Une journée de cours qui se termine. Enfin. J'espère le réveil avec hâte, pour pouvoir m'échapper de chez moi et pourtant, je n'arrive toujours pas à aimer l'école, je n'arrive toujours pas à redouter la fin de la journée d'études. Non, je ne supporte pas l'école. J'ai des bonnes notes, oui, parce que j'ai des facilités sans réellement me forcer et que mon souhait numéro un est de me tirer de chez moi. Voilà pourquoi, avec une bourse, je pourrai partir dans une Université loin de chez mon père. J'ai mon sac sur l'une de mes épaules, ma veste en cuir est ouverte, je marche dans les couloirs afin d'atteindre la sortie de l'école. J'ai hâte de pouvoir me barrer de cet endroit. Les gens ici m'étouffent. Je réussi tant bien que mal, à me faufiler au travers des gens, afin de gagner la sortie. Alors que je m'apprête à passer la porte, quelqu'un me tire par le sac et manque de me faire perdre l'équilibre. Il s'agit d'un gars de l'équipe de Football US du lycée. Un pauvre type qui se croit tout permis ici bas. Il pense sans doute que le lycée est son royaume. Pauvre enfant.

Il me fait face, lui et ses copains, commençant à me rapprocher quelque chose qui s'est effectivement passé dans les vestiaires, il y a de cela quelques jours. Il me cherche des noises, ok, j'ai besoin de me défouler, ça tombe bien. Entre la pression à la maison, Holly qui a commencé à déconner, j'ai plus que besoin d'évacuer tout ça. Le type commence ses insultes et ses menaces. Je le provoque sadiquement afin de le pousser à bout. Vas-y, cogne. Cogne moi une fois pour que je puisse t'envoyer mon poing au visage. Vas-y. Fais moi ce plaisir. Et il le fait. Il m'envoie son poing en plein dans mon visage, mon oeil va devenir violet mais ça me servira de preuve. Je ne tarde pas à jeter mon sac près des casiers et à me lancer sur lui, le plaquant contre les casiers de fer, dans un bruit sourd, je le soulève difficilement du sol, commençant à serrer entre mes dents, des menaces. Mon poing lui arrive alors en plein visage, tandis que ses copains me retire de lui me collant aux casiers derrière. Il m'envoie son poing dans le ventre, tandis que ses copains me retiennent par les épaules, bande de lâches. Je sens que du sang coule de mon arcade. Je ne peux pas me défendre. Bientôt, cet enfoiré me prend par la veste et me jette au sol avec une telle force. Je me retrouve assis par terre, traîné sur au moins un mètre, mon dos vient heurter les pieds d'une jeune fille témoin de toute la scène. Les gars partent après l'avoir menacé de garder le silence, les étudiants ont tous quitté les lieux, ou presque. Les trois gus partent également, me laissant là. Je ne tarde pas à me relever, la colère montant en moi avec une pression insupportable. J'envoie mon poing dans le casier le plus proche, puis mets mes doigts à ma lèvres, qui elle aussi saigne. Je ne dois pas être beau à voir.