapable de dire où se trouvait le haut du bas. Il resta sceptique un instant, essayant de comprendre comment son corps et la couverture avaient fini par s’entremêler de cette façon. Il évitait de faire des gestes trop brusques de peur que sa tête n’implose. Alors il marchait au ralenti. Il releva la tête, et observa un instant la pièce. La lumière qui transperçait à travers les rideaux l’éblouissait, mais ce n’était rien comparé à la douleur que ce bruit répétitif et atroce causait. Il mit du temps avant de réagir et de se rendre compte que c’était son portable qui sonnait allègrement. Il eut tout autant de mal à le trouver sous les gravats, les vêtements et les bouteilles vides. Mais quand il le trouva il eut tout de suite le désir de le relâcher. Il resta sceptique, très sceptique, et se demanda comment il avait pu recevoir 12 appels manqués et 56 nouveaux messages en mois de vingt-quatre heures.

Soupira, il lâcha l’appareil et prit une douche afin de se sentir mieux. C’est le téléphone de la chambre d’hôtel qui le sortie de sa torpeur, alors qu’il était encore humide, ne portant qu’une serviette. Il décrocha. « Désolé pour le dérangement monsieur, mais vous avez un message urgent. » Pour toute réponse le pauvre homme eut le droit à un grognement de Zéphyr qui sentait son cœur battre dans ses tempes, et les éléphants faire la fête dans son lobe temporal gauche. Il entendit le pauvre homme déglutir difficilement de l’autre côté du combiné. « C’est de la part de Mademoiselle Monroe. Elle désire vous rappeler que vous avez rendez-vous à 17h. » La voix du jeune homme semblait hésitante, peu sur de lui. Peut-être avait-il peur de s’être trompé, et pendant une seconde, Zéphyr eut envie de l’envoyer bouler. Mais il se souvenait que deux jours auparavant sa meilleure amie avait tenu à le voir. Il n’avait pas pu se libérer parce qu’il se trouvait à Chicago pour une course. Elle n’avait pas pu l’accompagner pour des raisons professionnelles, mais il lui avait promis d’aller la chercher chez elle le jour de son retour. Aujourd’hui donc. En fin de journée, le temps de reprendre ses esprits. De ce fait, il avait encore une heure pour rentrer chez lui. Ah non …. Une demi-heure. Il s’habilla rapidement, pris ses quelques affaires, son portable, les clés de sa voiture, et partie en laissant la chambre dans un état lamentable. Après avoir payé l’addition, il sortit récupérer sa voiture, mit ses lunettes de soleil, et reprit la route. Il s’était arrêté dans une ville à quelques kilomètres de chez lui dans la nuit, attiré par les lumières d’un bar qu’il ne connaissait que trop bien pour s’y rendre souvent.

Il conduisit trop rapidement, sans doute, mais sa conduite n’était pas dangereuse. En réalité, il était sans doute l’homme le moins dangereux sur la route. Il maîtrisait la vitesse et son véhicule. Il arriva chez lui avait dix minutes de retard sur le timing prévu quand même. Il reçut un sms de sa meilleure amie lui confirmant qu’elle l’attendait de pied ferme et qu’elle se trouvait au Tommy’s. Il s’y rendit, après avoir pris deux cachets, et avoir mis un jean gris et une chemise rouge bordeaux. Il arriva au bar avec presque vingt minutes de retard. Il scruta la foule à travers ses lunettes de soleil avant de repérer sa meilleure amie. Il se jeta littéralement vers elle. Elle était sur une table à quatre, au milieu de la salle. Elle semblait attendre, et arbora un sourire si radieux quand elle le vit qu’il ne put que lui renvoyer. « MA HAZYCHOOOOOOW !! Comme tu m’as manqué !? » Dit-il en la prenant dans ses bras, dans une étreinte amicale. Il grimaça. Son propre hurlement lui avait vrillé les tympans. « Excuse-moi ma belle, laisse moi deux minutes, je vais chercher un verre et je reviens vers toi. » Dit-il en souriant. Il se dirigea alors vers le bar et se retrouva à attendre derrière un blondinet qui lui était familier.

Ce n’est que lorsque celui-ci se retourna que Zéphyr fit le rapprochement. Il ne l’avait pas vu face à face depuis 3 ans. Et la dernière fois qu’il l’avait vu ils étaient à l’hôpital attendant des nouvelles de Hazel. Cet enfoiré de Nickolas ! La réaction de Zéphyr à sa vue ne se fit pas attendre. Presque instinctivement, son poing parti pour se fracasser sur la mâchoire du jeune homme. Zéphyr resta bête un instant face à son propre geste violent. Le silence se fit autour de lui. Cependant, il était presque facile de comprendre le geste de Zéphyr. Il pensait au départ que Nickolas était un mec bien. Après tout il avait sauvé Hazel d’une mort certaine. Mais ce mec s’était amusé à la faire poiroter durant 3 ans, avant de lui avouer des sentiments et de la laisser en plan pour s’envoyer d’autres catins à la place. Zéphyr était resté cinq jours auprès de Hazel pour la convaincre que tout irait bien. Tout cela parce que ce mec était un enfoiré de première. Alors un poing, c’est bien le minimum de ce qu’il méritait. « Je te conseille de pas rester dans le coin Nickolas. » Dit Zéphyr d’une voix qui ne cachait que très peu sa colère vis-à-vis de cet homme. Leur relation n’avait jamais été simple, et c’est pas maintenant qu’elle allait le devenir. Pas temps qu’il jouera au con avec Hazel…
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MessageSujet: Re: Avouons que rien n'est mieux que ... Moi !   Avouons que rien n'est mieux que ... Moi ! Icon_minitimeMer 23 Mai 2012 - 16:27

→ La violence ne résoud rien ...


    Cela faisait à présent un mois que je n’avais pas vu mon meilleur ami, Zéphyr. Soit trente jours, 730,484398 heures, 43 829,0639 minutes, 2 629 743,83 secondes passées sans mon meilleur ami, ce qui était un exploit pour nous. Nous avions pour habitude de nous appeler tous les jours, de se voir le plus possible, même si ce n’était que dix petites minutes. Il était parti la veille de ma soirée avec Nick – qui s’était merveilleusement bien passée. Je connaissais bien mon Zéphyr, lorsqu’il était en voyage pour son boulot, il ne regardait pas souvent son portable – il préférait regarder les jolies jeunes femmes et passer la nuit avec elles, ce que je comprenais tout à fait. Bref. En tout cas je n’avais pas pu le contacter pour lui dire que Nick et moi nous étions vus, et que ça s’était terminé en grande partie de jambes en l’air, et qu’à présent nous étions ensembles – oui, après quatre ans d’attente.
    Zéphyr m’avait supporté pendant cinq jours, entre les pleures, les hurlements et les crises de nerfs, puis il était parti faire sa course je ne sais plus où, il revenait aujourd’hui, et je comptais lui annoncer de vive voix que j’étais enfin heureuse.

    Il était environ dix sept heures trente, j’avais donné rendez-vous à Zéphyr et Nick au Tommy’s Dinner à dix neuf heures, histoire de boire un coup et peut-être même manger un bout ensemble. Je n’avais dis à aucun que l’autre serait là, je voulais faire une surprise – même si je savais d’avance que ça n’était pas une bonne idée.
    Je dû donc me préparer rapidement. Je pris une douche éclaire, me séchais rapidement, me brossais les dents, me fis un soin du visage, me coiffais le plus vite possible, laissant ma tignasse blonde faire sa petite vie, je n’avais pas très envie de faire une coiffure sophistiquée et encore mois de mes les attacher. Je choisis d’endosser un jean bleu foncé, avec un top blanc transparent qui laissait apparaitre mon soutien gorge zébré, je savais d’avance que Nick ne serait pas très heureux que j’expose ma poitrine à la vue de tous, mais j’aimais être attirante. Mead’ me dénicha ma vieille paire de Louboutin tout aussi zébrés que mon dessous. « Chérie, il est dix huit heures trente, va-y vite avant d’être en retard. » Je suivis les conseils de mon petit chou, et enfilais mes chaussures, ma veste en cuir et pris mon sac à main. La moto, moyen de locomotion le plus rapide – du moins pour moi – pour Zéphyr par exemple, ce n’était rien d’autre que la voiture, c’était d’ailleurs lui qui m’avait appris à conduire, mais j’avais troqué la quatre roues pour un deux, la sensation n’était pas la même, j’avais l’impression d’être libre en sentant le bolide vibrer entre mes cuisses, en sentant l’air s’engouffrer dans mes habits, caressant mon corps chaud, c’était ça que j’aimais.

    Le Tommy’s était un endroit que j’affectionnais particulièrement – surtout avec son serveur si mignon et gentil. Je pris une table à quatre après avoir commandé une vodka/red bull. Nick entra alors dans le restaurant, me vis et m’envoya un baiser de loin avant d’aller faire la queue au bar pour passer commande à son tour. Je ne bus pas, préférant attendre l’amour de ma vie et mon meilleur ami. Soudain, la porte s’ouvrit dans un grand vacarme, Zéphyr. Mon fou de meilleur ami me chercha du regard, lorsqu’il me vit enfin, il se mit à me courir dessus – la dernière fois qu’il m’avait vu j’avais les yeux rouges, le visage baigné de larmes et j’étais en loques. Aujourd’hui j’avais les yeux qui pétillaient de bonheur de le retrouver. Il cria : « MA HAZYCHOOOOOOW !! Comme tu m’as manqué !? » Je dû faire un effort surhumain pour ne pas avoir envie de me boucher les oreilles, oui, Zeph’ avait une voix très puissante. « Toi aussi, tu m’as tellement manqué frangin ! » Il me serra dans ses bras, presque comme si j’étais une peluche, j’eu du mal à respirer : « Excuse-moi ma belle, laisse moi deux minutes, je vais chercher un verre et je reviens vers toi. » Je n’eu pas le temps de lui dire que Nick était là, qu’il s’en allait déjà chercher son verre. Mince. Je revins à ma place, et jetais un regard par la baie vitrée. Ce n’est seulement lorsque je vis le reflet d’un homme frappant un autre, entendant quelqu’un trébuchant sur un tabouret haut et un « HO » collectif de la part des clients du bar que je compris que Zéphyr venait de tomber sur Nickolas. « Merde » soufflais-je. J’étais dans la mouise jusqu’au cou. Je me levais donc précipitamment et me mis à courir vers le bar, choppant au passage le bras de Zéphyr qui menaçait Nick : « Je te conseille de pas rester dans le coin Nickolas. » Je dû tirer encore plus fort sur son bras pour qu’il se rende compte que j’étais là : « ZEPH’ CALMES TOI ! Je dois t’expliquer… » Lorsque je vis que mon meilleur ami m’avait entendu, je relâchais son bras où l’on pouvait remarquer des traces rouges – j’avais peut-être serré un peu fort. Nick se tenait la mâchoire, il avait beau être robuste, un coup dans la mâchoire ça ne fait de bien à personne, même au plus puissant des catcheurs. Je vins vers lui, et posais une main délicate derrière sa tête, l’obligeant à se baisser vers moi, de l’autre main je lui retirais celle avec laquelle il frottait activement son visage. En effet, Nick avait la lèvre ouverte et l’hématome commençait déjà à se former – mais je trouvais ça plutôt viril entre nous. Je pris la main de Nick et l’entrainait à ma suite vers la table que j’avais choisi. Tout en passant à côté de Zéphyr, je lui lançais un regard qui voulait tout dire : il avait intérêt de venir s’asseoir avec nous. Mais je savais pertinemment pourquoi Nick venait de se prendre une droite de la part de mon meilleur ami, mon frère. Ce dernier n’avait jamais cessé de me protéger, et c’est vrai qu’après avoir passé cinq jours à mes côtés parce que mon russe m’avait brisé le cœur, je comprenais parfaitement qu’il réagisse de cette manière. C’était ma faute.

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MessageSujet: Re: Avouons que rien n'est mieux que ... Moi !   Avouons que rien n'est mieux que ... Moi ! Icon_minitimeMar 19 Juin 2012 - 15:40

Ton meilleur ami doit-il vraiment être mon ami ?


Nickolas ne s'était jamais disputé avec quiconque pour une fille, et c'était certainement parce qu'il n'avait jamais aimé une fille au point de se battre pour elle. Cru ? Dur pour toutes les nanas avec qui il était sorti ? Mmh, oui, peut-être, mais je ne suis pas là, narratrice vénérée, pour vous décrire un homme parfait qui aime chaque femme de tout son coeur, non. Je dois vous décrire Nickolas tel qu'il est. Et Nickolas n'avait jamais aimé au point de pouvoir se battre contre quiconque qui s'approcherait de trop près de sa nana. Il était sorti avec des nanas comme ça. Mais n'avait jamais ressenti des sentiments aussi forts qu'elles.

Paraît qu'il ne faut jamais dire jamais. Nick pensait qu'il n'éprouverait jamais un amour sans limite pour une femme. Hazel Monroe était la preuve vivante qu'il le pouvait. Il l'aimait de tout son corps, de toute sa tête, de tout son esprit, de tout son cœur. Elle était sa soeur, sa meilleure amie, sa moitié, son amour, son âme-soeur, sa vie. Elle était tout pour lui. Et il se battrait pour elle, sans aucun doute. Oh bien sûr, si elle ne l'aimait plus, un jour, si elle était plus heureuse avec un autre homme, il la laisserait partir, parce que la seule chose qu'il voulait pour elle, était son bonheur. Mais tant que son bonheur était dans ses bras, il allait se battre. Il n'avait seulement pas imaginé que le coup de poing arriverait si vite.

Ça faisait un mois, à présent, que Hazel et Nick filaient le parfait amour. Depuis cette nuit où ils s'étaient tout avoué, où ils avaient tout fait, tout était bien. Ils étaient LE nouveau couple à Middle Fawkes, sur qui tout le monde se retournaient dans la rue parce qu'ils transpiraient le bonheur, l'amour et la sexy-tude. Certains étaient jaloux, d'autres admiratifs, d'autres encore enchantés, mais tout le monde parlaient d'eux. Tout le monde, dans cette mini bougrade, était au courant que l'architecte pompier sortait avec la nana qui gérait la grande coloc. Tout le monde savait. Tout le monde.

Ce matin-là, Hazel avait envoyé un texto à son amoureux, lui donnant rendez-vous au Tommy's Dinner pour boire un verre. En lisant le SMS, Nickolas avait eu un sourire content, quoi qu'un peu narquois, s'attendant à passer une demi-heure tout au plus dans le bar, le temps de boire quelques coups, avant de terminer chez lui, dans le lit, la douche, le canapé, ou même les trois. Il ne pouvait pas plus se tromper. Mais il y croyait. Alors il se doucha, se changea, se parfuma, et fila au bar. Il arriva à 19h00 pile, si ce n'est un peu en avance, mais Haz était déjà là. C'était rare, qu'elle fusse autant à l'heure, mais le russe ne s'en inquiétât pas. Il lui envoya un baiser de loin, et alla au bar commander des boissons (Un mojito pour elle, un vodka-ice pour lui.)

Je disais donc tout à l'heure, que Nickolas ne s'attendait pas à se prendre un coup de poing par un homme pour Hazel aussi rapidement. Et pourtant, c'est bien ce qui lui arriva, en plein milieu du Tommy's Bar, alors que ça faisait à peine un mois qu'il était avec la belle. Un mois. Tout c'était bien passé. Pur bonheur. Et là, il avait la mâchoire cassée par un mec qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Il prenait sa commande, tranquillement, et avait vu la furie rentrer dans sa vision périphérique. C'était un homme, un brun. Il ne s'était pas inquiété. Personne ne frappe les gens, comme ça, dans les restos, alors qu'il est à peine 19h00, personne. Personne sauf Zéphyr Dashkov.

Nickolas porta sa main à sa mâchoire, complètement interloqué. Le bas de son visage était décalé vers la droite, ses yeux regardaient le sol, sa tête tournaient sous la puissance, mais surtout la surprise du coup. Que venait-il de se passer ? Il entendit une voix :

    « Je te conseille de pas rester dans le coin Nickolas. » 


Le Russe releva la tête immédiatement. Son regard d'ordinaire vert/gris se noircit étrangement. Alors, si Nickolas comprenait bien, l'homme venait de le frapper, et maintenant il le menaçait ? Quelque chose ne tournait pas rond, là, et ce n'était certainement pas la Terre, mais plutôt l'esprit de cet attardé mental au sang beaucoup trop chaud. Le Russe baissa la main, passa sa langues sur ses lèvres rougies par l'afflu sanguin qu'avait causé le coup, et planta ses prunelles dans celles de son agresseur, qu'il finit enfin par reconnaître. Comment avait-il pu l'oublier, alors qu'il était lié à deux femmes qui avaient été très importantes dans sa vie ? Tout d'abord, à Averei, celle qui avait été là à son arrivée à Middle Fawkes, mais qui avait disparu un an plus tard sans donner de nouvelle. Il était aussi le meilleur ami de Hazel. Celui qu'il n'avait vu qu'une fois, en trois ans, le jour de l'accident de la blonde. Le russe le considérait un peu comme son rival, parce que … Et bien parce qu'il considérait comme rival tous les hommes un peu trop proches d'Hazel. Dans tous les cas, il dit, la voix rauque :

    « Pardon ? Tu te fous de ma gueule, j'espère ? » 


Fort heureusement pour Zephyr, celle qui avait causé, autant dire les choses telles qu'elles sont, cet affront, débarqua, affolée, et les sépara avant que ça n'aille trop loin.

    « ZEPH’ CALMES TOI ! Je dois t’expliquer… » 


Puis, elle s'approcha de Nick', pris sa tête entre ses mains délicates, contact qui aurait pu être douloureux, si l'esprit du russe n'était pas complètement obnubilé par ce coureur de voiture en chaleur, qu'il tentait de ne pas quitter du regard. Elle finit par réussir à lui faire baisser le regard sur elle, excellente idée, et lui prit la main, fermement, l'entraînant vers une table. Nickolas ne comprenait plus rien, se sentait entraîné vers quelque chose qu'il ne maîtrisait pas et ça l'énervait terriblement. Il s'assit sur la banquette, sonné, attrapa le bras d'un serveur qui passait là, par le bras, et lui fit :

    « Une vodka-ice, avec des glaçons »  et il rajouta, de peur que le pauvre idiot ne comprennent pas : « et les glaçons, pas que dans le verre, hein, aussi pour ma mâchoire. » 


Juste après ces mots, il lâcha le pauvre garçon, et vit débarquer, se pavanant, cet idiot de Zephyr (à qui le prénom correspondait parfaitement, d'ailleurs). Il lui adressa un sourire, assorti d'un regard profondément méprisant. Puis, le russe tourna la tête vers Hazel, et dit :


    « Amour, »  - il insista sur ce mot - « j'ai pas envie d'être ami avec cet idiot négligeable, si c'est ça que tu veux. » 

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MessageSujet: Re: Avouons que rien n'est mieux que ... Moi !   Avouons que rien n'est mieux que ... Moi ! Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 16:59

S'il y avait une chose qui était sur et certaine au sujet de Zéphyr c'est qu'il détestait que l'on fasse du mal à Hazel. Elle n'était pas une simple amie comme il pouvait en avoir des centaines. Une de ces filles qui croisaient son chemin et qui désiraient être proches de lui parce qu'il était connu ou parce qu'il avait de l'argent. Elle était là depuis longtemps, il lui semblait la connaitre depuis toujours. C'était Hazel, plus qu'une femme, une amie, elle était ... comme un reflet dans un miroir. Lorsque Zéphyr parlait avec elle, il lui semblait se parler à lui-même. Ils se comprenaient sans se parler, ils savaient comment faire sourire l'autre, comment réagir à tout instant. Zéphyr était persuadé qu'ils ne pourraient jamais vivre l'un sans l'autre. Ils ne pourraient plus, à présent, rester loin l'un de l'autre sans devenir fou. Rester loin d'elle, durant un mois, sans avoir de réel nouvelle avait été une véritable torture. Ce qui l'avait le plus étonné - en outre - était le fait qu'elle ne cherche pas à le contacter plus que cela. Cependant, au vue de l'état dans lequel il l'avait laissé, il avait pensé au fait qu'elle s'était plongé dans le travail pour ne plus réfléchir. Qu'elle se serait occupé pour ne pas sombrer dans la folie. Pour ne pas simplement se laisser engloutir par la douleur que Nickolas avait laissé derrière lui.

Nickolas, voila sans doute l'homme que Zéphyr avait le plus de raison de haïr dans ce monde. Il avait fait souffrir Hazel, de tel sorte que durant des jours elle avait été incapable de bouger, de sortir, de manger, ou ne serait-ce que de faire autre chose que de pleurer. Zéphyr avait été présent, seul témoin de cette déchéance. Personne ne pourrait comprendre - sans doute - sa réaction excessive lorsqu'il vit Nickolas posait nonchalamment sur le bar, commandant à boire. Comme si la vie avait continué. Comme si tout cela n'avait jamais eu lieu. Jamais Zéphyr n'aurait pu se douter de ce qu'il se passait en réalité. Lorsqu'il avait quitté la ville pour son rally à Chicago, Hazel était désespérée, et Nickolas aurait du se retrouver six pieds sous terre. Zéphyr n'avait pas pu le lui faire payer alors, mais il le fera à présent. La vie du jeune pompier allait devenir un véritable enfer, il se le promit alors. Il ne pouvait pas se pavaner de la sorte devant Hazel, impunément, sans même se rendre compte que cela pouvait la faire souffrir atrocement. Alors Zéphyr le frappa : réaction animale, presque instinctive face à cette agression. Sa simple présence était une agression. En voyant le jeune homme, Zéphyr se souvint du regard apeuré, empli de larme d'Hazel, qui - recroquevillée sur son lit - refusée de le voir la quitter. Il était à l'origine de ce mal, de cette souffrance. Il devait payer.

Il était presque prét à se jeter sur lui et à le tuer sur ce bar, se condamnant ainsi immédiatement à une vie de taule et de cigarettes volées aux gardiens de prison. Il était sur le point d'asséner un second coup au pompier lorsque celui-ci le regarda comme s'il était fou. Le regard assombrit, presque terrifiant il l'invectiva, comme si Zéphyr n'avait aucune justification à son acte. « Pardon ? Tu te fous de ma gueule, j'espère ? » ENFOIRE Il se prépara à donner un deuxième coup... Mais il fut retenu par une douceur à laquelle son corps réagit aussitôt. Lorsque Hazel lui prit le bras pour le retenir il se laissa faire presque gracieusement. « ZEPH’ CALMES TOI ! Je dois t’expliquer… » Il ne pouvait pas simplement quitter Nickolas des yeux mais la présence d'Hazel à ses côtés avait un effet quasi-thérapeutique sur lui. Elle se mit alors en face de Nickolas et Zéphyr, sur ses gardes, fut prêt à prendre sa défense ou à la retenir sur elle s'effondrait. Au lieu de quoi, elle prit le visage de cet enfoiré avec une douceur que Zéphyr ne lui connaissait pas et elle le mena vers une table. En passant, elle fit bien comprendre à son meilleur ami qu'il ferait mieux de la suivre. Ce dernier était complètement paumé et suivit le ... couple ?!? jusqu'à la table où il avait trouvé Hazel.

Nickolas arrêta un serveur et exigea de lui une vodka et des glaçons. Le garçon, en partant pour cette commande se retrouva nez-à-nez avec Zéphyr qui dévisageait le pompier avec méfiance. « Vous mettrez cela sur ma note. » Dit-il avant de se dégager pour laisser le pauvre garçon partir. Zéphyr s'assit face au couple, restant sur ses gardes. Il bouillonnait de colère, ayant l'impression que le monde soudainement était devenu fou. « Amour, » - il sembla insister sur ce mot qui choqua profondément Zéphyr - « j'ai pas envie d'être ami avec cet idiot négligeable, si c'est ça que tu veux. » La vedette tourna le regard vers Hazel, choqué, éberlué. Etait-il possible que dura ce dernier mois elle se soit effondrée dans les bras de Nickolas, lui pardonnant de lui avoir arracher le coeur, de l'avoir piétiné, mit en miette et de lui avoir cracher à la gueule... Pour ensuite lui pardonner et le baiser dans tous les coins de cette putain de ville ? Zéphyr n'était pas dupe. S'il y avait bien un homme qu'il ne voulait pas voir avec Hazel c'était Nickolas. Cet ordure avait eu une histoire déjà avec la petite soeur de Zéphyr. Ce dernier n'avait pas eu tous les tenants et les aboutissants, mais il ne pouvait que se méfier. Il ne l'aimait pas, et qu'importe ce que Hazel voudrait ... Il ne l'aimerait pas plus à sa demande. « Rassure-toi Amour, je ne suis pas ami avec les enfoirés dans ton genre. Hazel a peut être la mémoire courte, et les hormones en furie, mais pas moi. » Dit-il en regardant sa meilleure amie, d'une voix ironique et grave.

Pouvait-elle avoir oublié l'état dans lequel elle se trouvait il y a un mois ? Pouvait-elle simplement pardonner de la sorte ? Effectivement elle devait lui expliquer... et elle avait plutôt intérêt à être convaincante.
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